Toute ma vie je n'ai attendu que toi, voulu et désiré que tes bras cher Amour. Toute ma vie je t'ai cherché, aimé si fort. Cher Amour tu m'irais si bien ne le vois-tu pas ? Pourquoi m'as-tu toujours fait ça ? N'as-tu jamais voulu entrer bel et bien dans ma vie, m'offrir l'unique chose que je demande ? Cher Amour, ce n'est pas juste. Tu m'as toujours tourné le dos, laissé seul dans mes larmes et mon sang. Je n'ai jamais eu la chance de t'avoir pour me rassurer, me promettre que ça allait. J'ai dû avancer avec comme seule aide l'espoir que tu me dises tout cela un jour. J'ai dû avancer seule car tu n'étais pas là, je n'ai pourtant jamais cessé d'avancer dans ta direction, pourquoi ne nous sommes pas encore réellement trouvés ?
14 mars 2019
« J'ai peur. Peur de m'attacher, de t'aimer et de ne plus jamais pouvoir t'oublier. J'ai peur d'être remplacé autant que de recommencer, peur de tout. Ce qui est en train d'arriver n'était pas dans mes plans. Je devais tourner définitivement la page. Il n'y a malheureusement aucune règle et tu es imprévisible, nous le sommes. »
La voilà, cette remontée préparant une chute qui ne serait que plus grande. Cher Amour, chez cette fille-là tu sembles avoir toi-même perdu tes repères. Tu ne cessais de partir, puis de revenir. Tu semblais toi-même ne pas savoir où se trouvait ta place. Ce fut un rêve éveillé, je retrouvais ce que je ne pouvais accepter d'avoir perdu. J'ignorais encore que c'était loin d'être la fin. À chaque fois qu'on se retrouvait, c'était plus fort. Cela ne me donnait que plus d'amour à perdre par la suite. Je semblais pourtant en être conscient, avec elle, je savais que tout n'était qu'éphémère.
15 mars 2019
« Aujourd'hui j'étais un garçon heureux, tu te rends compte ? C'est elle, elle a su me rendre en une seule ridicule et minuscule journée ce que je n'avais pas eu depuis des mois : le sourire. Elle est comme un remède, une sorte d'antidouleur. Elle est cette chose qui me pousse à vivre. Des mois et des mois que j'étais bloqué dans ce trou noir... Elle fut la seule capable de m'en faire sortir. J'ai tellement peur du jour où je la verrai partir. »
Aller mal était donc de ma faute et m'en sortir n'était que le fruit de sa magie. Quelle incohérence... Perdu dans une misère ne faisant que m'amener plus bas au fil des jours je devais m'accrocher à cette chance. J'étais fou, inconscient et par-dessus tout incompris. Comment pouvais-je ? Me jeter si facilement dans la gueule du loup, replonger sans la moindre hésitation vers mon enfer personnel? Cher Amour, tu me rends toujours malade, tu me fais perdre toute chance de raisonnement réfléchi. Je m'abandonnais alors dans une "nouvelle chance". Je ne pouvais pas aller plus mal que c'était déjà le cas, du moins je le pensais. Alors je me suis donnée à cet espoir. Je m'en fichais qu'il soit mensonge ou illusion, s'il devait l'être cela n'était pas grave. Je préférais être heureux dans l'ignorance que malheureux face à une réalité bien trop douloureuse.
15 mars 2019
« Il y a le temps qui passe et puis mon cœur se lasse. Je pourrais te réciter par cœur un poème sur mon malheur mais il y a toujours cette douleur qui revient chaque heure afin de me rappeler qu'il faut bien que je pleure. Demain ça ira, ne t'inquiète pas, demain tout commencera, la vie me sourira. En attendant je vais me contenter de voir vers où me dirige le vent. »
Il y avait ces instants de lucidité, la peine était présente certes mais elle partirait. Des instants durant lesquels je me demandais de ne pas baisser les bras. J'essayais de me convaincre que tant m'attendait. Ma vie ne serait pas que ces années qui sur le moment étaient seules à la composer. Il fallait voir plus loin, voir après, même si ce n'était qu'un espoir. Une vie certainement plus rêvée que vécue.
16 mars 2019
« Il y a des gens qui vous changent la vie, de simples rencontres aux répercutions éternelles. Un jour ils partiront, un jour plus personne ne sera là, aucun d'entre eux. Mais ils resteront dans mon cœur, ma tête, ma façon d'être ou de penser. Parce que ces gens je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui sans eux. Ils m'ont fait découvrir tant de choses, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, je sus toujours en tirer une leçon. Mais je les aime tellement... Savoir qu'on se rappellera de nous comme de simples "amis d'enfance" ne fait que briser mon cœur. »
J'étais certain que la fin de cet étrange univers qu'était le lycée allait être la fin de tout le constituant. Une part de moi ne voulait que cela, un nouveau départ. L'autre avait peur d'être oublié. Je me préparais à quitter un quotidien illustrant des années auxquelles je souhaitais encore pouvoir m'accrocher. C'était un passage à l'étape supérieure. C'était à l'étape suivante que tout devait se passer. Le collège semblait pour tous être un souvenir lointain d'amis oubliés et d'années insignifiantes. À l'époque, il était tout ce que j'avais, je ne voulais pas oublier, cependant tout le monde allait le faire. Il fallait donc que cela se passe de cette manière, je n'avais pas le choix, c'était une fin.
« Et si c'était de cette fin que l'on allait tout commencer? »
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To you dear Love
RomanceMon histoire est une lettre destiné à l'Amour. Elle prend vie sous différentes âmes fictives. Ce roman commente les textes, poèmes et écritures qui a été rédigé par un jeune adolescent de ses 14 à 17 ans.