Chapitre 14

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J'étais en train de me promener, un dimanche assez normal.

J'ai surpris une discussion entre Sara et August

-August, arrête d'insister, non c'est non, c'est pas possible et c'est trop compliqué. T'as fait trop de mal à Simon et à Wilhelm. Tu t'en rends compte ? Tu m'as menti, c'était faux entre nous.

-Non, non, je refuse que tu dises ça. Mon amour pour toi est vrai.

-J'en suis plus si sûr ! Regarde ce que tu as fait à mon fre...

-On ne parle pas de Simon la, mais de toi et moi.

-Il n'y a plus de nous maintenant. Tu m'as menti et j'ai plus confiance en toi. Tu as menacé de dénoncer mon frère et tu ne penses qu'à toi.

-Je te promets que je vais changer.

Sara a poussé un long soupir. C'en était trop. Je suis sorti de ma pseudo cachette ! J'ai interpellé August :

-Est -ce que tu fais là ?

-Wilhelm ? a répondu Sara. Tu as entendu notre discussion ?!

J'ai fait oui de la tête, l'air désolé.

-Ecoute Wilhelm, a commencé August, je sais que tu veux plus me parler et que tu me pardonneras jamais, mais j'ai été condamné et tu ne peux pas m'interdire de parler et de voir des gens.

-August, s'il te plait, rentre chez toi, ça suffit, a demandé Sara.

Il a poussé un grand soupir et m'a regardé :

-Mêle toi de tes affaires, c'était une discussion privée ! Il s'est tourné vers Sara, dos à moi et à chuchoter -assez fort pour que j'entende-.

-S'te plait, promets moi de repasser à ce dont on a parlé. Elle a acquiescé avec la tête et il est parti.

- Merci, m'a dit Sara, je ne sais plus quoi faire, il passe son temps à revenir vers moi.

- Tu veux qu'on aille se promener ?

- Oui, je veux bien... Tu penses qu'on est défini par nos actes ?

- Comment ça ? J'étais surpris

- Tu penses que si l'on fait quelque chose d'horrible, on est nécessairement quelqu'un d'horrible ?

- Ça dépend, pas forcément, ça dépend de la personne et de l'acte commis. Je ne pense pas qu'on soit définie par nos actes, pour être tout à fait honnête avec toi. Sinon je serais un monstre !

- Quoi mais non ? Qu'est ce que tu racontes ?

- J'ai quand même dit que ce n'était pas moi sur la vidéo.

Je la sentais dubitative et perdue dans ses pensées.

- Je peux te poser une question ?

- Mmmmm

-Tu l'aime ?

- Oui, a-t-elle répondu avec franchise en regardant devant elle. J'étais un peu surpris. Je n'ai rien dit, mais j'avoue avoir été flatté par son honnêteté.

- Sara, si je peux te donner un conseil ne vit pas en fonction des autres...

-  Pourquoi il est différent avec moi, pourquoi je persiste à m'attacher à quelqu'un qui a fait autant de mal à mon entourage. 

- Je ne serai pas de répondre, mais je crois que quand on est amoureux, on est différent et on a besoin de l'autre.

- C'est pareil entre toi et Simon ? Vous avez besoin l'un de l'autre ?

- Je crois que oui.

- Je ne sais plus quoi faire, il faut que j'arrive à lui pardonner et y'a Simon, je ne peux pas lui faire ça !

- Ça ne va pas être facile, mais si tu es sûre de toi et de tes sentiments, tout ira bien. Tu n'es pas oublié de tout faire et dire maintenant. Prends ton temps, prends le temps de réfléchir, si tu as besoin. Tu sais, Simon et Félicie, ils voient bien que ça ne va pas trop en ce moment. S'ils t'aiment vraiment, ils accepteront et ils t'aiment, je n'en doute pas. Je pense qu'on va en vouloir à August toute notre vie ! Enfin ça dépendra de son attitude. Surtout fait comme tu le sens et comme tu le veux. Regardes moi si j'écoutais les autres, je devrais me marier avec une femme et avoir des enfants !

Ça l'a fait sourire. On est rentrée à Hilleska.

Je ne savais pas si je pardonnerais un jour à August. Sara avait l'air vraiment perturbé par cette situation. Ça fait quand même plus de six mois, mais on fermait toujours les rideaux quand on était seuls chez Simon ou dans ma chambre.



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Bisous

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