CHAPITRE 3

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Holly

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Holly

Un grand fracas m'éloigne des bras de Morphée. La voix de mon père démolit mon sommeil.

— Debout là-dedans !

— Je dors, papa.

J'avais oublié qu'il y avait une grande différence entre ma mère et mon père : le réveil. Jamie est une lève-tard tandis qu'Alexander est – je jette un coup d'œil à mon téléphone – un lève-dans-la-nuit. Je gémis en constatant qu'il est six heures du matin.

— Je t'emmène visiter Pearl Harbor.

— Déjà fait. Papa, je dors !

— Je t'attends dans le salon, le petit-déjeuner est prêt.

La porte de ma chambre se referme, je hurle dans l'oreiller. Je n'ai plus l'âge pour me faire réveiller si tôt quand je n'ai aucune obligation à remplir. Avant, oui. J'étais debout en même temps que mon père et il ne me tardait qu'une chose : m'asseoir sur ses genoux pendant qu'il buvait son café.

Lorsque je le rejoins, un quart d'heure plus tard, dans le coaltar, les paupières lourdes de sommeil, j'évite ses bras ouverts et me laisse lourdement tomber sur la chaise.

— Ça te fait rire ? sifflé-je.

— Peut-être que tu arrêteras de jurer à tout-va si je te lève à cette heure tous les jours.

Je plante ma cuillère au milieu du bol rempli de céréales.

— Ça, ce n'est pas possible, dis-je. Sérieusement ? Six heures ?

— Six heures et demie. Mange. Tu me remercieras plus tard.

Il me laisse décolérer, j'entends l'eau de la douche couler.

Cinq minutes plus tard – top chrono –, mon père est prêt à débuter sa journée alors que je comate, les pupilles dans le vide.

— Alexander Jones, nous allons instaurer des règles pour une meilleure cohabitation.

— Je vous écoute, soldat.

— Vous ne me réveillez plus jamais à cette heure-ci, sinon je me ferai une joie d'aller colporter des rumeurs à votre sujet. Comme aller dire à Samantha que tu la trouves très jolie et que tu aimerais l'inviter à dîner. Voire plus si affinités.

— Elle s'appelle Sam, tout court.

— Ah ! Je croyais qu'elle s'appelait Holly. Ravie de savoir que tu te souviens de son prénom.

— C'est l'une de mes coéquipières.

— Elle te bouffe du regard.

— N'importe quoi. Holly, dépêche-toi de terminer ton déjeuner.

— Vous fuyez la conversation, Monsieur Jones.

— Il n'est même pas sept heures.

— À qui la faute ?

LOVE IN THE INTERVALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant