Chapitre 22

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TW : Ce chapitre peut contenir certaines scènes qui peuvent heurter la sensibilité des lecteur·trices ⚠️📖💔



Akemi:(essayant de sourire malgré tout, le cœur battant)Je te promets, Shun, je vais tout t'expliquer. Mais là, il faut qu'on retourne dans notre classe, notre pause est finie et il faut qu'on reprenne le service.

Shun:(avec une intensité dans le regard)Il vaut mieux que tu ne me caches rien cette fois, ou sinon...

Je frémis à ses mots. La tension entre nous est palpable, mais je sais qu'il s'inquiète pour moi.

Akemi:(prenant doucement la main de Shun)Je te le promets, je ne vais pas m'enfuir cette fois. De toute façon, maintenant, je commence à te connaître, et je sais que tu ne te calmeras pas tant que tu n'auras pas de réponses.(Je commence à rire, mais le son est teinté de tristesse.)

🌸🌸🌸🌸🌸

Plus tard dans la journée, alors que nous nous retrouvons seuls, je sais qu'il est temps de révéler la vérité à Shun. La nervosité me ronge, mais il faut que je lui parle de Reiji, de la rupture qui a changé ma vie et de cette cicatrice qui, bien qu'invisible sous le maquillage, témoigne de mon passé douloureux.

Akemi:(d'une voix tremblante) Le garçon de ce matin... C'était mon ex-fiancé. Nous étions fiancés par nos familles respectives, mais...

Je m'arrête, prenant une grande inspiration pour rassembler mon courage, puis je dévoile lentement mon bras gauche, en retirant délicatement le maquillage qui dissimulait la cicatrice. Une fois exposée, la marque apparaît clairement, comme un cri silencieux sur ma peau.

Akemi:Il m'a... marquée comme sa propriété. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais il a toujours été obsédé par moi. Il voulait me contrôler, comme si j'étais une marionnette. Je me rappelle très bien du jour où il m'a marquée.

Cela fait quatre ans. Ce jour-là, je devais me rendre chez les Miyamoto pour une rencontre. C'était ma première et dernière sortie avant de commencer le lycée. Alors que je marchais vers l'hôtel où nous devions nous retrouver, je bousculai un garçon sans faire exprès. Il fit tomber un porte-clés avec un ballon de basket accroché. J'ai couru pour lui rendre, et je me souviens avoir souri par réflexe, gênée. Ce que je ne savais pas, c'est que Reiji m'avait vue discuter avec lui.

Alors que je montais à l'étage dans la chambre où la rencontre devait avoir lieu, je me faisais attraper le bras. Je voulais crier, mais on m'en empêcha. On m'a jetée sur un lit, et quand j'ai essayé de me lever, mes mains étaient liées. C'était Reiji qui se tenait au-dessus de moi. Il avait utilisé du ruban adhésif pour me coller la bouche, et la peur m'a paralysée. Je me souviens de son regard, froid et brillant, et de son rire qui résonnait comme un écho sinistre.

Flashback :

La pièce est plongée dans l'obscurité, seule une lumière faible filtre à travers les rideaux. Je me trouve sur le lit, le cœur battant à tout rompre. Mes mains sont ligotées, et je suis incapable de bouger. La panique s'installe, et je sens le désespoir m'envahir.

Reiji se tient au-dessus de moi, son sourire déformé par une sorte de plaisir malveillant. Ses yeux brillent d'une lueur frénétique, un mélange de désir et de pouvoir. C'est un regard qui semble s'alimenter de ma peur.

Reiji:(s'approchant lentement, sa voix douce mais teintée de menace)Ma chère Akemi, ne t'inquiète pas... Je ne suis pas un monstre.(Il caresse ma joue, et je frémis sous son toucher.)Je vais te montrer combien tu m'appartiens.

La Fleur ÉternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant