Nous arrivons à port sur nuit, un village un peu moins dense, mais surtout très envahis. Les portes sont barricadées, les villageois sont paniqués et diverses créatures toutes plus étranges les unes des autres affluent de tout les cotés. Je vois les soldat lutter, mais ils n'avaient que leurs armes pour se défendre. Ils ont du mal, beaucoup de mal, ils formulent beaucoup trop d'efforts pour un résultat passable au mieux, selon mes standards. Si je n'agis pas rapidement, ils vont simplement perdre des hommes inutilement. Que ce soit dans un effort inutile, ou par l'usure. Je ne sais pas depuis combiens de temps cette espèce lutte contre ces mystérieux ennemis, mais j'ai une petite idée du temps qu'il me faudra pour en venir à bout.
J'interpelle celui qui, dans toute cette débâcle, semblais être le plus haut gradé des troupes. Mais il ne m'entends pas. Enfin, je sais pas si c'est parce qu'il ne m'entends pas, ou bien si il ne me prête tout simplement pas attention. Mais par initiative, je m'empare du cor que le capitaine de la cavalerie avait à la ceinture et souffle, là il me regarde. bien que l'hésitation à me charger lui vient à l'esprit. Je lui fais signe de battre en retraite, ordre qu'il contesta la première fois, mais rien qu'un peu d'insistance ne put résoudre. Les troupes se retiraient vers la sécurité, laissant la horde monstrueuse sans retenue, c'est le moment de leur montrer, aux défenseurs comme aux envahisseurs qui est réellement le monstre. Sans attendre et sans la moindre hésitation, je plonge dans la mêlée.
-Hé, attendez !
Le Capitaine de la cavalerie voulu me retenir de prendre mon envol, quel manque de confiance..
Mon atterrissage sur le champ de bataille permit d'entrée de jeu de mettre hors d'état de nuire le plus gros des assaillants, Ma Claymore pyroclastique à la main, je balaie sans difficulté des dizaines d'engeances.
"Ils ne semblaient vraiment pas résistant, Je ne sens même pas ma lame les frapper. C'est vraiment contre ce genre de choses que les soldats les plus puissants du royaume peinent à vaincre ? Dites moi que c'est une plaisanterie" pensais-jeCependant, je remarqua un petit détail. À chaque fois que je tranchait l'un d'entre eux, c'est comme si son corps se reformait un peu plus loin. Alors que ceux que les soldat tuaient restaient bel et bien au sol, inerte. Je ne peux m'empêcher de me retourner vers les humains restés derrière et émettre mon interrogation.
"Seules les armes en argent sont efficaces contre les ténèbres !"
Me hurla le commandant des troupes en brandissant son épée d'officier. Bien sur, je ne connaissais pas assez la langue pour comprendre ce qui semblait être une précieuse information. Cependant je me rappelle un détail, j'en ai tué un près d'Halfeti, et celui-ci est resté mort. J'ai utilisé ma pyromancie pour simplement l'oblitérer. Je ne me pose pas la question de savoir si ça marcherais ici également, ce n'est pas comme si j'avais un large éventail de choix, et d'une certaine manière, ça m'arrangeais, surtout vu que les troupes alliées sont retirées, je vais simplement me déchainer sans retenue.- ,)' ]|[ /| |) () |z
Je libère deux rafale de vents ardents en face de moi, l'équivalent d'une légion entière de monstres fut vaporisés et disparurent à jamais. J'ai réussi à énerver et à attirer l'attention de toute la horde, parfait, ça se terminera assez tôt. Je les laisse m'encercler et se rattrouper vers moi pour déchainer un tourbillon de flammes et profiter du flux d'air chaud engendré pour facilement gagner de l'altitude. De là je peux voir les plus grosses concentrations d'abominations et simplement envoyer des bombes pour les anéantir. Mais les concentrations d'ennemis ne représentent pas les plus gros risques, c'est ce que je remarque quand je distingue quelques ennemis isolés du reste, mais qui étaient visiblement en train d'arracher les protections d'une habitation. Je parviens, dans un piqué d'urgence, à descendre sur eux avant qu'ils ne puissent faire du mal a la famille qui habite ici. Je vois dans leur regard qu'ils étaient terrorisés, même à ma vue. J'aimerais pouvoir leur dire qu'ils ne risque rien, mais la barrière du langage m'y empêche encore. Alors je passe ma main dans l'une des fissures dans le bois et guida un petit flux de flammes afin d'allumer une cheminée que j'ai pu remarquer. J'échange un regard avec la mère de famille avant d'acquiescer, geste qu'elle retourna après un bref moment d'incompréhension.
Après plusieurs longues minutes de bataille acharnée et de voltige pyrotechnique, je parviens à chasser le mal qui menaçait le hameau. J'inspecta un petit moment pour trouver une quelconque résurgence ou un malin caché, mais rien. Je rejoint simplement le capitaine et le commandant, qui visiblement n'en croyaient tout deux pas leurs yeux. Et alors que je m'approchais d'eux, les villageois commençaient à sortir de chez eux, et les cris de terreurs fut remplacé par des acclamations.
- Vous...êtes... c'est... C'était incroyable !
- Vous vous battez comme un chef !Je ne réponds pas. Même si je connaissais le mot de remerciement. Je confie simplement ma Claymore au Commandant. Son poids lui ferait presque tomber au sol. Cette armée a vraiment besoin d'entrainement. Les mains désormais libre, j'échangeais pour la lame qu'utilisait ce dernier pour l'inspecter. Une lame simple, sans artifice, d'un métal brillant mais très rudimentaire. Les soldats aux ordres du Commandant firent de même avec ma Claymore Pyroclastique, Une grande et lourde lame de métal noir au reflet rouge, au tranchant aussi aiguisé que brulant. Mon savoir faire de forgeron ainsi que les matériaux de mon monde m'ont permis de créer cet arme capable de s'enflammer en fendant l'air, me permettant de canaliser mon pouvoir en elle. C'est pourquoi je m'interroge, comment ce fait il que ces cures dents blanc ont réussi là où mon magnum opus ne me fais habituellement jamais fait faux bond ?
- L'argent est un métal sacré, il est capable de sceller l'âme de ce qu'il tue afin d'empêcher sa renaissance.
Je comprends pas très bien ce que me raconte le capitaine de la cavalerie. Mais j'ai compris une chose. CE métal est la solution. Quel point commun y a t'il entre mon feu et ce qu'ils appellent une "épée en argent" ? La purification, c'est la seule chose que je suis parvenu à noter.
- Allez, Khao c'est ça ? Nous devons retourner faire notre rapport maintenant. Je pense qu'Halfeti vous doit une fière chandelle !
Nous repartons de nouveau à cheval direction la ville. Avec le bataillon de croisés pour compagnie. La vue de ces dernier par les résidents leur fit réaliser que la situation à Port sur nuit avait changé. Un homme vient à notre encontre, il avait l'air inquiet
- Que s'est... que s'est il passé ?
- ............ nous avons TRIOMPHÉ !Scanda le commandant en levant haut son glaive et cabrant sur son cheval. Cette soudaine bonne nouvelle suffit a propager les acclamations ici.
- J'ai pourtant entendu dire que la situation été catastrophique, et que le hameau était condamné !
- Notre nouvel ami nous a fourni un coup de main incroyable !Aujourd'hui quand je repense aux mots que cet homme bourru avait employé, je peux presque croire qu'il s'attribuais les mérites de mes actions. Même si, en y repensant, il valait mieux une figure héroïque connue par le peuple pour porter les lauriers plutôt qu'un étranger que les gens ne peuvent s'empêcher de dévisager.
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Chroniques d'un éon perdu : Les contes de la Rose Noire
FantasyC'est avec l'espoir éprouvé par une guerre sans fin que Khao Oni, un démon forgeron, visite une ville peuplée d'humains : Halfeti. Mais cette ville elle aussi combat, elle combattait des monstres qui naissaient dans les ténèbres. Et malheureusement...