10 : 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘴-𝘵𝘶 ?

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pdv : asukah yumi 

Je m'apaise tout doucement, je n'avais pas émis l'hypothèse que ce jeu pouvait me faire commettre des meurtres. Pourquoi est-ce que j'ai regardé ma blessure de merde ? Je m'en veux terriblement, je veux seulement chassé ces pensées qui m'emprisonne. Je me tourne vers la fenêtre, les gouttes d'eau me surprennent. Elles arrivent de plus en plus nombreuses sur la vitre, je pose ma tête sur celle-ci.

La vitre est froide et le bruit du moteur de la limousine retentit dans mon crâne. J'observe le paysage dehors illuminer par les lampadaires encore allumés dans les rues. Les bâtiments défilent devant mes yeux à toute vitesse. Je ne sens plus la jambe de Chishiya, il la décoller. Ca signifie qu'il s'en ait rendu compte, et sait que je ne l'ai pas fait à sa place.

Imagine si il croit que je l'ai fait exprès, ou que j'aimais ça. J'aimais bien c'est vrai, mais je ne veux pas qu'il le sache, c'est la honte. Mes pensées commencent déjà à partir plus loin que je ne le veux. L'inspiration forte que je prend se fait entendre dans la voiture, ce qui fait arrêter la conversation de Usagi et Arisu. Je n'enlève pas mon regard de la fenêtre pour autant.

Usagi : Ça va Yumi ?

Je vois son visage bienveillant et débordant de gentillesse. Je ne peux m'empêcher de sourire à son expression mignonne et rempli de compassion pour moi. Quant au géni à côté de moi, il reste le visage plonger sur le décor que lui offre les rues de Tokyo.

Yumi : T'inquiète pas ça va, tu sais combien de jour de visa on a eu ? J'ai pas fais attention.

Usagi : 2 semaines je crois.

Yumi : QUOI, je parle très fort sans m'en rendre compte ce qui fait le blond me regarder de travers, c'est long qu'est-ce qu'on va faire tout ce temps ? dis-je en parlant moins fort

Pourquoi est-ce que je m'inquiète de la durée, justement c'est bien on a plus de temps de repos. Alors pourquoi ça ne me rend pas si heureuse que ça ? Est-ce que je prend goût à ces jeux tous plus fou les uns que les autres ?

Arisu : Bah pour commencer tu vas soigner ton épaule en sang que tu essayes de cacher depuis qu'on est rentrés dans la voiture.

Chishiya tourne brusquement la tête vers moi, sa réaction me fait le regarder. Ses sourcils sont froncé et son regard sur mon épaule avec du sang séché. Je cache ma blessure avec ma main et regarde Arisu.

Yumi : T'inquiète c'est rien de grave.

Je ressens le regard de Chishiya sur moi. Il a l'air d'oublier que lui aussi à la main en sang, pourtant je ne le regarde pas avec insistance. Peut-être que je devrais ? La voiture s'arrête et le chapelier ouvre la portière. Nous sortons de la voiture, un par un. Le chapelier nous offre un grand sourire une fois tout le monde descendu.

Le chapelier : Je suis ravi que vous soyez tous en vie et avec aucune égratignure, ça doit être ça oue, je voudrais récupérer la carte que vous avez remportés.

Arisu lui tend le 6 de pique, il l'accepte et nous sourit. Je me demande bien ce qu'il faisait pendant que nous étions à deux doigt de mourir par sa faute. Je me contiens de l'insulter, je trace vers ma chambre sans parler à personne.

Ma chambre est mon monde à moi, un vent léger me traverse le visage quand j'entre. Je remarque que la fenêtre est ouverte. J'ouvre les rideaux et je ferme la fenêtre. Je regarde à travers celle-ci, la vue, j'aime beaucoup regarder Tokyo et les espaces qui m'entourent. J'appuie mon épaule ouverte sur le mur, et je saute de douleur au contact de celui-ci.

J'avais oublier ma blessure, je dois aller à l'infirmerie soignée tout ça. Je change mes habits en mettant mon pyjama confortable et chaud que j'avais laissé dans la salle de bain (le même que la dernière fois). Quand j'ouvre la pharmacie de ma salle de bain, je vois de nombreuses choses dont du parfum. Je le prend et le sent en mettant quelques jets sur mon poignet, se propage une odeur vanillée avec une touche florale, je l'adore. Il y a vraiment de tout ici, mais je préfère aller me soigner.

𝐔𝐧𝐟𝐨𝐫𝐠𝐞𝐭𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant