Chapitre IX

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🎵 Sleeping At Last - You Are Enough 🎵


~ 29 septembre 2018 ~


3h25

Bucky se tourne dans le lit et murmure légèrement. J'émerge de ma lecture et le regarde cauchemarder avant de poser ma main sur son épaule.

— Bucky, c'est un cauchemar, réveille-toi.

— Hет пожалуйста...

— Euh... Je ne parle pas russe moi.

Je le secoue légèrement et il ouvre les yeux avant de se redresser.

— Merde... Je suis désolé de t'avoir réveillé, dit-il les yeux vitreux.

— Ce n'est rien Bucky, je ne dormais pas de toute façon.

Des larmes s'échappent de ses yeux et il détourne le regard. Je tourne son visage avec mes doigts et essuie ses larmes.

— Ça va aller, James. Ça va s'arranger, tu verras.

Il me regarde les yeux grands ouverts et je le prends dans mes bras.

— Personne ne m'appelle James...

— Et bien maintenant, moi si.

Il sanglote quelques minutes et ça me brise le cœur. Je ressens ce qu'il éprouve et je laisse échapper une larme. Je sais que mes yeux sont devenus bleus, mais je les ferme pour qu'il ne se rende compte de rien et je passe ma main dans ses cheveux. Bucky, lui, resserre sa prise sur ma taille, avant de se calmer petit à petit. Je dépose mon livre et éteins la lampe de chevet.

— Merci... murmure t-il tellement bas qu'il est presque inaudible.

—— ○ ——

08h22

Je me réveille doucement, m'adaptant à la lumière qui passe à travers les stores. Bucky bougonne légèrement quand je bouge. Il a toujours un bras autour de ma taille ce qui me fait sourire.

— Bucky, debout paresseux. On a entraînement, aller.

— Pas aujourd'hui... Les autres sont en mission pour démanteler la base d'Hydra.

— Ah bon ? Mais pourquoi tu n'y es pas ? Et pourquoi ils ne m'ont pas prévenu hier après le film ?

— Stark ne veut pas de moi dans l'équipe, il a trop peur de ce que je pourrais faire et je ne sais pas pour toi Gianna, ils ne voulaient sûrement pas t'inquiéter.

— Ne m'appelle pas Gianna, il n'y a que mes parents qui m'appelaient comme ça et c'était toujours pour me passer un savon.

— Si tu m'appelles James, je t'appelle Gianna.

— Cruel jeu, mais OK. Bon, ils sont peut-être partis, mais j'ai faim.

Je me lève et il me suit. Nous nous dirigeons vers la cuisine où je commence à préparer le café, à sortir des œufs, du jus et des céréales pour le petit-déjeuner.

— Du café ?

— Oui, volontiers.

Je lui sers une tasse et il me remercie. Je pose également les deux bols de céréales, les assiettes avec les œufs, le pain toasté et les verres de jus d'orange.

L'explosion d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant