Chapitre 10

312 27 6
                                    

Peter et Derek regardaient la façade du manoir. C'était le seul endroit où ils n'avaient pas choisi la peinture.

- Foncé, peu importe la couleur. Nous sommes dans une forêt, c'est salissant. Dit-il.

- Noir.

- Non, Derek, pas noir. Un marron ou un vert.

Il vit son neveu soupirer.

- D'accord. Mais bien foncé.

- Promis. Mais tu ne viens pas ?

- Non. Je préfère aider ici qu'aller en ville.

- D'accord. Tu veux que je t'apporte à manger ? C'est bientôt l'heure.

- Oui, merci, oncle Peter.

Il se figea, le cœur battant rapidement. Des années que Derek ne l'avait plus appeler ainsi.

- De rien.

Il partit après avoir remarqué les joues rougies de son neveu.

*****

Stiles sortait des toilettes quand il se retrouva face à une Lydia Martin les bras croisés.

- Je ne comprends vraiment pas comment Jackson a pu rompre avec une fille comme moi, pour un garçon comme toi ?

- Tu veux dire comment il est passé d'une personne superficielle, autoritaire et tyrannique à une personne tranquille, qui parle un peu trop certes, mais qui a un bon cœur et très intelligent ?

- Tu oublies de dire mignon comme un cœur. Dit Allison en s'approchant d'eux.

Son amie prit son bras gauche dans ses mains.

- Parce qu'en plus, tu as cessé d'être mon amie pour aller avec cette bande de...

- Je ne te conseille pas de finir ta phrase. Dit Erica en arrivant avec les autres et en prenant son autre bras.

- Lydia, nous deux, c'était terminé avant même qu'on rompe. Dit Jackson.

- Tu es tombé bien bas. Dit la blonde vénitienne avant de partir.

- Elle m'a épuisé juste avant deux heures avec Harries. Dit sa louve.

Il posa un baiser sur sa tempe gauche.

- Et moi ?

Il sourit puis embrassa la tempe droite d'Allison qui lui sourit.

Ses lèvres furent ensuite prises par Scott pour un chaste baiser, puis par Jackson.

- Hé ! On est au lycée et je ne vous ai pas...

De nouveau, il se fit taire par leurs lèvres, en commençant cette fois-ci par Jackson.

Il voulait aller dans les bras de son loulou car ils l'épuisaient.

*****

Noah regardait son téléphone comme si c'était un objet inconnu. Il sursauta en entendant frapper à la porte de son bureau. Il fit entrer.

- Bonjour Chris.

- Bonjour Noah. Tu avais l'air ailleurs, tout va bien ?

- Je ne sais pas trop comment prendre l'appel que je viens d'avoir. Déjà, tu savais que ta fille et Scott avait rompu ?

- Oui. Il y a un temps, où j'aurais fêté l'évènement.

Il sourit. Sourire qu'il perdit en se rappelant l'appel en posant son téléphone.

- D'après ce que cette voix de fille m'a dit, voix, car elle ne s'est pas présentée, mais je crois la connaître, bref. Cette voix m'a dit que mon fils sortait en même temps avec Scott et le fils Witthemore. Aux dernières nouvelles, ce dernier s'amusait à donner des surnoms pas très agréable à Scott et Stiles. Puis pourquoi me le dire ? Cette fille croyait que j'allais faire quoi ? J'aime mon fils peu importe son orientation sexuelle. Puis à force de demander s'il plairait aux gays, je me suis fait à l'idée qu'un jour il m'annonce aimer un garçon, même si côté vêtement... Non, c'est cliché.

Il soupira en prenant son visage entre ses mains.

- Noah ?

- Je me demande juste si mon fils joue sur les deux tableaux, ou si c'est une blague du fils Witthemore d'être avec Stiles ou...

Chris venait de poser sa main droite sur son épaule droite.

- Calme-toi. On voit bien le lien filiale là.

Il sourit.

- Je veux le bonheur de mon fils, peu importe s'il a deux petits amis. Mais je ne veux pas qu'il souffre d'une fausse relation ou autre.

- Je comprends.

Chris passa derrière lui puis caressa de son pouce son cou.

- Et quand parlerons-nous de nous aux enfants ?

- Bientôt, promis.

Il serra la main de son amant qui était sur son épaule.

Presque cinq mois qu'ils étaient en couple. Ils avaient commencé à se voir pour parler de surnaturel car il était un peu perdu dans ce monde. Puis le chasseur l'avait aidé alors qu'ils étaient en sous effectif à cause d'une intoxication alimentaire. Heureusement que son fils cuisinait pour lui. Ensuite, ils avaient parlé de leurs femmes, amenant des gestes de compassions, puis il y avait eu des petits sourires, des effleurements et pour finir, un baiser.


Une professeure magiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant