Supplie-moi

Chapitre 8 Putain... ma culotte !

Je me réveille sur un petit nuage, j'ai passé la meilleure nuit de ma vie. J'ai dormi contre Ryan, c'est un véritable chauffage. Je me sens en sécurité dans ses bras, j'ai l'impression d'être dans un cocon. Je n'ai pas envie de me lever, je ne veux pas le réveiller, il semble si paisible et j'ai encore envie de profiter de ce moment de plénitude. Je commence juste à me rendormir, quand j'entends Ryan s'étirer et je reprends conscience. Je sens son sexe enfler contre mes fesses, sa main vient prendre un de mes seins en coupe et je sens une vive morsure sur mon omoplate qui me force à me cambrer. Ryan déplace sa main de mon sein à ma hanche et me pénètre avec délicatement en gémissant. Un petit cri de surprise et de douleur m'échappe, il sort son sexe et plonge à nouveau en moi. Comme c'est bon ! Il recommence, je gémis et me cambre plus encore, alors il s'enfonce plus profondément en moi. Il m'assaille de coups de hanche encore et encore, avec de plus en plus de vigueur, mes seins rebondissent, j'ai la gorge sèche et je suis à bout de souffle. Sa main quitte ma hanche, il saisit mon sein et le serre fort tout en coinçant mon téton entre ses doigts, j'ai autant de plaisir que de douleur, mais je ne veux surtout pas qu'il s'arrête, ses coups de boutoir me mettent au supplice, je voudrais pouvoir hurler de plaisir. Il accélère ses coups de hanche et je sens l'orgasme poindre par petites décharges d'adrénaline dans le creux de mon ventre. Il accélère plus encore son mouvement, ses bras me tiennent fermement, le plaisir monte inexorablement en moi et l'orgasme déferle au travers de mon corps à la manière d'un raz de marée. Le corps de Ryan se contracte et ses mouvements se font plus pressants, il lâche mon sein et remet sa main sur ma hanche pour avoir une meilleure prise, je sens son visage dans le creux de mon épaule et un son rauque s'échappe de sa gorge, c'est tellement bon de l'entendre jouir. Il ralentit la cadence jusqu'à arrêter complètement de bouger et se retire de moi avec beaucoup de délicatesse. Nous restons là, allongés l'un contre l'autre, le temps que nos respirations s'apaisent.

Je sens un baiser sur ma nuque et le doigt de Ryan se promène sur mon épaule.

- Bonjour mon amour, me chuchote-t-il.

C'est vrai qu'on ne s'est même pas dit bonjour...

- Bonjour, tu as bien dormi ?

- Comme un bébé, et toi ? Me dit-il en déposant une pluie de baiser dans mon dos.

- Moi aussi. Je te prépare le petit-déjeuner ? Qu'est ce qui te ferait plaisir ?

- C'est quoi cette cicatrice ? Me demande Ryan en indiquant de l'index le petit trait sous mon épaule.

- Un accident de voiture quand j'étais petite.

- Tu me raconte ?

- J'avais presque huit ans, c'était la veille de mon anniversaire. Le soir on avait mangé chez des amis de mes parents, sur le retour avec ma mère et mon père, on jouait à deviner des personnages Disney. En face de nous, une voiture arrivait très vite, c'était un 4X4 gris foncé. Sans raison particulière, il a dévié de sa route et nous est rentré dedans. J'ai entendu un bruit terrible, puis j'ai été propulsée de droite à gauche et de haut en bas, notre voiture a basculé dans un champ, nous avons fait plusieurs tonneaux. Quand notre véhicule s'est immobilisé, J'ai mis quelques minutes à reprendre conscience, j'ai vu deux hommes s'approcher de notre véhicule, je pensais qu'ils venaient nous aider, mais l'un d'eux a dit « qu'est-ce qu'on fait ? » et le deuxième a répondu « on se barre avant que la police ne débarque, de toute façon, ils sont certainement tous déjà morts, et c'est mieux comme ça ». Les deux hommes sont partis en courant, j'ai voulu réveiller mes parents, pour voir s'ils allaient bien mais quand j'ai tourné la tête, je me suis rendu compte que mon bras n'était plus accroché à mon épaule. Je pense que c'est à ce moment-là que je suis tombée dans les pommes. Lorsque je me suis réveillée le lendemain, j'étais à l'hôpital, mon bras était à nouveau accroché à mon épaule et j'ai pu remuer mes doigts. Un peu plus tard on m'a annoncé que mon père était décédé dans l'accident et que ma mère était décédée en arrivant à l'hôpital. J'ai appris par la suite que si les secours étaient arrivés plus tôt, ils auraient pu contenir l'hémorragie et ma mère serait toujours en vie.