Nous arrivâmes après un très long trajet. Mon frère s'était endormi, et il fut conduit dans une chambre dans les appartements de mon boss, par un homme de main.
Je descendis suivit de près par lui, et nous prîmes tout les deux la même direction.
Je saluais quelques personnes que je connaissais à force, et nous trouvâmes avec surprise monsieur hajime dans le premier salon.
Mikey lui serra la main, tandis qu'il baisa la mienne.
- " Enchanté de vous revoir, madame Sano. " Il sourit, et je le lui rendit de force.
Je montais, tandis qu'il resta discuter un peu avec mikey.
J'avais le vertige. Ces escaliers me donnaient la migraine. Je m'agrippais aux barres tant bien que mal, et je ralentis la cadence.
Après beaucoup d'efforts et une dizaine de minutes, j'étais enfin en haut.
Je pris ces couloirs que je maîtrisais, puis m'installais sur le sofa en cuir du salon privé.
J'inspirais, puis expirais de satisfaction avant de retirer mon chapeau, mes lunettes et mes gants.
J'étais stressée à l'idée de lui parler de ça. Il restait encore un mois sur le contrat, et je priais intérieurement pour que mikey me laisse partir.
J'avais mûrement réfléchi, pas deux jours mais j'avais quand même pris le temps de réfléchir.
De toute façon il n'avait plus besoin de moi, il était déjà le chef de la mafia, et il avait suffisamment de contacts pour créer une histoire autour de ma disparition soudaine.
Concernant ma future vie et celle de mon frère, j'avais eu suffisamment d'argent pour nous prendre un appart, et qu'on y vive pour au moins cinq mois, ce qui pouvait me donner le temps de chercher un autre boulot.
Ma tâche était finie en soit, je ne savais donc pas pourquoi il avait pris trois mois de contrat.
La personne que je m'attendais le moins à voir fit irruption dans la pièce, d'un pas bruyant : Sanzu.
- " J'ai appris pour ta mère. " Commença t'il en prenant place sur un autre sofa.
- " Mhm. "
- " Te dire mes condoléances serait hypocrite, ça la ramènera pas. Donc je préfère te dire que je l'aimais bien ta daronne. "
Sa remarque me fit légèrement rire. Au début je détestais ce type, mais la vie était trop courte pour la passer à détester un tel ou un tel.
- " Tu veux partir ? "
Sa question m'avait prise au dépourvu. Je levais d'un coup la tête, et croisais son regard.
- " Je prends ça pour un oui. "
- " Je sais plus ce que je fais là, à part exploiter mikey. J'ai traité quelqu'un d'exploiteur alors que je fais la même. "
- " Tu n'as même pas idée de ton importance. " Me coupa t'il net à la fin de ma phrase.
Je levais un sourcil, signe d'incompréhension. En vrai, je n'avais pas envie qu'il continue. J'avais pris une décision et je ne voulais en aucun cas qu'il me fasse changer d'avis.
Il se leva et sortit ensuite, je compris alors que mikey était enfin là.
Il se dirigeait vers moi, et prit place à mes côtés. Sa main se porta à ma cuisse, je fus surprise. Elle était... froide.
- " Tu voulais me parler ? "
- " Je veux démissionner. " Lâchais je en allant droit au but.
Il y eut un moment de silence, et il reprit.
- " Qu'est ce que tu racontes ? "
Un nouveau silence prit place.
- " J'ai dit que je voulais partir. J'ai bien le droit de démissionner non ? "
Ma réplique était quelque peu agressive, et je n'avais pas fait exprès. Je devenais amère.
Je croisais donc enfin son regard, il essayait de lire en moi.
Y'a plus rien en moi mikey, je perds tout...
Ses yeux exprimaient une certaine incompréhension, mais également... une peur.
Mikey avait peur ?
Les larmes remontaient encore. Je mordis ma lèvre inférieure jusqu'au sang.
- " T'as pas le droit de me laisser tomber. " Reprit il avec la même agressivité que moi.
- " Mikey, j'ai tout perdu. Ma mère, mon père, mes quelques connaissances. J'ai plus personne. Je me suis déconnectée du monde pour travailler ici, et tu as changé ma vie. Ce n'est pas de ta faute mikey, mais... je veux juste disparaître. " J'empêchais de justesse un sanglot.
Mikey commença des mouvements circulaires sur ma cuisse.
- " Moi je vais jamais t'abandonner Rei, tu le sais. "
Mikey je t'en prie laisse moi partir, je tombe amoureuse de toi.
- " Si je te dis que... "
Il retourna ma tête vers lui, à l'aide de sa main.
Son regard me scrutait tellement, que j'avais finalement l'impression qu'il lisait totalement en moi.
- " Laisse moi partir. "
- " Si tu me disais que ? "
Je soupirais, en secouant la tête.
- " T'as plus besoin de moi, pourquoi tu me retiens encore ? "
Il lâcha un rire, comme si c'était évident. Secrètement, j'espérais qu'il me dise ces trois mots que je voulais tellement entendre.
- " Parce qu'on avait un contrat. "
~~~~~~
On approche de la finnnnnnn ;-;
J'ai pas envie de terminer cette aventuuuuure
Mais en même temps j'ai tellement envie parce que ça sera la première fic que je termine ptdrrrr
/!\ plus que 5 chapitres et 1 épilogue /!\
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Contrat - Sano Manjiro.
أدب الهواة- « Pour devenir le plus puissant, tu as besoin d'une épouse, Sano. » Rei Ayame, jeune femme entreprenante sera confrontée à un contrat conjugal pour continuer de gagner sa vie. A travers ce contrat, les clauses et la durée sont déterminés mais pour...
