Recueil de censurés

L'artiste peintre

Allongée sur le sofa, la jeune modèle exécute mes ordres. Sa peau laiteuse brille à la lumière de la lune. Ses cheveux roux sont étalés sur le tissus noir du sofa. Les yeux fermés, elle cambre légèrement le dos lorsque je lui ordonne. Ses pieds, aussi délicats que ceux d'un enfant, s'agitent lorsque je lui ordonne de changer de position.

Je n'avais jamais peint de nu avant elle. Je ne savais pas dans quoi je me lançais en lui proposant de poser pour moi il y a deux heures. Comment aurais-je pu savoir qu'elle me déclencherait une guerre interne une fois qu'elle serait entièrement dévêtue ?

Une fois dans la position que j'avais imaginé tant de fois, j'attrape mon crayon à papier en évitant soigneusement de penser à la chaleur qui grandit de plus en plus entre mes jambes.

Je commence par faire le croquis de son corps, qui pour moi, sera un véritable chef d'œuvre.

Les jambes, les cheveux, les bras, les seins...

Je stop mon crayon lorsque je sens l'excitation monter en moi. J'ai des fourmis dans les jambes, dans les mains. Ma vision se trouble. Le gémissement, coincé dans ma gorge depuis le début, fini par sortir avec un son presque imperceptible. Je me reprends en essayant de me concentrer sur ses détails physiques.

Ses seins, pointes dressées, me font pensés à des collines inexplorées. Sa bouche, doté de lèvres pulpeuse me donne envie de me caresser. Ses longues et fines jambes me laissent imaginer le nombre de positions que l'on pourrait pratiquer si elle n'était pas qu'une simple œuvre d'art... Je pourrais la contempler pour l'éternité.

Je me force à replonger dans le dessin de cette œuvre divine.

Lorsqu'elle ouvre les yeux et que son bleu rencontre le miens, je sais d'avance que je suis finie... Je me force à respirer lentement lorsque je la voie se lever du sofa et s'avancer vers moi. Cachée derrière ma toile, je ne vois que ses jambes et le haut de sa chevelure de feu. Mon cœur s'emballe. La chaleur entre mes jambes s'est répandu dans la totalité de mon être, m'empêchant de bouger le moindre muscle.

- Un problème ? demande-t-elle d'une voix douce comme la soie.

Quand je tourne la tête dans sa direction, elle ne se trouve qu'à quelques pas de moi. J'avale ma salive et lui répond que non. Curieuse, elle jette un rapide coup d'œil à mon premier croquis. Un sourire de satisfaction nait sur son beau visage, ce qui vient l'illuminer encore plus.

En silence, elle s'avance encore vers moi et, sans même avoir remis son peignoir, vient s'assoir à califourchon sur mes genoux. Totalement perdue, je ne trouve qu'une chose censée à faire. Je l'attrape par les fesses et la tire d'avantage vers moi.

Ses lèvres, à quelques centimètres des miennes s'entrouvrent.

Ses seins, en contact avec les miens, se durcissent d'excitation.

Son entre-jambe, aussi humide que le miens, vient laisser une trace sur ma salopette de peinture.

Elle commence à faire des vas et viens sur mes jambes, frottant aussi bien sa poitrine à la mienne, que son clitoris au tissus de mes vêtements. Cette simple pensé me fait échapper un gémissement. Le remarquant, elle glisse sa main entre nous et commence à se masturber sur moi en haletant par moment. La chaleur entre mes cuisses revient aussitôt que j'imagine ma main à la place de la sienne.

Sans prévenir, elle attrape ma main et la place sur sa poitrine. La température dans la pièce augmente aussi tôt. Je ne peux m'empêcher de regarder ses lèvres roses. Sans demander son reste, elle cèle sa bouche à la mienne. Notre baiser se fait d'abord doux puis sauvage. M'attrapant par les bretelles de la salopette, elle m'intime de me lever et de la rejoindre sur le sofa. Debout, je la regarde s'allonger. Yeux fermés, lèvres entre ouvertes et jambes écartées, elle m'offre une invitation à la rejoindre.

Je retire ma salopette et me retrouve simplement en sous-vêtement. Elle m'ordonne de retirer mon soutien-gorge, ce que je fais immédiatement. Son sourire s'agrandit lorsqu'elle a enfin accès à ma poitrine.

Je m'approche d'elle et commence à laisser glisser mes doigts sur sa peau blanche. Elle commence à gémir de plaisir lorsque mes doigts caressent l'intérieur de ses cuisses. De ses mains libres, elle vient retirer la dernière barrière qui me sépare du nu total. Toutes deux entièrement dévêtu, j'ai maintenant le loisir de jouer avec elle comme bon me semble. A califourchon sur elle, je laisse mon doigt titiller son clitoris. Les gémissements qui s'échappent de sa gorge m'excite encore plus. Mon vagin est aussi humide que le siens.

Je retire mes doigts de son clitoris et commence les vas et vient habituels visant à la faire grimper au rideau sans même la pénétrer. Au début, ce sont de petit halètements qui sortent de sa bouche, puis des gémissements de plaisirs de plus en plus fort. Accrochée au dossier du sofa, elle se mord la lèvre pour ne pas hurler trop fort. De mon côté, les vas et vient me font perdre la tête. Je fini par incérer deux doigts dans mon propre vagin pour enfin me faire gémir.

Seulement quelques minutes plus tard, j'atteins l'orgasme. Un orgasme puissant et explosif. Je termine de la faire jouir en la pénétrant de deux puis trois doigts. Son gémissement de plaisir me donne des frissons. Epuisées de ce petit "moment d'égarement", nous nous allongeons dans les bras l'une de l'autre.

- Mon artiste... est la dernière chose que j'entends avant de sombrer dans le sommeil.

Nos deux corps, les deux opposés, reposent à la lumière de la lune. Si j'avais su, j'aurais dessiné des nus bien avant...

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Première republication du recueil, je vous laisse apprécier les loulous ;)