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Alec.

Mes yeux se posent sur Nalah qui est profondément endormie.
Hier soir en rentrant, je l'ai trouvé endormie sur le carrelage de la salle de bain,des larmes séchées sur son doux visage. Je me suis tout de suite inquiété pour elle ne sachant pas pourquoi elle était dans cet état.
Alors, après l'avoir déposé sur le lit pour qu'elle soit plus confortable, je suis allé voir l'agent de sécurité de l'immeuble. J'ai demandé à voir si quelqu'un était passé en mon absence, mon instinct me poussait fortement à le faire.

Et quelle a été ma surprise de voir que Giovanni avait osé se présenter chez elle après mon départ. Cet abruti a réellement pris la grosse tête. Je ne peux plus le laisser ainsi vivre sa vie comme si de rien était.
Quand j'ai vu qu'il avait touché ma femme de cette manière aussi dégueulasse, j'ai cru faire une crise cardiaque. Mon sang n'a fait qu'un tour, je ne pouvais pas croire qu'il l'avait agressé comme ça.

Je me suis assez retenu comme ça, j'ai écouté Alfonso ,je lui ai accordé du temps, maintenant ce n'est plus le cas. Je vais le détruire. Je m'en fous des représailles, ce qui m'importe, c'est qu'il paie pour les atrocités qu'il a fait subir à ma famille. Car Nalah et Alfonso sont dorénavant mon unique famille.

Allongé face à elle, je déposais délicatement ma main contre sa joue chaude.
Parfois je me demandais pourquoi m'aimait elle après tout ce qu'on a vécu. Elle est sûrement la femme la plus incroyable et forte que j'ai vue jusqu'à maintenant. Je ne peux que l'aimer et la soutenir même si elle méritait bien plus qu'un simple "je t'aime ". Et c'est ce que je comptais  lui offrir.

La paix et le bonheur.

Dans son sommeil, elle fronce fortement les sourcils, quelques gouttes de sueur perlent sur son front. Elle se met à marmoner des mots incompréhensibles puis une larme solitaire se déverse sur sa pommette.

Nalah: Alec...

Moi: je suis là princesse *caresse sa joue*

Nalah: ne me laisse pas *elle murmure une dernière fois*

Je l'entoure de mon bras pour la rapprocher de moi, elle se blottit contre mon torse. J'essaie au mieux de l'apaiser, elle commence à bouger signe de son réveil.

Moi: hey...

Nalah: t'es là *fait-elle faiblement *

Moi: je suis désolé pour hier soir. Je n'aurais pas dû te laisser toute seule .

Elle évite min regard, sa lèvre inférieure se met à trembler et les larmes lui montent aux yeux.

Nalah: comment as-tu su...?

Moi: les caméras de surveillance *dis-je simplement *

Nalah: j'ai vraiment cru qu'il allait... qu'il allait me violer.

Moi: Sais-tu pourquoi il était là ?

Nalah: il était sûrement là pour me menacer... il m'a dit qu'il voulait que je te laisse tranquille puis il a commencé à...

Moi: calme toi princesse je suis là... je ne le laisserai plus te faire de mal.

Ce ne sont pas des paroles en l'air. J'ai déjà prévenu Alfonso et il est d'accord pour qu'on commence enfin ,pour qu'on passe à l'action. Et ça commence dès aujourd'hui.

Au cours de ces dernières semaines, nous avons pu trouver des preuves compromettantes à l'encontre de Giovanni. Étant un homme très confiant et imbu de lui-même, il n'a pas cru nécessaire de cacher ses actions ou du moins mieux cacher. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi simple de l'avoir. En même temps il est tellement stupide.

In my memoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant