BRAZILIAN

ℭ𝔞𝔭𝔦𝔱𝔲𝔩𝔬 06

"Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même."

Conficius

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CHAPITRE 06

                                          Barranquilla, Colombie.

Lua

Mon corps est secoué de gauche à droite ce qui me force à ouvrir les yeux. Mes iris peinent à s'adapter à la lumière.

Je suis assise sur une chaise en métal face a une table du même acier. Mes mains sont attachés dans mon dos et je sens des regards sur moi.

En relevant la tête je constate que je suis dans une sorte de salle de réunion, encerclée par une vingtaine de personne de tout à âge.

Je finis par comprendre que je fais face à toute une famille.

L'homme le plus âgé s'avance et se place face à moi, laissant le meuble central nous séparer.

Ses cheveux sont grisonnants et ses doigts sont serties d'énormes bagues en or. Sa voix grave résonnent dans la pièce quand il prend la parole :

—Présente toi.

Je ne réagis pas ce qui pousse un autre individu à s'approcher de moi et presser une arme froide contre ma tête. Je me raidis et commence a haleter.

—Il vient de te dire de te présenter ! Crie-t'il directement dans mes oreilles.

Je tremble, ma voix est à peine audible quand je finis par répondre:

—Je m'appelle L-Lua, Luana Pereira. J'ai 24 ans, je suis née au Brésil mais ma famille a déménagé en Colombie quand j'étais petite...

Les larmes commence à monter quand je les supplie à bout:

—S'il vous plaît ne me tuer pas...

—La ferme ! Je sursaute et me tais.

Le viel homme reprend la parole.

—À partir de maintenant, tu seras ma petite-fille Lua. Une Mendoza, que tu le veuilles ou non tu fais désormais partie de cette famille. Les personnes autour de toi son ta nouvelle famille. Je suis ton abuelo.

Mes yeux s'écarquillent quand le couple qui m'a acheté se position à côté de leur aîné.

—Tu appellera cette femme Mamá et tu désigneras cette homme comme ton Papá. Luana Mendoza, tu es l'espoir du cartel de ta familia.

Je reste bouche bée, la situation me semble complètement irréel.

Mais qu'est-ce qui se passe à la fin ?

—Nous t'avons acheté parce que nous avons besoin d'une jeune femme qui nous aidera à remettre nos affaires à pieds.  Nous ne te laissons pas le choix. Si par malheur, tu ne coopère pas, tu seras au première loge pour assister au massacre ta vrai famille. Tu observeras les Pereira agoniser dans le feu et finir en petite poussière. Ce n'est pas ce que tu souhaites, n'est-ce pas mon enfant ?

Je secoue la tête de gauche à droite sans m'arrêter, les joues de plus en plus imbibées.

—Crois moi, nous n'aurons aucun mal à les retrouver alors si j'étais toi, j'écouterai attentivement ce qui va suivre.