chapitre 15

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Laurel s'était redressé après s'être étiré, il tenta de réveiller Marilou en l'appelant sans crier. Cette dernière la tête entre les coude couchée sur le dos tourna la tête vers lui.

Laurel : Vous ne dormiez pas je me trompe ?

Marilou : Comment voulez vous que j'y arrive après ce que vous m'avez révélé la nuit dernière ? Je crois que je n'arrive toujours pas à réaliser. Michael un loup ? Ça paraît tellement absurde.

Laurel : Je comprends que cela puisse paraître irréel mais ça l'est.

Marilou : Je dois lui parler à mon retour au village, je dois m'excuser.

Laurel : Vous êtes vraiment une enfant

Marilou : Est-ce enfantin de vouloir que tout le monde soit heureux ?

Laurel: C'est enfantin d'avoir un si bon cœur dans ce monde si cruel, je dis juste que ça se voit que vous n'avez pas assez d'expérience dans ce monde malheureusement.

Marilou : Croyez le ou non, je pense que j'en ai bien trop vécu déjà. C'est quoi ça ?

Laurel : Quoi donc ?

Marilou : Vous ne voyez pas ?

Laurel : Mais voir quoi ?

Marilou : On se rapproche, venez, suivez moi

Avant que Laurel ne puisse dire un mot, Marilou s'était déjà élancée à la poursuite de l'on ne sait quoi à vive allure sans se retourner. On aurait pu croire qu'elle avait fait ça toute sa vie, courir à travers la forêt, elle évitait si facilement les branches, les arbres, les rochers que s'en devenait difficile de la suivre. Laurel criait son nom lui demandant de s'arrêter que cela pouvait être dangereux mais rien n'y faisait, elle continuait de courir déchaînée sous cette éclairage à peine suffisante pour l'œil humain.

Elle s'arrêta enfin brusquement devant une rivière, releva sa longue robe, se retourna vers Laurel qui venait d'arriver plié en deux.

Marilou : Je croyais que vous étiez un loup... Mettez-y un peu du votre ( en se moquant de lui)

Laurel : Très drôle

Marilou : Allez dépêchez vous, on est arrivé

Laurel : Mais comment le savez-vous ?

Marilou : Je n'en sait rien, je le sens c'est tout

Marilou s'élançait jusqu'à entrer dans un jardin tout ce qu'il y'a de plus beau, ça n'avait rien à voir avec la forêt où elle courait il y'a à peine une seconde. Elle s'arrêta nette un large sourire aux lèvres, elle se retourna vers Laurel comme pour lui dire je te l'avais bien dit.

Ce dernier abasourdi tant par la magnificence des lieux que par le comment ils y sont arrivés restait bouche bée.

Il ne fallut que quelques secondes avant qu'ils n'aperçoivent au loin quelques hommes et femmes retissants qui les dévisageaient.

Marilou : Venez, suivez moi

Laurel : Nous devrions peut-être attendre que l'on nous invite à mon avis ils ne sont pas très ouverts aux visiteurs.

« Entrez donc ma très chère nièce » hurla une voix si douce et si haute, c'était Eolia, Marilou l'avait bien reconnu

Marilou : Vous ? C'est avec vous que j'ai parlé

Eolia : En effet, c'était bien moi

Marilou : Eolia

Eolia : Bienvenue chez toi (à l'adresse des autres) Qu'attendez vous ? Notre sauveur est parmi nous où est donc le festin ( en claquant des mains) hâtez vous hâtez vous. Venez, vous êtes nos invités ne soyez pas timides après tout tu es ici chez toi.

MARILOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant