Contrat - Sano Manjiro.

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- " C'est donc vous, madame Sano. Enchanté, kokonoi hajime à votre service et au plaisir de vous revoir. " Salua le compagnon du blond en me faisant un sourire chaleureux, et saluant de la main mon patron.

Une fois partit, je suivis silencieusement Sano vers le haut.

Il avait une aura menaçante, j'avais peur d'aligner deux mots en sa présence.

Nous arrivâmes enfin dans une pièce spacieuse. Il y avait deux pièces à l'intérieur de celle ci : le dressing et la salle de bain, si je n'avais pas faux.

Non, trois. Une troisième était cachée. Celle là je ne pouvais pas deviner.

Il alla s'asseoir sur le lit aux draps noirs, en face de la grande baie vitrée par laquelle je pouvais dire apercevoir tout le quartier.

- " Bienvenue chez toi. " Commença t'il en m'offrant un faible sourire.

Je le lui rendis mais restai de marbre. Je ne savais pas vraiment quoi faire à vrai dire.

- " Le dressing de cette pièce t'appartiens ! C'était les fringues à ma soeur, elle est morte j'espère que ça te dérange pas de les porter. " Lâcha t'il naïvement, si je me fiais à ce que je voyais.

Ew... bien sur que ça me dérangeait...

- " Dans le cas contraire, tu te signes un chèque dans le cahier sur la table du bureau et tu vas faire du shopping... c'est comme ça que vous appelez ça n'est ce pas ? "

- " Euh, oui monsieur. "

Il explosa de rire. Je me sentis d'un coup bête face à ce que je venais de dire.

- " A peine hier soir tu me tutoyais et aujourd'hui tu m'appelles monsieur ? Mais t'es trop drôle trésor ! " Expliqua t'il en riant de plus belle.

Je le rejoignis timidement en posant mon sac à main sur le lit. Il était assez grand, quatre personnes pouvaient y dormir au moins, lol.

- " J'dors avec toi sinon c'est cramé qu'on est pas mariés. "

Cela ne me dérangeait pas vraiment donc j'acquiesçai d'un signe de tête.

- " Et, comment tu as fait avec tes parents ? "

- " J'leur ai mentis. J'allais pas leur dire que je travaillais pour toi quand même. "

- " Je suis si méchant que ça ? Tu me vexes trésor... " fit il en imitant une moue blessée.

- " Tuer des gens c'est méchant donc tu es méchant. " Lui dis je, arrêtant enfin de le vouvoyer complètement.

Il emit un sourire narquois et me détailla de la tête aux pieds.

- " Tu vois le mec à qui t'as parlé aujourd'hui ? "

- " Oui, kokonoi je crois ? "

- " Nous sommes invités à sa réception. Désolé de te faire travailler si tôt chaton mais bon. "

J'étais étonnée d'à quel point il était facile d'avoir une conversation avec lui. Il n'était pas agressif, plutôt extraverti.

J'hochai la tête, ayant compris sans qu'il n'ait besoin de me dire, que je devais me trouver une robe de soirée.

D'un pas hésitant je me dirigeais vers le dressing de sa soeur et y decouvrit des merveilles.

Tout les vêtements rayonnaient et eclataient. Ils n'avaient pas l'air de vêtement déjà usé, et je refuse de croire que tout ces vêtements de luxe n'étaient que pour qu'elle ne sorte pas de chez elle.

- " VÊTEMENTS DE MA SOEUR MORTE C'EST ÇA ? " Criais je à distance.

J'entendis un rire moqueur, qui me scotcha un sourire aux lèvres. Il n'était pas si formel que ça, finalement.

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Quelques minutes après mon essayage, j'avais trouvé LA robe. Je ne savais pas exactement en quelle couleur parce que j'avais craqué pour toutes les couleurs, mais j'avais un vêtement à la hauteur de tout ce luxe.

J'étais un peu gênée. Je ne travaillais pas, j'exploitais mon 'patron'.

J'étais BEAUCOUP trop payée par semaine seulement et j'avais des vêtements à souhait. Un sentiment de culpabilité prit possession de moi.

Il avait quitté les lieux il y'a approximativement dix minutes et j'étais debout face à la baie vitrée.

Mon regard observait tout le quartier minutieusement, mais une seule chose attira mon attention.

Trois voitures de police et deux hélicoptères venaient en direction de la maison...

Attendez, la police ?