Anna Mikaelson 2

Un air soucieux

Les vacances étaient passées vites et l'heure de la rentrée a sonné, Anna est sur le quai de la voie neuf trois quarts en compagnie de son père. Sa valise est prête et déjà rangée dans le train. L'heure des aux revoirs est venue, la petite sorcière se tourne vers son père et l'enlace.

« Je t'enverrai des lettres, ce n'était pas si dur à la première rentrée.

- Oui, mais avant que tu t'en aille j'ai quelque chose pour toi.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Une photo de ta mère. Je sais, j'ai mis beaucoup de temps à te la donner mais parce que j'ai mis du temps à la trouver. J'ai aussi un portrait qui est dans ce carnet, ce sont tous les dessins de l'année où j'ai rencontré ta mère.

- D'accord, merci.

- Autre chose encore, je ne veux pas que tu sois déçue si cela ne se passe pas comme tu as prévu.

- Oui, c'est juste par curiosité. Elle est belle, maman.

- Très.

- Je n'ai pas beaucoup hérité d'elle.

- Pourtant, tu lui ressembles, je te l'assure.

- Merci, papa.

- Bon allez, rentre dans ce train avant que je ne change d'avis. »

Face à la remarque de son père, Anna rigole et l'enlace une dernière fois avant de monter les quelques marches de la locomotive rouge et noire. Les premiers compartiments sont déjà pleins. Elle trouve le compartiment où il y a Drago, Théodore et Blaise mais elle n'a pas le temps de trouver un autre compartiment le train va bientôt démarrer et elle veut dire au revoir à son père.

Tant pis, elle rentre et s'excuse puis elle toque à la fenêtre en moins de temps qui faut dire Quidditch son père est là devant la fenêtre. Il pose la main sur la vitre et sa fille en fait autant. « Pour toujours et à jamais » Chuchote Anna. Son père sourit, il a lu sur les lèvres de sa fille. Il en fait autant en remuant les lèvres mais en disant « Je t'aime ». Anna le comprend et lui répond un « Moi aussi ».

Le retentissement du sifflet de la locomotive résonne dans toute la gare et Klaus se recule de la vitre en ne quittant pas sa fille des yeux qui sont pleins de fierté. Sa fille en fait autant puis elle revient à la réalité.

« Excusez-moi, je vais me...

- Non, tu peux rester. Enfin si tu veux. Dit le blondinet.

- Vous n'attendez personne d'autre ?

- Ils ne sont pas utiles.

- Donc moi, je suis plus utile qu'eux.

- Ta compagnie est meilleure. »

Anna s'installe en face du blondinet et à droite de Théodore qui lui a cédé la place près de la fenêtre. Leur conversation est plutôt légère sans aucun accrochage jusqu'à ce que Crabbe et Goyle débarquent dans le compartiment en ouvrant brutalement la porte coulissante et entrent avec aucune élégance comme deux ivrognes.

« Qu'est-ce qu'elle fait là ? Demande Goyle comme si Anna était une Gryffondor.

- Ça ne te regarde pas, maintenant sortez ! Pestifère l'héritier Malefoy.

- Oh Anna !

- Salut Daphné ! Je t'ai cherché partout !

- Je suis arrivée en retard, j'étais à une poussière de cheminette de rater le train. Je peux me joindre à vous ?

- Oui oui. Dit Malefoy désintéressé ce qui étonne Anna.

- Pourquoi tu n'es pas avec Pansy et Millicent ?