Chapitre 1

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Ce soir, la fatigue est des plus présentes comme le prince ne m’a pas laissé une seule seconde de repos. Mais, étant un chevalier fidèle, je ne me plains pas et je suis fier qu’il me porte une telle attention. Le roi m’a confié, me trouvait bien preux pour l’adolescent de dix-huit que je suis. Il m’a aussi dit que j’étais le seul homme de sa garde qui est respectée ma promesse de virginité. Depuis ses petits compliments, je suis aux anges.
Aujourd’hui, je suis de garde à l’extérieur. Je dois surveiller les environs du palais avant de pouvoir rentrer chez moi. On va dire que c’est important de rentrer chez moi pour veiller sur mon père. Nous ne sommes pas pauvres, loin de là, mais mon père a perdu le seul amour de sa vie, ma mère. Le pauvre homme m’a éduqué seul au point d’en perdre un bras. J’avoue que, maintenant que je peux l’aider, je fais mon maximum pour qu’il puisse se reposer.

Fatigué, je me tiens droit dans mon armure de fer. C’est une armure lourde et qui garde la chaleur, mais celle-ci me protège de tout danger. Je pose mon arme par terre et la plante dans la terre avant de m’appuyer un peu dessus pour essayer de répartir un peu le poids du fer dessus. Je déteste le soir, c’est calme, reposant, j’ai juste envie de dormir…

- Je veux rentrer chez moi… Chuchotai-je, fermant les yeux avant de les rouvrir, entendant une branche craquer derrière un buisson qui bouge. Qui est là ? Demandai-je.

Je récupère aussitôt mon épée et me met en garde avant de m’avancer vers ce buisson, prêt à accueillir ce malfrat.

- Veuillez quitter le royaume ! Je serais obligé de vous mettre au cachot sinon !

Je continue d’avancer avant de finalement enjamber le buisson. Je m’apprête à voir un homme, mais ce qui se passe est irréaliste. Une lumière, une lumière encore plus puissante que le soleil, envahit ma vue avant que mes yeux se ferment et que le noir m’envahisse.
Je ne comprends pas ce qui m’arrive… Il fait actuellement tout noir autour de moi et je n’arrive pas à bouger. Je ne sens même plus mon corps ou même ce qui m’entoure. Mon odorat comme mon ouïe semblent éteintes, disparues… J’ai, certes, dix-huit ans, je n’en ai pas moins peur… La seule chose que je veuille, s’est me réveiller et rentrer chez moi !

J’ai l’impression de rester pendant une éternité dans ce vide avant que je ne recommence à sentir mon corps. J’entends ! J’entends plein de voix, de pleurs, de cris… Par contre, ça sent fortement l’urine et les excréments… Je teste mon corps et commence par ouvrir ma bouche sans problème. Je décide donc de remuer mes mains avant que j’arrive à lever les bras. Je les lève simplement pour les mettre face à mes yeux que j’ouvre. La lumière ne semble pas trop présente ici. Je retire doucement mes bras pour poser mes mains par terre et m’assoir vraiment lentement.
Mon sang parais s’accélérer tout comme mon cœur quand je découvre le décor. Il y a plein d’humains en cage, nus, de différents âges et sexes. Et autour d’eux, d’étranges créatures de différentes couleurs, formes, tailles, se déplace partout. Ma respiration se saccade et mes mains tremblent quand je baisse la tête et que je me découvre totalement nu aussi.

- Papa… C’est le seul mot que j’arrive à prononcer avant que je recule brutalement en arrière, me prenant directement la cage dans le dos. Je ne ressens même pas la douleur et me recroqueville juste en cachant mon entre jambe.

Je veux rentrer chez moi… Vient me chercher, papa… Je pousse soudainement un cri quand une créature apparaît face à ma cage, un large sourire sur les lèvres.

- Tu vas plaire à tout le monde. Un petit puceau de dix-huit ans qui est pur. Tu as de la chance, tu vas sûrement te faire acheter par Tomura. Dit-il, avec ses dents pointues et sa voix grave.

- Où suis-je ?... Qui est Tomura ?... Demandai-je, tremblant toujours autant. Le monstre rit et tire la cage qui roule.

- Jeune humain, tu es en enfer. Tu vas être vendu aux enchères comme objet sexuel. Tomura est le fils de Lucifer, le futur roi des enfers.

- C’est impossible… L’enfer est pour les morts… Pas les vivants…

- Tu sais, l’enfer n’a pas de règle. Les humains juteux sont les plus vendues ici. Adieu.

Il rit rapidement, me poussant aussitôt sur une scène. La lumière me frappe violemment en plein visage que je baisse, plissant les yeux. Il me faut le temps que la créature m’arrête et parte pour que ma vue se stabilise. Je vire au blanc quand je remarque d’autres créatures par centaine, tous bien habillés et avec des humains nus comme enchaînés, qui leur font des choses sexuelles. C’est un véritable enfer d’observer des enfants comme des adultes devoirs faire des fellations à des créatures répugnantes et qui semble en rire.

- Pour notre dernière vente, nous avons gardé la crème de la crème ! Nous avons l’honneur de vous vendre un jeune humain de dix-huit années, vierge, sans éjaculation à son affiche et sans expérimentation ! Un parfait chien qui commence sa vente à mille diamants !

- Non !

Je me mets à hurler en me cachant encore plus. Le vendeur rit fortement, cinq tentacules sortant de son dos. Elles foncent directement sur moi. J’essaie de les éviter, mais celles-ci font prisonnières mes quatre membres qu’elles utilisent pour me soulever et me rapprocher de devant de la cage. Sans gêne, elles écartent mes jambes et découvrent mon intimité à des centaines de monstres qui s’excitent, qui crient différents prix. J’essaie de me libérer, mais je n’y arrive pas. Puis soudain, ma vie me quitte quand je sens un tentacule venir se balader entre mes jambes et attraper ma chose… Je me mets aussitôt à pleurer, voulant vomir et je me lâche. J’ai si peur que ma vessie lâche et que je me fais littéralement dessus. Le pire… C’est que tout le monde en rient.

- Je le prends pour un milliard de diamants. Cri, une voix suave et dominante. L’homme me laisse finalement tomber dans ma propre urine alors que le silence se fait maître.

- Vendu à Tomura ! Qu’on aille le laver et lui mettre sa laisse !

Je reste allongé dans la cage en pensant halluciner. Cet homme a dit que Tomura était le plus cruel, le fils même de Lucifer. Je reste immobile pendant que la cage est emmenée dans une salle de pierres, très fraîche. Je réagis seulement quand je reçois un jet d’eau congelé. Je tente de me protéger le visage en grelottant jusqu’à qu’il arrête et me tire hors de la cage. Ils se mettent à deux pour me sécher avant qu’un troisième vienne avec un gros collier de fer qu’il attache autour de mon cou avec un cadenas. Ils prennent ensuite la laisse reliée à celui-ci et me tire hors de la pièce.
La seule chose que je puisse faire, c’est suivre en cachant mon entre jambe exposé. Après avoir traversé des couloirs, nous nous approchons de ce fameux Tomura qui me reluque de haut en bas. Il attend que je sois à sa portée pour attraper la laisse qu’il tire brutalement pour que je me retrouve face à lui.

- Tu es beau en plus d’être vierge. J’ai vraiment de la chance aujourd’hui. On va réparer tout ça en rentrant. Il rit sous mon nez alors que mes larmes reprennent.

- Ne faites pas ça… Je vous en supplie… Chuchotai-je, le fixant.

- J’adore qu’on me supplie…

Il rit et lèche ses lèvres sèches qu’il approche des miennes. J’écarquille les yeux quand il m’embrasse sans consentement et que je sens sa langue étrangère entrer dans ma bouche. Elle est gluante, longue et fine. Elle entoure rapidement la mienne alors que ses lèvres s’agitent. J’ai l’impression que je vais vomir dans sa bouche tellement ça me répugne… Il finit enfin par rompre et se recule en riant.

- Rentrons joué.

Tomura sourit avant de me tirer vers la sortie. Je baisse rapidement la tête, honteux, et je reste ainsi tout le trajet, fixant les pavés de pierres que je piétine. Je relève la tête seulement quand une voix salue Tomura qui ne répond même pas et accélère. Ma respiration reprend un rapide rythme quand je croise tous ses humains en train de nettoyer le sol… Je déglutis de plus bel et tremble lorsque on arrive devant une chambre. Tomura l’ouvre brutalement avant de fermer et de m’emmener au lit. Il me tire jusqu’à m’assoir brutalement.

- C’est l’heure de jouer avec papa Tomura.

L'enfer {BakuKiri}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant