PROLOGUE

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-Regardez-moi ce bordel... 

-Tu te souviens de sa description ? 

-Ouais, ouais, assez haut de taille, cheveux roux courts décoiffés, barbe naissante, yeux verts, cicatrice sur l'oeil droit, tâches de rousseurs... 

-Eh bien trouvons le parmi ce champ de bataille, les autres s'occuperont de retirer les corps et de nettoyer la zone. 

-Plus facile à dire qu'à faire. 

-On est grassement payés pour ça, alors cesse de te plaindre et au boulot ! 

Fermant les yeux et faisant feignant d'être mort, Roman se demandait comment il a bien pu en arriver à cette situation. La peur tiraillait son ventre, le tout faisant accroître sa douleur. 

-Mon dieu, il y a même des gosses qui y sont passés... 

-Que veux tu, c'est le métier. 

Quelques minutes plus tard, Roman se fit brutalement relever par un agent de police, à la peau mate. 

-Je crois l'avoir trouvé ! dit le policier, incertain. 

-Ah bon ? Fais-moi voir un peu. 

Roman ouvrit les yeux, et aussitôt, dévisagea le policier qui se trouvait devant lui, qui était Indien. 

-Ouais...ouais c'est bien lui. 

-Il est flippant, je trouve. 

-C'est un de ses délinquants dangereux drogués et j'en passe. Assez bavardé. Mettons le dans la voiture et allons-y. 

Ils placèrent alors Roman dans un fourgon de police, et démarraient. 

Ils sortirent de la ville d'Essex et roulaient en direction d'un sentier, semblant mener vers forêt. 

Roman, menotté aux pieds et aux mains, ne voyait pas le temps passer. On lui avait ôté ses armes, mais il avait toujours son téléphone portable sur lui, mais qui était sans doute déchargé. 

Le fourgon de Police s'arrêta enfin, les portes s'ouvrirent brutalement et Roman fut mis à terre. Il se trouvait dans une forêt assez dense, il faisait nuit et un autre fourgon les attendait, garé face à un arbre, avec à l'extérieur trois hommes habillés d'une chemise bleu foncée avec une bande blanche passant de leur épaule, passant par leur coeur et finissant plus en bas sur le chemise, rentrée dans un pantalon gris lui aussi parcouru par une bande blanche des deux côtés, armés de matraques, ayants de multiples poches, ainsi qu'une énorme ceinture noire où se situait des pistolets, des anesthésiants et autre choses que Roman ne parvint pas à voir. Ils avaient des badges où était dessiné un logo/symbole blanc à trois bandes formant un triangle, présent sur leur chapeau, leurs fourgon, et pleins d'autre endroits. 

Roman reconnu une des motos qu'ils avaient tentés de voler, lui et son ancien groupe de malfaiteurs. 

-Détachez-le. Ordonna calmement mais autoritairement un des trois hommes. 

Les policiers s'exécutèrent et Roman, libre, tenta d'échapper tant bien que mal à ses ravisseurs en parvenant à voler la moto, située non loin du fourgon des trois hommes, dans un élan de vitesse spectaculaire. 

Il parvint à faire fonctionner celle-ci et démarra à toute vitesse, au grand étonnement du public présent. 

-Rattrapons le ! Hurla l'un des trois hommes en montant dans le fourgon à la place du conducteur. 

Roman allait à une vitesse étonnante. Il réussit à sortir de la forêt, à gagner l'autoroute et à esquiver les véhicules présents, me vent fouettant son visage, et des petits insectes se cognant contre ce dernier. Il passa alors par petit sentier au milieu d'un champ, la circulation devenant trop dense. C'est à ce moment précis que sa vie bascula. Un des hommes dans le fourgon qui le poursuivait, était parvenu à tirer une balle une roue de la moto, faisant tomber Roman. 

Le fourgon s'arrêta, les trois hommes en sortirent, tasers à la main. 

-Il est en vie! s'écria un des hommes. 

Roman reçut alors plusieurs décharges électriques qui parcoururent tout son corps, le faisant s'évanouir. 

Ses yeux furent alors solidement bandés, ses pieds et ses mains attachés par des menottes nouvelles technologies et il fut placé dans le fourgon des trois hommes. 

Il fut emmené dans un aéroport, placé dans une sorte de jet, attaché dans un coin. 

La première chose qu'il vit en se réveillant était un garde qui le surveillait. 

Ce dernier se mit à rigoler, devant Roman, qui ne le voyait pas, mais l'entendait rire. 

Il était dans une situation bien curieuse.

Assassin's Creed: Last chance, before the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant