𝐈𝐂𝐄 { 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄́𝐄 }

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐂𝐈𝐍𝐐 : 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐑𝐈𝐎𝐒𝐈𝐓𝐀 𝐄̀ 𝐔𝐍 𝐁𝐑𝐔𝐓𝐎 𝐃𝐈 𝐅𝐄𝐓𝐓𝐎

HENA WILSON

𝑳𝒂 𝒄𝒖𝒓𝒊𝒐𝒔𝒊𝒕𝒆́ 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒗𝒊𝒍𝒂𝒏 𝒅𝒆́𝒇𝒂𝒖𝒕

Mes yeux n'arrivaient pas à quitter les siens. Bordel. Ce n'était pas possible, mais dans quelle merde, je mettais encore foutu.

Je rêvais, dites-moi que je rêvais, s'il vous plaît.

Hier soir, c'était lui, le blond de la boîte de nuit. Mon professeur de Psychologie, ce n'était pas possible, non, je me suis mis dans une bourde.

Au secours, avais-je envie de crier. Avant de récupérer mes affaires et de les détailler comme un lapin.

Mais je ne le ferais pas, peut-être parce que je n'était pas sportive et aussi parce que cet homme ne faisait que de me regarder.

Il m'avait reconnu... J'en étais sûre. Plus que sûre. Étant donné qu'il m'avait fait un clin d'œil.

Mais mes yeux n'arrivaient pas à descendre, je voulais l'ignorer et faire comme si je ne l'avais pas vue.

C'est impossible.

Un rictus, un clin d'œil.

OH SHIT

Je posaient immédiatement mes mains sur mes yeux avant de faire retomber ma tête entre mes bras.

Merde

Merde

Et merde

-  Et la jolie fille, tu es tombée amoureuse du nouveau prof ou quoi ?

-  Nouveau ? Il n'était pas là l'année dernière ?

-  Non, c'était un vieux, mais il est parti en retraite.

Putain, il fallait que ça m'arrive. À moi.

Je relevais mon visage vers la gauche quand je sentais un tapotement se faire sur mon avant-bras, le brun me regardais avant de se mettre à parler.

-  Tu connais le prof ?

-  Pardon ? Non, non. Pourquoi ?

Il ricanait en relevant son visage et de faire un léger coup de menton vers le blond, aux doigts de fée.

-  Il te regarde depuis le début de l'heure et... Il t'a fait un clin d'œil.

-  Euh alors pour ça moi, je n'en sais rien et il a sûrement dû le faire étant donné que je le regarde depuis tout à l'heure, j'ai une mauvaise vue. Je ne le vois même pas pour être honnête.

Il hochait doucement la tête, il ne devait sûrement pas croire mon mensonge.

Dans tous les cas, le fait que j'avais couché avec mon prof ne regardais personne.

Étant donné que je ne savais pas qu'il était mon nouveau professeur.

Olala. Hena...-

-  Mais sinon, tu ne m'as toujours pas dit ton petit nom ? Mademoiselle...-

-  Tu ne me l'avais pas demandé aussi !

-  Touché, tu as raison.

Je soupirais en buvant une nouvelle gorgée de mon café qui devenait presque froid depuis le temps, le garçon à mes côtés me regardait toujours.