ℭ𝔞𝔭𝔦𝔱𝔲𝔩𝔬 05

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"Tout le monde joue de nombreux rôles dans sa vie."

Shakespeare

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CHAPITRE 05

                                        

Lua

J'émerge lentement de mon sommeil, le soleil brille fièrement dans le ciel. Je me relève avec précaution mais suis soudain prise d'une quinte de toux qui me brûlent les poumons. J'inspire longuement avant de laisser l'air s'échapper de ma bouche. Mon regard se perd vers l'extérieur.

Une feuille voltige dans l'air et je me surprends à envier sa liberté. Je ne retrouverai sûrement jamais la mienne.

La porte s'ouvre et se referme. J'ai à peine le temps de tourner la tête qu'il me saisit par le coup. Je ferme les yeux et cris de douleur. Sa poigne sur ma gorge est beaucoup trop forte. Bientôt mes pieds ne touchent plus le sol.

Mon bourreau prend un malin plaisir à m'observer m'étouffer. Sa deuxième main ne tarde pas à retrouver ma cuisse et il murmure :

—Je suis venu terminé ce que j'avais commencé, beauté.

Je tente de me débattre mais cela ne fait qu'accentuer ma douleur, mes membres me font encore trop mal.

Sa main se desserre doucement de mon cou pour m'autoriser à respirer. Il ôte sa deuxième main de mon corps.

J'écarquille les yeux quand je le vois retirer ceinture et essayer d'enlever son pantalon. Mes yeux s'humidifient instantanément.

Il va le faire...

Je plisse mes paupières de toute mes forces, refusant de voir la scène, refusant de réaliser ce qu'il se passe.

J'essaye de penser à autre chose, de me remémorer mes derniers instants auprès de ma famille, à Bella, à notre discussion au terrain vague.

Sa main presse ma poitrine et il pose sa bouche sur ma hanche.

Je veux vomir...

Mes paupières se rouvre quand quelqu'un défonce la porte.

Un bruit lourd parcourent mon être et la minute d'après le corps inerte de Pato retombe sur le mien. Je frissonne de terreur et empêche de justesse un cri de sortir de ma bouche.

Le tireur s'avance et retire le cadavre en corps chaud de ma peau, je n'ose faire aucun mouvement. Il s'avance vers mes chaînes et me libère à l'aide d'une clé.

L'homme à la moustache me relève en me saisissant brutalement le bras. Mes jambes me lâchent immédiatement, je fonds en larmes.

Quel idiot, regarde dans quel état tu es, je vais faire comment moi maintenant ?! s'écria t'il.

Il me traîne par les cheveux à l'extérieur de ma cellule. Je n'ai plus aucune force pour me débattre.

Malgré la douleur j'arrive à discerner l'environnement autour de nous.

Nous longeons un immense couloir bordé de portes identiques à la mienne, d'autres cellules insonorisées sûrement.

Le schéma inverse de mon arrivée se produit.

Nous remontons des escaliers et longeons les murs

Gauche...

                             Gauche...

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