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Poignées d'amour tendres et douces,
On ne leur donne pas le nom d'amour pour rien,
Tant elles me rendent amoureux.

Mon corps m'a toujours entravé.
Un obstacle dans ma vie, dans mes amours. Je n'ai jamais réussi à trouver une once de beauté dans mes formes, dans mes courbes.

On ne m'a jamais apprit à les aimer,
Jusqu'à Harry.

Harry qui me chuchotait, une fois nos deux corps nus, combien il trouvait mon corps aussi beau que les vagues calmes de l'océan un soir d'été. Il s'amusait à dessiner, à retracer les courbes et les plis de mon ventre pas si plat, et de mes hanches trop généreuse pour un homme. Il me murmurait combien j'étais magnifique.

Plusieurs nuits il s'est amusé à m'embrasser, sur chaque parcelles de ma peau, à donner de l'amour à ma chaire, comme il aimait le dire.
Harry m'apprit doucement, tendrement, à apprécier les gonflements de mon estomac, de mes cuisses couleur de soleil, de ma chair tendre comme la plus douce des guimauve.

Harry m'aimait. Je le savais, j'en étais certain. Il m'aimait d'une force que je ne pourrais jamais expliquer, ni même concevoir.

Parfois, dans le noir complet de ma chambre, il me chuchotait comme un secret que son cœur battait plus vite quand nous étions ensemble. Une tachycardie passionnée qui lui prenait les tripes.

-Tu es ma maladie d'amour Louis...je ne veux jamais guérir de toi.

Oui, Harry m'aimait.
Peut-être même plus que moi. Une des raisons pour lesquels je ne pouvais jamais lui en vouloir bien longtemps de me quitter, de voler au loin, car une fois dans ses bras, mon cœur brûlait à nouveau, irradiant mon être de ce feu qu'était mon amour pour Harry. Un feu qui n'attendait que d'être ravivé par ses caresses, ses baisers au creux de mon cou, et par les battements de son âme, résonnante avec la mienne.

Harry aimait mon corps,
Il aimait ma flamme,
Il m'aimait.


Adieu les oiseaux [l.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant