In my memory

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Alec.

Le voir courir devant moi comme un lapin en fuite ne fait qu'augmenter mon adrénaline. Je continue à lui tirer dessus... enfin dans sa direction. Il a ralenti considérablement sa vitesse, en même temps ça fait au moins une vingtaine de minutes qu'il court sans s'arrêter. Il tente tant bien que mal d'accélérer mais c'est peine perdue.

Giovanni : s'il te plait arrête ! Achève moi! *pleure*

Il pleure? La honte...

Moi: Dominique, arrête toi.

Il se gare alors que Giovanni s'effondre au sol. Je descends de la voiture pour le rejoindre. Il tremble de tout son être alors avec le bout du fusil,je le pousse encore plus contre le sol. Il pleure à chaudes larmes, de la morve coule presque à flot de son nez. Il m'énerve, ses pleurs m'énervent, rien que son existence m'énerve.

Giovanni : je te demande pardon *il frotte ses mains entre elles pour me supplier* je t'en supplie *pleure *

Moi: il y'a encore une chose que je n'ai pas oublié papa...

Je m'accroupie face à lui, le mépris que j'ai pour lui anime mes moindres mouvements.

Moi: ce soir là tu es venu chez moi ... et tu as tenté d'agresser sexuellement ma femme *dis-je d'un calme olympien* tu t'en ai venté auprès de moi comme si c'était normal... pendant tout ce temps j'ai cherché le moyen de te le faire payer.

Il se met à reculer s'éloignant momentanément de moi.

Moi: tu choisis papa. Tes yeux, tes couilles, tes jambes ou tes bras... choisis.

Giovanni : non... non ... pardonnes moi... ne fais pas ça, tu n'es pas comme ça...penses ... penses à ta mère hein *pleure*

Moi: tu n'aurais jamais dû t'attaquer à Nalah... Je t'ai prévenu papa. Je te laisse 10 secondes pour choisir.

Giovanni : *pleure comme une merde*

Moi: 1...2

Giovanni : non!

Moi: 3... 4...5...

Dominique : ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter Alec!

Moi: tais toi Dom' c'est entre lui et moi!

Giovanni : écoutes le ! Tu vas le regretter !

Sans crier gare je lui saute dessus,la rage ayant pris possession de moi , je dirige mes doigts sur son œil droit.
Il se débat mais la force que j'exerce sur lui ainsi que sa fatigue extrême le privent d'échappatoire.

J'enfonce mes doigts dans son œil, ils perforent sa peau ,le sang gicle sur mon visage. Il crie si fort ce qui me provoque un fou rire que je n'arrive pas à arrêter. Je sens son œil se détacher, il saigne.

Au bout de quelques secondes, je me retrouve avec un globe oculaire dans la main,son magnifique œil bleu ensanglanté.
Je sors alors un petit couteau de la poche arrière de mon jean. Giovanni hurle à la mort, je profite que sa bouche soit ouverte pour enfoncer la lame tranchante dans celle-ci.

En un coup sec, je lui coupe une partie de la langue.
Il hurle encore plus, ses hurlements sont vite étouffés par le sang qui le noie.

Dominique : t'es un sadique en fait...

Je me tourne vers lui et ne dis rien. Je regarde une dernière fois Giovanni qui agonise.

Moi: j'ai pris ton œil parce que tu as osé regarder ma femme autrement que comme ta belle-fille et j'ai pris ta langue simplement parce que ça me fait plaisir ,tu pourras enfin la fermer une bonne fois pour toute.