19:37, CELLULE, POSTE DE POLICE LOCAL, ESSEX, ROYAUME-UNI
"6 heures. J'étais évanoui six heures"
-Alors, qu'est-ce qu'on a là ? demanda un des deux gendarme en surpoid.
-Oh, mais qui vois-je ? Monsieur Bite-dans-cul ! déclara l'autre, plus âgé et plus maigre
-T'as qu'à te retourner, que j'puisse te la rentrer ! répondit Roman en souriant tant bien que mal.
Le policier se tût immédiatement, et l'autre (celui en surpoid) ouvrit la cellule.
-Qu'on te revoie plus ici, sinon c'est le tribunal, Bertson.
-Tu m'files un Doghnut ?
Le gendarme, rouge de colère, faillit saisir Roman, mais fût retenu par son collègue âgé.
-Il n'en vaux pas la peine.
Roman s'en alla alors, rentrant chez lui. Le lendemain, il allait voir son groupe pour planifier une revanche sur ces agresseurs.
3 Mai 2017, Essex, Angleterre, Royaume-Uni
6:00 du matin
Appartement de Roman
La nuit précédente, Roman Bertson avait fait un rêve très étrange.
Il rêvait qu'il était plongé dans le noir total et que plusieurs fois, une voix masculine très grave l'appelait.
"Sieur, sieur... ?"
En se retournant, il vit très brièvement un homme âgé lui tendre une sorte de couverture si dorée et lumineuse qu'elle aveuglait Roman, ce qui le réveilla exceptionnellement tôt.
"C'est quoi ce bordel ?"
Il se réveillait une fois de plus sur son "lit" qui était en fait un matelas très sale, sur lequel il avait passé de nombreuses nuits d'ébats.
Il se levait, se douchait, se brossait les dents, se décoiffait les cheveux, sans encore se raser, enfilait les même vêtements que la fois précédente, prit son téléphone portable ainsi qu'un pistolet sournoisement caché dans son blouson ainsi qu'un couteau, quant à lui à peine caché.
Il descendait les escaliers sales de son appartement, fit un sourire à une jeune prostituée, et allait rejoindre quelques membres de son groupe à quelques mètres, à pied évidemment.
Ils étaient tous assis sur des bancs dans un coin de rue, près d'un arbre situé au milieu de l'endroit, dont le sol était plat, propre et fait de plaques de goudrons rectangulaires collées ensembles, et de petites poubelles dans un quartier très peu fréquenté de la ville.
Il y avait en tout dix personnes, les cinq autres étant soit entrain de traînasser, soit en cellule, ou soit entrain d'avoir du plaisir calorique.
-Hé, tout le monde !
-Mais où t'étais, branleur ? commença un jeune d'origine arabe du nom de Jamal.
-Je m'emmerdais un peu chez les flics, comme d'hab...
-Et pas qu'un peu, en voyant ta gueule. répondit Lloris, le "chef" du groupe.
-T'as un souci ? Je me suis fait tabasser hier par le groupe à mon ex copine.
-Les salauds...dit-il en prenant un faux air désolé.
-Du coup, vous allez m'aider à prendre ma revanche sur ces loques.
-Ouais ouais, et on gagne quoi en échange ? demanda Wilson, un jeune délinquant fraîchement arrivé dans le groupe.
-Eh bah, ma copine m'a dit une fois quand on était ensemble qu'ils possédaient un emplacement remplis de véhicules volés de sport.
Ceci dit, tous ouvrirent la bouche, étonnés.
-On est sur le coup. dit Lloris, euphorique.
-Parfait. esquissa Roman avec un sourire satisfait, mais pas amical.
Tous les malfrats présents se levèrent, discutant entre eux, et suivirent Roman, qui avait miraculeusement l'adresse du repère de ses malfaiteurs dans son téléphone portable, dans une conversation avec son ancienne compagne, si l'on pouvait la définir comme tel.
Les évènements suivants se passèrent très vite.
Ils se rendirent au domicile des agresseurs, pistolets, couteaux, matraques et bouteilles d'alcool à la main. Les personnes aux alentours criaient, fuyaient, la scène faisant rire le petit groupe de malfrats. Ils marchaient, leurs pas écrasant plus d'une feuille morte, le long d'une allée. Etrangement, Roman ne voyait pas le bout de son chemin, voyant devant lui une sorte de lumière blanche masquée par un brouillard, comme si il se situait dans un tunnel dont le bout paraissait lointain.
Il n'entendait plus rien, tout devenait flou autour de lui. Mais il continuait à marcher normalement, le décor devant lui changeant totalement. Il tournait sa tête sur le côté, espérant voir un membre de son groupe batte de base-ball à la main. Mais à la place, il voyait un homme encapuchonné, dont les vêtements, de couleurs noirs, ressemblants plus à des draps, ne lui rappelaient en rien son époque. Puis, il cessa d'halluciner, et voyait de nouveau les membres de son groupe plus heureux que jamais, armes à la main.
Il ne leur fit part de rien. Il n'allait pas. Il n'osait pas. Il ne voulait pas. Il ne DEVAIT pas.
Roman fut soulagé en voyant le nom de l'avenue sur un panneau. Il se ressaisit immédiatement.
-On y est les gars.
VOUS LISEZ
Assassin's Creed: Last chance, before the end
AcciónUn scénario posté sur Jeuxvideo.com avec des critiques assez positives, que j'ai décidé de reposter ici, sur Wattpad. L'histoire se passe dans le passé en Europe pendant les Guerre de religions catholiques-protestantes et est une suite alternative d...