Chapitre VIII

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🎵 Olivia Newton-John - Physical 🎵


~ 28 septembre 2018 ~


Point de vue de Gianna

4h35

J'ai passé les quatre derniers jours à lire et à revoir mes techniques, opérer me manque et en dehors des entraînements avec Wanda, je n'ai pas grand-chose à faire. Je n'arrête pas de penser à ce que j'ai fait l'autre jour. Je ne contrôlais plus rien et j'ai préféré sortir pour ne faire de mal à personne, mais je n'aurais pas dû partir comme une voleuse, Nat est venue me voir après que je sois sorti et elle m'a expliqué que Bucky se sentait vraiment mal après mon départ précipité et qu'il s'était enfermé dans sa chambre. Je ne l'ai pas recroisé depuis, mais Steve m'a prévenu qu'il allait bien. Je n'arrive pas à fermer l'œil et décide d'aller chercher un verre d'eau dans la cuisine. En sortant, j'entends des cris, presque des gémissements de torture, provenant de la chambre de Bucky. J'hésite, mais je finis par toqué. Les gémissements ne tarissent pas et je décide d'entrer tout de même. Le brun se tourne et se retourne dans son lit, il est comme en transe, il fait un cauchemar et murmure des mots qui semblent être du russe.

— Bucky, tu fais un cauchemar. Réveille-toi.

Je m'approche de lui et j'ai un mouvement de recul avant de poser ma main sur son front. Il se redresse immédiatement, laissant apparaître son torse nu et son bras en métal. Il me regarde dans les yeux, avec un regard empli de larmes.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Tu faisais un cauchemar et je t'ai entendu, tout va bien ? dis-je en posant ma main sur son épaule.

— Oui, mais toi, tes yeux, ils deviennent bleus.

— Tu mens Bucky, je le sais parce que tu as froncé les sourcils de la même façon quand Steve t'as demandé si ça allait. C'est normal de ne pas toujours aller bien. Et puis pour mes yeux, c'est sûrement à cause de mes pouvoirs. Je ressens ta tristesse, désolée. Je retire ma main de son épaule et m'assois sur le lit en face de lui. Tu sais, quand je fais des cauchemars, j'aime bien prendre un café chaud et me changer les idées en lisant. Ça te tente ?

— Euh... Oui... Oui, j'aimerais bien.

— Parfait, je vais chercher mon livre et le café et je te rejoins.

Je descends à la cuisine chercher un thermos de café et je remonte dans la chambre de Bucky après avoir pris un livre dans ma chambre.

— Le café de sa majesté est servi.

Bucky laisse apparaître un très léger sourire en coin et je m'installe à côté de lui, collé à la tête de lit. Je lui tends son café et je bois en silence avec mon livre de médecine entre les jambes, mais une question me taraude l'esprit.

— Je peux le toucher ? demandais-je spontanément, surprenant ainsi Bucky. Oh, pardon, c'est déplacé, tu n'aimes sûrement pas qu'on te touche, pardon.

— Tu parles de mon bras ?

— Oui désolée, c'est que c'est fascinant la façon dont il est implanté, il est relié à des terminaisons musculaires et en même temps... Pardon, je parle trop, je dois t'ennuyer avec mes histoires...

— Non, ne t'excuse pas. D'habitude, les gens sont effrayés et dégoûtés. Je pensais que tu l'étais aussi après ce qu'il s'est passé avant-hier. Je n'ai pas l'habitude qu'on me demande ça, mais oui tu peux.

L'explosion d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant