Ça y est ! Elle avait peur! Elle avait si tellement peur qu'elle avait hurler comme une folle ou peut être comme ses filles affolées qu'on voit dans les films d'horreurs... Blue s'était jeter sur le sol les mains dans les yeux hurlant comme une gamine, pourtant elle n'arrivait pas à se calmer, elle avait l'impression que la voix qui lui avait parler quelque minutes plus tôt, était tout près d'elle .... très très proches.
-- Je vois... Entendit elle, assez proche d'elle.
--Qui.... Qui êtes vous? Que me voulez vous ? Vous n'êtes pas Mr Anthony, que faites vous chez lui?
La personne resta silencieux, puis l'instant après les lumières de la pièce s'ouvrient lui rendant la vue flou. Quand elle pu enfin s'adapter à l'éclairage, elle ouvrit les yeux. La première chose qu'elle remarqua, ce sont des pieds. Des souliers noirs.... puis elle releva la tête doucement, elle identifia une chaise roulante.... Donc la personne qui était ici avec elle n'était pas Anthony... Mais qui ? Quand elle croisa enfin le regard de celui qui était devant elle, elle recula aussitôt. Le diable. C'est la seule manière qu'elle avait pour le décrire. Le diable était beau, si beau que même sa beauté et son regard perçant l'interdisait d'approcher. Ses aigres noirs la fixaient comme si elle était une cinglée qui avait pénétré la maison de quelqu'un en se fesant passer pour la victime.
--Qui... Qui êtes vous?
--C'est la question que j'aimerais vous posez.
La dureté avec laquelle il s'exprimait accompagner de son accent la fesait frémir... De toute sa vie elle n'avait jamais eu aussi peur. Sa présence avec lui ne lui aspirait pas confiance, et ce parfum.... Ce parfum? Le même parfum qu'elle avait crû..... Oh bordel.
--Merde. Lâcha t'elle.
-- C'est exactement le nom du pétrin dans lequelle vous vous êtes fourez.
Elle frémit.
Seigneur faite qu'il ne parle plus... supplia t'elle intérieurement car elle avait beaucoup plus peur de la voix que du regard pénétrant qu'il lui lançait.
-- Je ... Je crois que je... À vrai dire ... je me suis trompé ... je crois que je ne suis pas ... euh... enfin ... j'ai pas frappé à la bonne porte.... pourtant.. c'était la 365.... je... je ne suis pas dans la bonne chambre... désolé de vous,.. enfin... de vous avoir.. humm importuner. Bafoullia la jeune femme en prenant ses jambes à son cou.
Elle traversa le hall avec une vitesse auquelle elle fut elle même étonnée. Quand elle tenta d'ouvrir la porte, celle ci semblait fermer. A clé en plus. Elle fit volte face et croisa ce même regard... Qui se déplaçait dans sa chaise roulante orthopédique. Il tenait dans ses mains une télécommande qui semblait être la seul clé pour ouvrir la grande porte.
--Je.. pouvez vous... Ouvrir la porte je désire m'en aller. Dit elle sans bouger d'un pouce.
Silence.
Il ne répondait pas, mais il la regardait comme s'il essayait de comprendre qui elle était.
-- Vous vous appelez comment? Demanda t'il ignorant ses supplications.
Blue ne répondit pas. Ou peut être elle avait oublier en l'espace de cet instant son nom. Quoi ?
--Je... je veux partir. Lâcha t'elle en tournant encore et encore la béquille de la porte. Ouvrez moi cette putain de porte!!
La porte s'ouvrit brusquement et Blue faillit tomber quand deux bras la rattrapa. Mr Anthony! Elle souffla de soulagement.
--Mr.. Anthony!
Elle fût si heureuse qu'elle le prend dans ses bras, se rendant comptes de son geste elle s'écarta en s'excusant.
-- Tout va bien? On dirait que vous aviez vue un monstre ?
Oh oui elle en avait vu un.
--Il... il est dans votre appartement....
Anthony arqua son sourcil.
-- Mon appartement ? Oh... ne vous inquiétez pas Miss Davis. Venez.
Anthony la soutena puis ils entrèrent. L'homme sur le fauteuil n'avait pas bougé, il avait vu la scène... et peut être qu'il avait aussi entendu quand elle avait confirmé qu'il était un monstre.
-- Bonsoir mon frère.
Frère ? Blue regarda Anthony s'approcher du monstre, puis quand il porta son attention à elle, elle vit tout la ressemblance. Oh mon Dieu. Sa bouche formait le O parfait, elle mit les mains sur celle ci pour étouffer les bruits.
-- Blue, je te présente Christian Reed, l'aîné de la famille.
Elle restait muette.
-- Je vois que votre rencontre n'a pas été... courtoise.. Tu as effrayer Blue, Christian?
Le dénommé Christian ne répondit pas.
--J'ignorais que c'était votre frère... il...
--Pas besoin de t'excuser Blue, mon grand frère n'est pas très.... accueillant il y a un certain temps.... Voici Blue Davis, l'infirmière qui prendra soin de toi pendant ta période de rééducation.
Christian Reed lança un regard noir à son frère, qui lui offrit son plus beau sourire en guise de réponse.
-- On n'avait pourtant été clair là dessus. Dit il froidement en la toisant du regard.
-- Oui, mais j'ai décidé de faire autrement.
-- Je n'ai pas besoin que l'on s'occupe de moi, je peux me débrouillé seul.
Mais qui était cet homme! Il est odieux.
-- Je n'en doute absolument pas. Lâcha t'elle.
Les deux frères portèrent leurs regards sur elle. Elle la boucle sur le champ.
--Qui s'est chargé de la recrutée? Demanda Christian dans une langue dont il était sur que la jeune femme n'allait rien comprendre.
--Là n'est pas la question, tu dois avoir quelqu'un avec toi ce n'est que pour un mois,
--J'avais formellement interdit de me procurer une .... femme à tout faire.
--Chris...
-- Je ne suis pas une femme à tout faire, je suis une infirmière et j'ai un diplôme pour ça avec mention excellent, Sachez Mr Reed que moi Blue, je ne laisse pas humilier par des gens comme vous et parlez dans une autre langue est absurde car je parle moi aussi l'Italien et même le grec.
Furieuse, Blue quitta la pièce en furie, elle entendait la voix d'Anthony qui essayait de l'arrêté.
-- Blue, attendez !
-- Je suis vraiment désolé Mr Anthony, mais votre frère en plus d'avoir cet air d'homme sauvage, il est odieux et hyper autoritaire, cela ne marchera pas avec moi.
-- Je sais, mais il n'est pas comme ça tout le temps, donnez lui du temps, vous venez vous même de voir dans quel état il était.... Cela peut changer le comportement d'une personne vous savez ? Vous avez besoin de ce travail, et j'ai besoin de vous auprès de mon frère, c'est tout ce que je vous demande... Vous aurez exactement la somme que vous voudriez. Demandez tout simplement. Réfléchissez, et j'attendrais votre réponse lundi matin à 8h30. Conclut t'il en retournant dans l'immeuble.
La somme qu'elle voulait? Il était donc prêt à payer n'importe qu'elle prix pour son frère? Ce frère qui sans doute est denoué de coeur?
-- Et Bien visiblement tu sers enfin à quelque chose....
