FR - Et si un jour vous vous retrouvez dans un monde où le stresse, la trahison, l'angoisse, et le meurtre rythme votre quotidien ?
Vous suivrez le périple que Yumi, 19 ans passionnée de médecine, vivra. Le passé qu'elle avait refoulés en elle semb...
Il enlève son objet froid de mon dos. J'entend ces roulettes glissées sur le parquet de cette pièce. Je tourne ma tête vers lui, sans que mon corps ait la décence de bouger. Je le vois prendre un bandage et un désinfectant dans le placard. En se tournant, ces yeux en amandes, me prennent en flagrant délit à l'observer. Son regard sombre et fatigué lui donne un air mystérieux.
Je n'avais qu'une envie, le découvrir. Sa carapace et son air "je sais tout" me laisse dubitative. C'est certain qu'il cache quelque chose, sous cette montagne de confiance et d'insolence.
Je coupe ce moment de quelques secondes en jetant mon regard plus bas, sa veste Nike légèrement ouvertes laisse voir le début de ses pecs. Sa peau blanche et son torse nu m'attendrissent. Toutes ces pensés fusent dans ma tête en quelques secondes.
Je détourne mon regard et lâche mes cheveux en arrière. Je peux maintenant tenir mon maillot à deux mains. Le bruit des roulettes m'indique qu'il se rapproche de son emplacement d'avant. Il se met debout et applique le désinfectant avec délicatesse sur ma blessure. Malgré le bon moment que nous passons, je ne peux me retenir d'émettre un petit cri de douleur. La sensation de brûlure était trop forte, ils ont dû salement m'amocher.
Chishiya : Si je ne le fais pas. Tu auras encore plus mal par la suite.
Sa voix rauque me laisse entendre des paroles gentilles. Je ne répond pas à sa remarque, mon visage reste neutre. Après tout il est comme ça aussi. Il finit d'appliquer le désinfectant, quelle joie. Il prend mon cou pour m'indiquer la meilleure position de tête pour colloquer le bandage.
Sa main chaud et ces doigts lourds, font une grande partie de mon cou. Il pousse ma tête légèrement vers la droite. Je me sens très mal à l'aise, maintenant qu'il est debout, de tenir mon maillot. Je ne peux pas l'interrompre mais je sens que ma poitrine est trop apparente.
Yumi : Est-ce que je peux renouer mon maillot ?
Chishiya : Bien sûr mais je ne peux pas lâcher ce que je fais, sinon tout le bandage se décrochera et je devrais gaspiller parce que y a déjà ton sang dessus.
Je glisse mes mains derrière mon dos. Je sens qu'il s'incline vers l'arrière pour ne pas voir. Malgré mes efforts pour ne pas le toucher. Son corps me surprend, je n'avais pas conscience qu'il était aussi proche.
Mes joues deviennent rouges, je prie pour que mes mains ne fassent pas n'importe quoi. Je noue mon maillot de bain d'un nœud très fort. Quand il voit la manière excessive dont je le noue. Il souffle du nez.
Chishiya : Si tu attaches encore plus, tu vas couper ta circulation sanguine.
Yumi : Par précaution
Chishiya : Tu peux toujours prendre une veste.
Yumi : Pour qu'elle soit moche comme la tienne. Non merci.
Chishiya : Ton maillot n'est pas mieux, c'est pas parce que c'est de marque que c'est forcément beau. Il ressemble a un chiffon.
Yumi : Vous les garçons vous connaissez rien à la mode.
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