.Harry.

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Harry, mon amour, mon doux, mon tout.
Mon âme, ma vie, mon coeur.

Je t'ai aimé, je t'ai aimé comme le plus fou des hommes, et je t'aime comme la folie elle même.
Les mécanismes du cœur sont d'étranges rouages, des pièces uniques, propres à chaque personnes.
Mais toi et moi, nous fonctionnons sur le même engrenage.

Mon amour, je suis parti.
Je suis parti de ce petit port, loin de nos endroits. Je suis parti, laissant la clé de ma chambre, notre chambre à secret, ou tant de fois j'ai jouis, pleuré, aimé. 

Je suis partis, comme tu le faisais. Mais ce n'est pas toi que je laisse mais mon insouciance. 

Je n'avais jamais compris la signification de tes hirondelles, et j'avais trop attendu pour que tu me le dises toi même. Maintenant je sais, elles te représentent Harry, elles sont libres, comme tu l'es toi. Jamais je n'ai réussi à te contenir au près de moi, à te garder à mes côtés. Tu t'échappais, tu fuyais, pour retrouver ta liberté. Je crois que c'est elle ton amour Harry, pas moi.

Jamais je n'ai douté, je ne doute toujours pas. 

Au bas de la page, j'ai noté où mes propres ailes m'ont envoyés,
Celles que tu m'as glissé sous mon oreiller, et dont j'étais trop effrayé pour les saisir.
Je n'ai plus peur maintenant Harry. 

Viens me trouver, je t'attendrais toujours mon amour.
Mais cette fois, ne me laisse plus, ne laisse plus ton garçon seul la nuit. 

Nous sommes malades d'amour,
Ne nous laisses pas guérir.







fin.

Adieu les oiseaux [l.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant