MARILOU

Chapitre 9

Habillée d'une robe beige qui lui arrivait cette fois ci au genoux avec quelques dentelles ça et là entourant le petit bustier qui masquait ses petits sein de jeune fille.
Les cheveux relevés en chignon haut, elle portait moins d'accessoires que la dernière fois et semblait plus joviale également. Néanmoins, par moment, en une fraction de seconde elle ressentait une brève douleur au ventre témoignant de la peur subite qui l'envahissait lorsque ses pensées trébuchaient maladresses vont au prince et à l'espoir fondé sur elle.
Elle se regardait dans la glace et se trouvait si belle, si adroite, si différente, elle s'était découverte une nouvelle version d'elle même et cette nouvelle version ne lui déplaisait pas du tout.

Gloria : Tu es si belle... On aurait du mal à croire que tu es vraiment la Marilou d'avant hier.
Marilou : Oui je sais bien mais ce ne sont que des vêtements et du maquillage, ce n'est pas moi
Gloria : Tu te trompes, ces robes, ces accessoires et ce maquillage ne sont rien sans toi. Ils ne font que révéler la belle et magnifique demoiselle que tu es.
Marilou : J'aurais tant voulu que Michael me voit comme cela, il n'en croirait pas ses yeux ( disait elle avec le sourire)
Gloria : Ce Michael, tu l'aimes bien non ?
Marilou : Heu oui, nous avons été élevés ensemble, c'est quelqu'un de bien, il prend toujours soin de moi. J'ai 2 ans de plus que lui mais j'ai l'impression qu'il est mon aîné par ce qu'il se prend pour l'homme de la maison... Il s'est fixé comme priorité de me protéger. Jusqu'à présent, nous n'avons jamais été séparé excepté cette fois et il me manque chaque seconde qui passe. La nuit dernière j'ai rêvé de lui... J'espère qu'il ne m'oublie pas lui non plus.
Marilou disait ses mots en regardant par la fenêtre. Gloria la regardait en essayant de la comprendre, de la réconforter mais comment aurait elle pu ? Marilou enchaîna sans la laisser répondre comme pour lui éviter de s'inquiéter pour elle.
Marilou : Je suis pathétique je sais, je n'ai aucune raison de m'inquiéter n'est ce pas Gloria ? Ce que je devrais faire, c'est me hâter de trouver le remède pour rentrer chez moi et enfin revoir Michael et Charlotte, et Roger et puis les autres membres du village. Oui je sais, ça paraît très simple mais pourtant, j'ai l'impression que ce n'est pas le cas. Soit, chaque chose en sont temps alors il est temps de rencontrer le prince... Allons y.
Gloria la regardait faire son monologue ne sachant quoi lui répondre. Ses yeux ne quittait pas le visage de Marilou sur lequel elle ne pouvait lire ni tristesse ni joie, ni peur ni courage, c'était simplement indescriptible et cela la déstabilisé.
Marilou s'arrêta sur le pas de la porte et se retourna vers elle pour l'interroger du regard, Gloria repris ses esprits et cessa de réfléchir.
Gloria : Oui, suis moi.

Le roi quant à lui, essayait de parler avec la reine.

La reine : Ça y est hein ? C'est aujourd'hui ?!
Le roi : Oui, en effet... Est ce que ce serait trop demander que de voir ne serait ce qu'un petit signe d'espoir ? Je sais combien votre déception était grande quand après maintes et maintes essaies nous avons échoué à le ramener mais rien qu'une fois, je vous demande de faire confiance à cette enfant. Elle pourrait être notre dernière chance
Clémence : Comment voulez vous que j'aie confiance en cette enfant si vous même n'avez pas confiance en elle ?
Le roi : Je me méfie, c'est différent. Si elle a vraiment des pouvoirs extraordinaires qui sait ce qu'elle pourrait devenir si jamais elle était loin de nous ? Elle pourrait passer dans le camps ennemi et nous serions anéanti. Je dois tout faire pour la rallier à notre cause c'est mon devoir en tant que roi.
Clémence : Et c'était aussi ton devoir de protéger ton fils en tant que roi. Tout ce qui arrive est de ta faute, tu es terrifié par les sorciers au points de les réduire à l'esclavage. Si tu avais signé un pacte permettant de faire régner la paix comme ton père l'avait fait avant toi, Ernest n'aurait jamais été en danger
Le roi : Cela suffit, j'ai fait ce qui me semblait être juste
Clémence : Juste ? Juste pour qui ?
Le roi : Je ne regrette pas ce que j'ai fait car je l'ai fait pour vous protéger vous et mon royaume alors que vous, vous rejettez votre fille dans ses moments difficiles pour je ne sais qu'elle raison. Vous êtes faible, vous êtes tous faibles alors je ne m'attends pas à ce que vous compreniez mes décisions mais ne vous avisez jamais de remettre en cause mon sens de la responsabilité.
Clémence : Je ne la rejette pas
Le roi : Vraiment ? C'était quand la dernière fois que vous lu avez parlé comme une mère parlerai à sa fille ? Depuis cette instant, vous êtes amère avec tout le monde et surtout avec Queen, elle aussi a perdu un frère je vous signale
Le roi parlait en criant alors que Clémence détournait le regard
Le roi : Alors je vous prierai de vous contrôler un peu plus et de vous réjouir de voir votre roi donner corps et âme pour vous ramener votre fils.

Le roi venait de finir son monologue quand Marilou entra dans la pièce.

Cette fois ci, la reine resta silencieuse aux salutations de Marilou, le roi lui affichait un soutire nerveux sur don visage ce que Marilou remarqua et tourna sa tête vers Gloria qui essayait de la rassurer en lui faisant signe de la tête. Elle posa de nouveau son regard sur le roi en se redressant.
Le roi : Avez vous bien dormi très chère ?
Marilou : Oui votre majesté, j'avais je n'avais dormi fans un lit aussi doux et grand que celui ci
Le roi : Tant mieux, nous ferons tout pour agrémenter votre séjour ici croyez le bien
Marilou : Je vous en suis très reconnaissante mon roi.
La reine se leva et sans les aviser se dirigeait vers un couloir, le roi la considéra un moment et s'empressa de dire
Le roi : Vous vous sentez prête ? Aujourd'hui c'est le grand jour
Marilou hocha simplement la tête en guise de réponse
Le roi : Bien alors suivez nous
Le roi accompagnait ses mots d'un geste de la main invitant à Marilou de prendre cette direction, elle le suivait de près, Gloria et Dame gloria également était derrière elle ainsi que d'autres personnes qu'elle n'avait jamais vu dans le château.
Personne ne parlait et le silence qui régnait était menaçant, le roi tourna enfin à sa gauche et entra dans une immense pièce peinte toute en blanc et doré, l'atmosphère était apaisant et les couleurs chaleureux rendaient les lieux plaisant.
Marilou roula des yeux sans prêter attention au lit qui se trouvait au milieu de la pièce couvert d'un drap blanc près duquel se tenait la reine et le roi. Tous les autres s'arrêtaient après la porte et se contentaient d'observer.
Marilou regarda engin devant elle et vit le roi qui lui faisait signe d'avancer vers lui.
La reine se mis sur le lit et tenait une main, celle de son fils.
Marilou avançait lentement découvrant ainsi le visage blanc du prince et ses cheveux blancs, les yeux fermés il semblait sourire, comme s'il était endormi et faisait un agréable rêve. Marilou s'arrêta devant son visage et tendit sa main pour caresser la peau du prince. La reine l'observait guettant le moindre geste de la jeune fille. Elle rétorqua à Marilou qui caressait les joues froides d'Ernest
La reine : Sa peau est toute blanche et froide n'est ce pas ? C'est ainsi depuis ce fameux jour.
Marilou regarda la reine puis pris la main du prince délicatement.
La reine : Regarde son visage, on dirait qu'il sourit
Marilou : Oui, peut être qu'il fait un rêve où il vous voit, vous sa famille et qu'il est heureux.
La reine : Si seulement c'était vrai
Marilou regardait fixement le visage du prince, alors qu'elle tenait sa main, une sensation de chaleur lui parvient mais avant qu'elle ne puisse réagir, elle fût comme forcée de fermer les yeux et eut une vision.
La reine l'avait remarqué et la fixait. Dame Gloria se rapprocha et s'agenouilla devant Marilou, le roi semblait perdu et se contentait de les observer.
Marilou rouvrit les yeux essoufflée, elle regarda le roi, Dame Gloria et la reine à tour de rôle avant de demander.
Marilou : Il y avait quelque chose près de lui à l'endroit où il a été trouvé
Le roi et la reine se regardaient puis posèrent leurs yeux sur Marilou
La reine : Oui, c'était... C'était
Marilou : Une bague
La reine : Oui, comment vous le savez ?
Marilou : Je l'ai vu, j'ai eu une vision
Dame Gloria : C'était donc ça
Le roi : Qu'avez vous vu ?
Dame Gloria : Peu importe, ou est elle cette bague ?
Le roi fouilla un peu dans sa poche et sorti la bague et la tendit à Marilou.
Le roi : La voici, c'était celle de mon fils... C'est celle de mon fils, il y tient énormément
La reine : C'est moi qui le lui ai offert pour ses 18 ans, je lui ai dit que c'était une bague magique et que tant qu'il le gardait, je serai toujours avec lui et je répondrai toujours à son appel où qu'il soit.