Chapitre 8

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Le cœur battant, je me sentais comme une éponge absorbant chaque mot de Chiharu. Il parle d'une personne spéciale, et tout en l'écoutant, une idée improbable me traversa l'esprit. Des cheveux souples, des yeux intrigants... pourrait-il vraiment parler de moi ? Non, non, Akemi, ressaisis-toi. Je me disais que je ne pouvais pas me laisser emporter par trop d'espoir. Il fallait que j'écoute jusqu'au bout. Les sentiments que j'avais pour lui étaient réels, mais cela ne signifiait pas qu'il ressentait la même chose.

Chiharu : Tu sais, cette personne a toujours été précieuse pour moi. Pour lui avouer mon amour, je voulais lui offrir un cadeau. Mais comment dire, ça fait des années qu'on s'était séparés, et on vient juste de se retrouver. Je ne sais pas quoi lui offrir... Quels bijoux aime-t-elle ? C'est pour ça que j'ai besoin de ton aide. Rhaa, désolé, je t'ennuie avec mes histoires d'adulte.

Mon cœur se serra en entendant ses mots. Non, au contraire, j'espérais pouvoir être celle qui te rendrait aussi heureux. L'espoir commençait à naître en moi, comme une petite flamme vacillante. Peut-être y avait-il une chance, même minuscule, d'être enfin aimée, de trouver quelqu'un avec qui je pourrais être heureuse. Cette pensée me donna du courage, et je me dis que je devais être forte et positive

Akemi : Non, non, pas du tout ! (Je secouai la tête pour chasser mes pensées. Je ne voulais pas me laisser emporter par la confusion.) J'étais en train de réfléchir à qui pourrait être cette heureuse élue.

Chiharu : Tu veux vraiment le savoir ? (Il commença à rougir, son visage se teintant d'une teinte rougeâtre qui me fit sourire malgré moi.) J'ai vraiment honte de te le dire.

Chiharu : Ok, je vais te le dire, mais pas un mot à personne

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Chiharu : Ok, je vais te le dire, mais pas un mot à personne.

Akemi : Promis. (Je sentais mon cœur battre plus fort, l'anticipation me serrant les nerfs.)

Chiharu : C'est... ta sœur. (Il chuchota, une note de tendresse dans sa voix.)

À cet instant, mon monde s'effondra

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À cet instant, mon monde s'effondra. Ce n'était pas moi qu'il aimait, mais ma sœur. La réalité me frappa de plein fouet, me laissant pétrifiée sur place. Mon cœur se brisa en mille morceaux. Une vague de désespoir et de chagrin envahit mon esprit.

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