Réflexion

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À peine le soleil levé, Anna sort de son lit et s'approche de la fenêtre du dortoir. Elle y admire les collines, la forêt et les jardins de Poudlard. L'eau du Lac Noir est calme ce qui fait contraste avec toutes les créatures plus féroces les unes que les autres qui vivent dans cette eau sombre.

Notre jeune sorcière tourne la tête vers l'horloge, il est encore tôt, six heures et quart pour être précis. La sorcière aux yeux bleus se souvient d'un poème que son oncle Elijah lui avait lu. Ce poème se nommait L'Horloge écrit par un certain Charles Baudelaire. L'horloge qui incarne le temps mangerait la vie de tous les mortels et qu'un jour leur heure sonnerait. « La loi de la vie » avait dit son oncle. Il avait même ajouté qu'on pouvait se référer à un moment mythologique. Celui où Chronos mange ses enfants.

Lorsqu'elle a entendu cette histoire, elle n'avait pu retenir un frisson de dégoût et de peur. Anna ne comprenait pas comment pouvait-on tuer ses enfants par peur de perdre le pouvoir ? D'ailleurs le soir même, elle avait demandé à son père s'il la mangerait si par mégarde elle devenait plus puissante que lui. Klaus était surpris par cette question étrange tandis qu'Elijah riait de bon cœur ce qui était rare.

Son père a dû certainement comprendre la référence alors il avait embrassé sa fille sur le haut de son crâne et lui répond que bien qu'elle soit mignonne et à croquer, il ne la mangerait pas. Il serait très fier d'elle.

Anna secoue la tête pour revenir à la réalité et promène ses yeux dans la pièce. Ses amies sont encore profondément endormies. La jeune fille estime qu'elle s'est assez reposée, il faut qu'elle réfléchisse.

Qui pouvait bien être cette sorcière ? Qui était-elle par rapport à elle ? Une tante ? Une amie de la famille ? Sa mère ? En y réfléchissant, elle ne connaît rien de sa mère. Son père ne s'est jamais étendu sur le sujet. Elle sait qu'elle a ses yeux. Anna n'a jamais cherché à en savoir plus sur sa génitrice de peur de mettre en colère son père ou de réveiller en lui des souvenirs tristes et douloureux.

La Mikaelson s'écarte de la fenêtre et s'habille sans oublier de préparer son sac de cours qu'elle viendra chercher plus tard et d'emporter son livre. Elle descend les escaliers et sort de la salle commune des Serpentard sans un bruit. Ensuite, elle traverse les couloirs de l'école pour arriver aux jardins et s'installe à la même place que la veille.

Anna ramène ses jambes vers elle et pose le livre sur ses derniers. Elle reprend là où elle s'était arrêtée. Elle y lit le nom de Garrick Ollivander. Anna fronce les sourcils, non impossible. Il a une femme, un fils et une fille. Et puis la famille Ollivander est spécialisée dans les baguettes et pas dans les balais. Cependant, elle avait trouvé cet homme très agréable, un peu fou mais agréable.

Ensuite, la sorcière tombe sur le nom de Sirius Black. Anna se fit la remarque qu'il devait être un bon sorcier pour être devenu un animagus comme le professeur McGonagall. Malheureusement, il n'a qu'un frère, pas de sœur. Il a combattu Voldemort pendant ses jeunes années, il a un bon sens de la justice. Et il est enfermé à Azkaban. D'ailleurs, Anna se demande pourquoi.

Ensuite, elle voit le nom de Merlin et Anna éclate de rire c'est impossible, il était fils unique et n'a pas eu de progéniture. Notre héroïne aurait bien voulu continuer mais il est déjà sept heures vingt. La jeune Mikaelson referme alors son livre et se dirige tranquillement vers la Grande Salle.

«Aaaah ! La voilà ! Tu nous manquais. Où étais-tu encore passé ? Demande Blaise.

-Je méditais tranquillement.

-Je ne t'ai même pas entendu. Dit Millicent.

-C'est parce que tes sens sont moins développés que les miens et puis tu dormais profondément en bavant sur ton oreiller.

Anna Mikaelson 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant