Annabeth essayait de se frayer un chemin entre les élèves américains du lycée Goode, lycée prestigieux, connu et public. Et Annabeth ne voulait pas avoir d'uniforme à porter.
Cette rentrée n'était peut-être pas aussi simple qu'elle le pensait. Au début elle se disait : « Pas de quoi stresser, les gens sont cools ». Bah non. Aucune personne ne s'est décalée au minimum pour la laisser passer. Les couloirs étaient bondés par des élèves ennuyés. Imaginez-vous ça.
Annabeth venait de San Francisco, ville côtière, métropole, grande, riche et intéressante. Beaucoup de cultures s'en suivaient : gastronomiques ou culturelles. Mais ce qui l'intéressait était l'architecture. Elle était allée à Athènes, à Paris et à Rome, de très belles capitales. Amis ce n'était que la moitié, oui Annabeth adorait voyager.
- Pardon, souffla-t-elle à une fille qui ressemblait plus à un mannequin qu'à autre chose.
Elle ne la regarda pas plus que deux secondes, impatiente d'arriver au secrétariat se disant que c'était débile de le mettre au fond du lycée.
Mais la jeune adolescente n'avait pas remarqué qu'il y avait deux portes. Des deux cotés.
- Fait chier, murmura-t-elle.
Enfin arrivée, elle se posta devant la vitre qui séparait la-dite personne et elle.
- Bonjour, je souhaiterais avoir ma clef de casier ainsi que des prospectus, s'il-vous-plaît, demanda-t-elle poliment.
Sa mère lui avait toujours appris la politesse car elle avait fait de la politique quant à son père, il était un grand fan de l'aviation et durant des années, il s'était occupé de la famille, étant toujours là pour sa fille.
Mais sa mère était décédée et son pauvre homme avait dû faire avec. Comme il l'aimait. « Tu as les yeux de ta mère », disait-il à Annabeth. C'était vrai ; la seule ressemblance. Et maintenant il vivait sa plus belle vie, entouré d'une femme aimante, de deux autres enfants qu'Annabeth et travaillait dans une école d'aviation.
Annabeth était heureuse pour lui. Et ce changement de vie, à New-York, lui avait facilité les choses. Sa mère ne les suivrait plus, en tant que fantôme déchu.
- Tenez, lui tendit la femme du secrétariat.
Annabeth ramassa les prospectus ainsi que sa clef et son regard anthracite se posa sur des affiches de basketteuses.
- Il y a une équipe de basket ? demanda-t-elle heureuse.
- Oui, elle ouvre demain. Vous pourrez vous y inscrire. Demain c'est tous les clubs qui ouvrent. Il y a, si je m'en souviens, natation, architecture, arts, svt et toue l'océanographie, basket, grec ancien et club de lecture, ennuyant.
Annabeth sourit. Les options qu'elle rêvait d'avoir étaient enfin dans un lycée à New-York. Elle allait enfin pouvoir tenter sa chance.
- Très bien, je vous remercie, dit-elle avant de replonger dans les couloirs larges du lycée Goode.
Elle se faufila entre tous les élèves et, découvrant sur sa clef de casier le numéro cent, elle le chercha, ce qui dura dix minutes.
« Enfin ! » cria une petite voix dans sa tête.
En ouvrant le casier avec un grincement strident mais heureusement pas trop fort, Annabeth observa la grandeur de celui-ci.
On pouvait y mettre des livres, le principal, un skate, Annabeth le ferait, et beaucoup de bibelots.
La blonde aux yeux gris souleva son sac pendu sur une épaule et en déposa le contenu. Elle jeta un rapide coup d'œil à la carte du lycée, Vous y croyez, vous ?! et poussa un soupir de frustration. Il y avait trois étages, un parking pour ceux qui désiraient y aller en voiture ou moto, un arrêt de bus, une pelouse, un self séparé du bâtiment principal et...un autre bâtiment.
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Notre histoire à nous [ Percabeth AU ]
FanfictionPercy ne voulait pas s'incruster. Annabeth non plus. Pourtant, quand chacun de leurs regards se croisèrent au lycée, ils n'étaient plus de cet avis... Annabeth se faisait du mal. Au lycée rien n'allait, chez elle non plus. Juste Piper, sa nouvelle m...