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Alec.

Cela faisait plusieurs semaines maintenant que j'avais appris les circonstances de l'accident. Et à vrai dire, je n'osais pas en parler à Nalah, j'avais cru comprendre que c'était un événement qui la traumatisait énormément.
Je ne voulais pas la brusquer, du moins,  je voulais qu'elle soit prête   à entendre mes dires.

Ce qui me tracassait encore plus ,c'était de savoir que mes parents y était pour quelque chose dans cette histoire. Et après maintes réflexions, je me suis dit qu'il fallait bien que je mette le sujet sur la table avec eux.

Ils étaient des menteurs professionnels ,il est enfin temps que je mette fin à leurs carrières.

Alors ,j'avais décidé de me rendre chez eux pour voir ce qu'il en était. Est-ce qu'ils allaient garder la même version du mensonge qu'il y'a cinq ans.

C'est donc aux alentours de treize heures que je me gare devant la grande demeure des Borgia. L'allée avait un peu changé, les arbustes avaient été taillés et il y'a plus de fleurs que d'habitude. Ça donne l'impression d'être hors des États-Unis.

Une des employés m'acceuillle en ouvrant la porte d'entrée.

Elle: bonjour et bienvenue monsieur Borgia.

Moi: bonjour, est-ce que mes parents sont là ?

Elle: il n'y a que votre mère, votre père étant à l'entreprise.

Moi: hum ,je vois. Merci.

Elle me regarde surprise.

Moi: un problème ?

Elle: désolée, je n'ai pas l'habitude d'être remercier...

J'acquiesce amèrement. Que voulait elle dire par là ?

Elle me laisse passer puis m'annonce que ma mère se trouve au bord de la piscine. Sans tarder , je me dirige facilement vers la fameuse piscine. Je la retrouve allongée sur un transat, des lunettes de soleil sur le nez et un magazine en main.

En m'entendant arriver, elle se redresse.

Maman : Alec? Qu'est-ce que tu fais là à cette heure ?

Elle se lève puis vient m'accueillir en me faisant la bise.

Moi: bonjour maman .

Elle: mon fils vient enfin me voir sans que je ne lui y oblige *s'exclame t-elle avec un sourire*

Moi: je ne voulais juste pas croiser ton mari.

Elle: vous êtes encore en froid ? Je ne comprends pas pourquoi vous êtes aussi têtu. Tel père, tel fils.

Je lâche un petit rire. Cet phrase, elle le répétait souvent quand j'étais petit, je m'en rappelle. Pourtant, cela sonnait toujours faux.
Enfant, j'avais un jour constater à quel point j'étais différent de mon père, autant physiquement que mentalement. Il a les cheveux blonds, des yeux bleus, il n'est pas très grand et est plutôt enrobé en plus d'avoir un caractère de merde.

Moi , je suis tout son opposé. Ma mère est peut-être brune aussi mais elle a les cheveux lisses, les yeux noisettes et sérieusement, je ne lui ressemble presque pas. Alors ça me dérange qu'elle me dise que je ressemble à mon père.

Moi: mouais...

Maman : tu veux à quelque chose à boire?

Moi: oui, merci.

Elle se tourne vers la l'une des grandes fenêtres où l'employée qui m'avait ouvert la porte travaillait. Elle nettoyait depuis tout à l'heure les vitres.

In my memoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant