Chapitre 17

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Gordon ouvrit les yeux, ses mains cessèrent de bouger et l'eau retomba dans le récipient. Un sourire satisfait se dessina sur son visage alors qu'il observait Marilou, attendant avec anticipation sa réaction.
  Gordon : À vous l'honneur.
  Marilou hocha la tête, un mélange de nervosité et de détermination dans le regard.
  Marilou : Je veux bien mais comment ? Je dois avouer que vous êtes très fort mais malheureusement je ne suis pas certaine de pouvoir le faire.
  Gordon : Vraiment ? Fort vous dites ? Même les enfants de 8 ans savent le faire.
  Marilou rougit légèrement, gênée par cette remarque, mais se ressaisit rapidement. Elle s'approcha du récipient avec détermination.
  Marilou : Donc ça m'a l'air facile, je vais commencer par me vider la tête se disait-elle.
  Elle ferma les yeux, inspirant profondément pour calmer ses pensées turbulentes. Gordon et Laurel observaient en silence, laissant Marilou se concentrer.
  Ses mains tremblaient légèrement lorsqu'elle commença à imiter les gestes que Gordon lui avait enseignés. Au début, rien ne semblait se produire. L'eau restait immobile dans la bassine, reflet de son propre doute. Marilou sentit une vague de frustration l'envahir, mais elle se rappela les encouragements de Gordon.
  Gordon : Concentre-toi. Ressens l'eau, deviens l'eau.
  Elle essaya à nouveau, cette fois avec plus de détermination. Petit à petit, elle ressentit une connexion se former entre elle et l'élément liquide. Ses mouvements devinrent plus fluides, ses pensées plus claires. Un frémissement parcourut l'eau dans la bassine, réagissant à sa volonté grandissante.
  Un sourire timide apparut sur le visage de Marilou alors que l'eau commençait à suivre ses gestes, s'élevant lentement au-dessus du récipient. Sa concentration était totale, ses mains devenues des extensions de son esprit.
  Marilou : Je... je l'ai fait !
  Gordon et Laurel échangèrent un regard complice, fier des progrès de Marilou.
  Gordon : Excellent, Marilou ! Tu vois, ce n'était pas si difficile. Il faut juste de la concentration et de la confiance en toi.
  Laurel : Impressionnant, Marilou. Tu progresses rapidement. Mais souviens-toi, ce n'est que le début. Il te reste encore beaucoup à apprendre et à maîtriser.
  Marilou : Merci, Laurel. Merci, Gordon. Je suis prête pour la suite.
  Gordon prit alors la parole, conscient que chaque étape de l'apprentissage de Marilou était cruciale pour son développement.
  Gordon : Bien. Pour la prochaine leçon, nous travaillerons sur la maîtrise des éléments. Tu devras apprendre à manipuler non seulement l'eau, mais aussi le feu, la terre et l'air. C'est une étape cruciale pour ton développement.
  Marilou acquiesça, prête à relever ce nouveau défi. Marcelus fit son entrée à ce moment-là, apportant un sac rempli d'herbes et de pierres, éléments nécessaires pour les exercices à venir.
  Marcelus : Magnifique, je vois que tu apprends vite en plus d'être mignonne, voici les éléments dont tu auras besoin pour tes prochains exercices. Utilise-les avec soin et prudence.
  Marilou prit le sac avec détermination, consciente que chaque pas la rapprochait un peu plus de son objectif, même si le chemin était semé d'embûches.
  Marilou : Merci, Marcelus. Je ferai de mon mieux.
  Marcelus : Nous le savons, Marilou. Nous croyons en toi.
  Gordon posa une main encourageante sur l'épaule de Marilou.
  Gordon : Pas de pression. Laisse la magie circuler en toi, ferme les yeux et pense simplement à l'immensité de tes pouvoirs, tu es capable de le faire.
  Marilou ferma les yeux une nouvelle fois, inspirant profondément. Elle se préparait mentalement pour les défis à venir, déterminée à maîtriser non seulement l'eau, mais aussi les autres éléments.
 

  Pendant ce temps, au palais, Clémence continuait de jouer son rôle de reine avec dévotion, bien que son esprit fût tourmenté par les révélations troublantes de la nuit précédente. Elle savait maintenant qu'elle devait agir pour protéger son fils, mais elle se demandait encore comment s'y prendre sans éveiller les soupçons du roi, qui la surveillait de près.
  Clémence : Il faut que je trouve un moyen de protéger mon fils. Mais comment ? Qui peut m'aider ?
  Les paroles d'une amie de longue date,Cressida , une guérisseuse sage vivant dans les bois, résonnaient dans son esprit. Cette amie avait toujours été dotée d'une sagesse profonde et d'un savoir mystique. Peut-être pourrait-elle l'aider à sauver son fils et à déjouer les plans perfides du roi.
  Clémence : Oui, c'est cela. Je dois aller la voir. Mais comment quitter le palais sans éveiller les soupçons ?
  Elle réfléchit intensément, élaborant un plan minutieux pour s'échapper du palais sans attirer l'attention. Chaque détail devait être soigneusement planifié pour assurer sa sécurité et celle de son fils.
  Un soir, alors que le palais sombrait dans le silence nocturne, Clémence attendit patiemment que tous soient plongés dans le sommeil. Revêtant des vêtements simples et une cape sombre, elle prit une petite bourse contenant quelques provisions essentielles et s'éclipsa de sa chambre royale.
  Les gardes, habitués à la présence discrète de la reine, ne soupçonnèrent rien alors qu'elle se faufilait habilement à travers les couloirs silencieux du palais. Chaque pas était calculé, chaque mouvement guidé par une détermination inébranlable.
  Elle atteignit enfin les portes principales du palais, où un garde fidèle, Silas, l'attendait avec prévenance.
  Silas : Votre Majesté, voici ce dont vous aurez besoin pour votre voyage.
  Il lui tendit une petite bourse contenant de l'argent et quelques provisions supplémentaires.
  Clémence : Merci, Silas. Soyez prudents.
  Elle prit la bourse avec reconnaissance, sachant qu'elle pouvait compter sur ce garde loyal. Sans perdre de temps, elle franchit les portes du palais et s'engagea dans la nuit étoilée qui enveloppait les jardins royaux.
  Le chemin jusqu'à la lisière de la forêt interdite fut long et périlleux. Clémence devait éviter les patrouilles du roi et les regards indiscrets. Chaque bruit de feuillage faisait battre son cœur un peu plus fort, mais sa détermination ne fléchissait pas.
  Après des heures de marche silencieuse, elle parvint enfin à une clairière isolée, où une humble cabane se dressait parmi les arbres majestueux. Cette cabane était le refuge de son amie d'enfance, Ysabeau, une guérisseuse respectée pour ses connaissances des plantes et des secrets anciens.
  À l'entrée de la cabane, Cressida, une silhouette familière dans l'ombre du crépuscule, attendait avec une expression mêlée de surprise et de préoccupation.
  Cressida  : Clémence, que fais-tu ici à une heure pareille ? Qu'est-ce qui t'amène à ma porte ?
  Clémence s'approcha rapidement, les yeux brillants d'une lueur déterminée.
  Clémence : Cressida, j'ai besoin de ton aide. Mon fils est en danger, et je crains pour sa vie.
  Cressida  accueillit Clémence dans ses bras, sentant toute la détresse qui émanait de son amie.
  Cressida  : Viens à l'intérieur, nous devons parler de tout cela.
  Clémence entra dans la cabane, un mélange de soulagement et d'anxiété dans le cœur. Chaque minute passée loin du palais augmentait le risque, mais elle savait que c'était le prix à payer pour assurer la survie de son fils, du moins elle le croyait.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 15 ⏰

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