Chapitre 8

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Les bruits de la salle de fête sont multiples. Il y a des discussions de différents sujets, des rires, des bruits de pas ou de contact. C’est vraiment stressant vu que le silence tombe quand Tomura fait un pas. Je regarde mes pieds qui se mettent qu’à bouger seulement quand il tire sur ma chaîne pour que je le suive.

- Bienvenue à vous mes invités ! J’espère que vous aurez fait un agréable voyage et que mon buffet vous convient ! Je vous souhaite une bonne soirée et j’ai l’agréable honneur de vous présenter mon soumis que je vous vends ce soir. Amusez-vous bien et pas de pitié ! Finit-il, riant, un sourire effrayant affiché sur les lèvres.

- Non… Chuchotai-je, dans mes moustaches alors que Tomura me tire contre lui et me chuchote.

- Tu as intérêt à être une bonne putain où tu seras puni.

- D’accord…

Je baisse aussitôt les yeux, m’avançant avec lui. Finalement, on vogue de groupe en groupe. Des questions à mon propos défilent tout comme des discussions d’une banalité. Mais surtout, Tomura à des propositions de mariage avec d’autre princesse ou prince. Tomura met toujours ses demandes en attentes et part à droite et à gauche.
Les aiguilles de minuit finissent par sonner à travers la scène du bal qui devient silencieux. Tomura me tire vers la porte où on est rentrés et se tourne vers la foule.

- Bien ! C’est l’heure de vendre mon soumis ! Les intéressés, venez donc à moi. Mon servant le plus fidèle vous fera payer avant le jeu.

Je lève enfin la tête et regarde les vingtaines d’hommes et femmes qui se placent face à moi. Je fais aussitôt un pas en arrière, observant ses regards pervertis autour de moi. Tomura rit doucement et se retourne vers la porte.

- Eijiro ! On est prêt !

Je vire au pâle quand je vois Eijiro arriver avec une magnifique tenue. Eijiro ne me regarde pas un seul instant et prend aussitôt ma chaîne. Il me tire gentiment et commence à partir avec moi. Les hommes et femmes suivent, parlant de ma personne excitante et j’en passe. Je baisse les yeux et serre les poings toute la route avant qu’Eijiro rentre seul avec moi dans une chambre. Je m’avance vers le lit où Eijiro m’accroche et me serre.

- Tout va bien se passer… Quand ce sera finit, je te soignerai directement… Ça va aller… Je me mets aussitôt à pleurer et vient aussi le serrer.

- Ne les laisse pas entrer… Je t’en supplie… Suppliai-je, avec une voix tremblante.

- Je suis désolé… Chuchote-t-il, avec tellement de frustration.

Il me lâche finalement et me fait lâcher avant de partir. Il suffit de quelque instant d’attente avant qu’un premier homme rentre. Il s’avance aussitôt vers moi et défait déjà son pantalon. Je reste assis, pleurant en silence. Je veux mourir.

Le temps passe et les supplices sont multiples. Je dois sucer des queues sans arrêt, je me fais prendre sans même une délicatesse, je dois lécher des femmes qui me chevauchent et me prend aussi avec des jouets douloureux. Je n’en peux plus… Je ne suis qu’une petite machine qui s’allonge, ouvre la bouche et écarte les jambes quand on me le demande. Je n’ai même pas eu une seule érection de tout le long. Mais ce n’est pas fini.
Alors que j’attends un autre client, c’est Tomura qui entre en étrange compagnie. Je m’assois doucement, observant un autre humain en chaîne. Celui-ci a la peau mate et a des bleus comme cicatrice partout sur le corps. J’observe Tomura m’approcher et attraper mes cheveux pour tourner mon visage vers l’homme.

- Il te plaît ? Tu acceptes le marché ? L’homme en question m’approche et vient me regarder sous toutes mes coutures tout comme me tâter.

- Les bébés seront magnifiques avec ce soumis, là. Bien, je veux un mâle, je préfère les soumis masculins. Tomura sourit doucement et rit.

- Je vais faire une femme moi, elle pourra me refaire des bébés quand elle perdra du sang.

Je ne comprends pas ce qui se passe… Pourquoi il parle de bébé ? Je suis un homme, tout le monde sait que c’est impossible de porter un enfant… Je le regarde, perdu, ce qui le fait rire.

- Je vais t’expliquer. Tu vois, je suis le prince de l’enfer, je n’ai aucune limite. Tu commences à vieillir. Donc tu vas porter deux bébés que tu vas faire avec cet autre soumis. Tu vas porter une petite fille et un petit garçon. Le garçon sera donné à mon ami ici présent. Finit-il, alors que je pose mes mains sur mon ventre.

- Non… Non… Je ne veux pas ! Je t’en supplie ! Je ferai ce que tu veux.

Tomura souffle avant de me gifler brutalement. Je tombe sur le lit avec une lèvre encore éclatée. Je viens aussitôt me débattre quand il me couche sur le dos, mais en vain. Il pose sa main sur mon bas ventre et prononce un seul mot. Je ressens une douleur vive dans mon ventre qui me fait hurler. Tomura se pousse alors que je me mets en boule, tenant mon ventre.

- Je te rassure, l’utérus tombera pendant l’accouchement aussi. Tu devrais survivre, sinon, Eijiro te remplacera. Dit-il, sans une gêne ou sentiment.

Je passe un long moment à crier d’une telle torture avant que la douleur ne s’éteigne. Je reprends aussitôt mon souffle avec des yeux mi-clos dû à la fatigue des abus récents et multiples. Je laisse Tomura me tourner sur le dos et simplement écarter mes jambes. Je me laisse faire en capitulant alors que l’autre homme amène l’autre soumis.
Le soumis qui n’est pas fier, avance à quatre pattes vers moi et s’assoit sur ses mollets, en face de mes fesses. Il attrape son membre et commence à se toucher pour tout simplement durcir. Je ferme doucement les yeux et n’attend pas longtemps avant que le lit bouge et qu’il entre en moi.

Je me mets aussitôt à pleurer en silence alors que le soumis bouge très vite pour que ça s’arrête rapidement, sûrement. Je pose mes avants bras sur mes yeux, l’un sur l’autre et sanglote. L’homme mate semble comprendre ma douleur et se baisse pour embrasser mes joues plusieurs fois, puis mon front. Il me chuchote des mots doux pour tenter de me rassurer, ce qui fait rire totalement les deux démons.

Finalement, il finit par venir directement en moi et recule. L’homme reprend la chaîne de son soumis et le tire aussitôt.

- Rendez-vous dans neuf mois Tomura, ravie de faire affaire avec toi.

Il part donc rapidement alors que Tomura le suit. Je retire mes avants bras de mes yeux et les pose aussitôt sur mon ventre alors qu’Eijiro entre précipitamment et vient prendre ma main, s’asseyant.

- Mon Dieu ! J’ai tout entendu, Katsuki ! C’est un monstre ! Est-ce que tu vas bien !? Il vient délicatement caresser ma joue alors que je tourne des yeux complétement vides vers lui.

- Je t’en supplie… Tue-moi, Eijiro…

L'enfer {BakuKiri}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant