Chercher une lettre, un mot, un signe.
Attendre un appel, ton appel.
Un silence qui torture, me torture.
La première fois qu'Harry fut parti, j'ai pleuré.
Pleuré comme je ne l'avais jamais fait durant toutes mes dix huit années d'existence.Nous avions fait l'amour, la nuit avant son départ.
Nous nous étions aimé si fort, à en faire trembler les murs . Mais surtout lui, ne m'avait jamais étreint avec une telle passion. Comme s'il voulait aspirer chaque parties de moi, et m'injecter chaque parties de lui au plus profond de mon être.Il voulait surement goûter à l'amour que je pouvais lui offrir une dernière fois.
Mais rien n'empêcha, le lendemain matin, de m'effondrer en larme en voyant la place à côté de moi vide.
Les draps étaient froids.
Je me souviens les avoir froisser, pour essayer d'extraire la moindre trace de chaleur qui provenait de Harry, mais ils étaient gelés.Ce fut à ce moment précis que mes premières larmes ont coulées.
J'avais beaucoup pleuré le premier jours il me semble, beaucoup. S'en est suivit une longue attente, attente d'un signe, d'un mot, n'importe quoi qui venait de lui.
Les premiers jours après son départ, j'avais refusé de quitter sa chambre de bonne. Je ne rentrais pas chez moi, et je restais chaque seconde qui passait dans ce lit, cherchant encore et encore son odeur, mon cœur se déchirant un peu plus en sentant ses douces saveurs vanilles salés s'échapper du tissu au fil des heures.
Ces jours sont assez flous dans mon esprit, je pense que je ne veux pas m'en souvenir.
Une semaine était passée.
J'avais fini par quitter sa chambre et rentrer chez moi. Ma maman m'avait embrassé fort ce jour là, si fort...J'avais attendu encore et encore, mettant ma vie de côté, ne pensant pas pouvoir la continuer sans lui.
J'avais tord. Si tord d'arrêter mon existence pour juste une lettre de sa part.
Mais l'attente de cette lettre m'était vitale, j'en avait besoin. Besoin pour me lever le matin, elle me faisait sortir de mon lit pour aller vérifier le courrier.
Chaque jours à midi dix.
Chaque jours de chaque semaines.Chaque départ la même rengaine.
A midi dix.
Jusqu'à ce qu'un jour vienne le miracle d'une lettre à l'encre bleutée. Toujours une lettre à l'encre bleutée, sa signature, sa marque.Chaque fois une lettre.
Mes attentes étaient teintées de bleu.

VOUS LISEZ
Adieu les oiseaux [l.s]
Фанфик[Je n'avais jamais compris la signification de tes hirondelles, et j'avais trop attendu pour que tu me le dises toi même. Maintenant je sais, elles te représentent Harry, elles sont libres, comme tu l'es toi. Jamais je n'ai réussi à te contenir au p...