Assassin's Creed: Last chance, before the end

PROLOGUE

L'endroit était en fait un ensemble de petits immeubles collés entre eux, d'apparence délabrée, où étaient réunis tous les membres du groupe des agresseurs de Roman, côtes à côtes, en une ligne droite, habillés de débardeurs noir et blancs, de jeans descendus très bas, de baskets de toutes les couleurs et couverts de tatouages. Il y avait au moins 14 motos bien garés vers la gauche, à proximité d'un bâtiment couvert de tags. Ashley se trouvait près d'elles, paniquée. 

-Qu'est ce qu'elle fout là ? hurla Roman, offusqué de sa présence. 

-Pauvre con...c'est elle qui nous a dit que tu te ramènerai avec ta bande de singes paumés, alors on a décidé de vous faire une petite surprise ! lui répondit le même noir qu'il avait vu précédemment. 

-Alors vous allez morfler ! hurla Lloris en tirant une balle dans le coeur d'Ashley, s'écroulant, morte. 

A cet instant précis, une violente confrontation commença. Tous les hommes présents sortaient leurs pistolets, battes de base-ball, matraques et se battaient violemment. 

Roman se fit d'abord attaquer par un jeune adolescent d'environ quatorze ans, tenant une batte de base-ball. Il tentait de lui briser la mâchoire, mais Roman, très rapidement, parvint à saisir la batte et à défoncer la mâchoire du jeune garçon, et à continuer de le tabasser jusqu'à sa mort. 

Il lâcha la batte du jeune défunt, prit son couteau et l'enfonça dans le corps du noir, qui avait tenté de lui donner une balle. Dans un hurlement de douleur, il reculait, tentait d'ôter le couteau, mais s'écroula sur le dos, tête la première. 

Il ramassa son arme et en profita pour tuer deux autres délinquants, eux aussi armés de pistolets. L'un d'entre eux, toujours en vie, en profita pour tirer une balle dans la côte de Roman, ce dernier se tordant de douleur au sol. 

Le tout tourna tragiquement, le nombre de morts augmentant, jusqu'à ce que des sirènes de police se firent entendre au loin. 

-On décampe ! ordonna Lloris, paniqué, en volant une des motos présentes avec quelques uns des survivants de la bagarre. 

-Attendez ! parvenait à faire entendre Roman. 

Lloris se retourna, esquissa un sourire sadique et satisfait, avant de s'en aller à toute vitesse avec ses anciens frères. 

La vue de Roman se brouillait, se tordait à nouveau. Et cette fois-ci, il eut de nouveau une sorte de "vision" où il était cette fois allongé sur ce qui ressemblait à une place, entouré de plusieurs personnes décédées ressemblant à des soldats, et vis des sortes de gardes accourir au loin. Sa vision cessa, et il se trouvait au milieu de tous ces cadavres de délinquants, cette fois-ci entouré de policiers.