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Il n'était pas encore lever, le soleil.
Elle n'avait pas encore déclinée, la nuit.
Ils n'avaient pas encore piaillaient, les oiseaux.

Pourtant mes larmes étaient déjà au rendez-vous.
Encore une journée compliquée en vue..

J'avais a peine ouvert les yeux, que les larmes coulaient silencieusement, je ne peux pas faire trop de bruit.

Je me redressai sur mon lit, mes larmes faisant suite à la gravité, retombant sur mes draps.

J'essuyais rageusement mes larmes, avant de quitter mes draps pour me rendre à la salle de bain.

Je restais tête baissé en avançant dans ma petite salle de bain.

Elle était petite mais suffisante pour que je puisse prendre soin de mon hygiène.

Je m'appuyais alors au lavabo, mes mains de part et d'autre.

Je fixais le clapet du siphon de mon lavabo.

Comme chaque matin, je n'osais me confronter à mon reflet.

L'anxiété de voir ce corps que je ne supportait plus, la crainte de me dégoûter plus de moi même que je ne l'étais déjà.

Et je la sentais, cette boule qui te prend aux tripes et te tords l'estomac de douleur.

Je la sentais, la panique qui progressivement gagner mon corps.

Je n'arrivais plus a déglutir, ma respiration commença à se faire irrégulière. Ma température corporelle était équivalent a un baromètre en panique dans une tempête.

Je ne me sentais pas bien, soudainement.

Je relevais la tête lentement, comme une action slow motion.

Et lorsque je pus croiser mon reflet, mes larmes doublèrent et je pouvais limite voir mon propre reflet de ce moquer de ma propre personne, un rictus malsain au coin des lèvres qui éprouvait dégoût et humiliation.

Un haut le cœur me pris.

Je me rua sur les toilettes et je ne pus contenir la bile qui sortait de mon corps. Je n'avais rien sur l'estomac alors mon corps rejeter ce qu'il pouvait.

Et comme chaque matin, je couvrit mon miroir d'une serviette afin de ne plus affronter l'horreur que mes yeux ne pouvaient plus supporter, m'évitant de souffrir a nouveau le martyr dans un énième épisode.

Je m'étais hâter à prendre ma douche afin de sortir le plus rapidement de cette pièce de l'horreur.

Une fois habiller dans ma chambre, je restait debout en plein milieu.

La tête baissée. Et quiconque serait présent pourrais attester des gouttes qui s'écrasaient violemment sur le sol.

Je me sentais inférieur,
Je me sentais laid.

Une fois que j'avais enfin cesser mes pleures, j'avais revêtis mon masque arborant le sourire le plus beau que ma mère m'avait donnée.

Je quitta ma chambre et me rendit en direction de la cuisine, où ma mère débutait le petit déjeuner.

Jimin: Bonjour 'mma.

Elle se retourna vers moi un sourire magnifique et vint m'enlacer, couvrant mon corps de sa tendresse et de sa chaleur.

Et comme chaque matin, je me pinçais les lèvres afin de ne pas craquer et pleurer dans ses bras.

Eomma: Tu as bien dormi mon ange? Comme d'habitude, tu es matinale.

J'hochais la tête et repris un sourire, avant de me défaire de son étreinte.

Je pris une pomme et un verre de jus d'orange.

Et je savais que cela ne plaisait pas à ma mère.

Comme chaque matin, elle me regardait de ses yeux humides.

Ne pouvant pas supporter d'être la raison de son mal être, je pris mon sac et me dirigea vers elle.

Jimin: Je dois y aller, je t'aime eomma. A ce soir. Ne m'attendez pas pour manger.

Et je quitta la maison me retenant comme chaque matin de pleurer, inspirant profondément une fois à l'extérieur.

Je mis mes écouteurs dans mes oreilles.

Et je lança ma chanson du matin, celle que j'écoutait en boucle. Sunrise de Ateez.

Elle m'aidait à garder le peu de force que j'avais.

Je me dirigeais alors vers mon lycée.

Il n'était pas très loin et j'aimais prendre mon temps pour y aller.

Je retardais au maximum.. la situation.

Je préférais regarder les nouvelles fleurs qui avaient éclos dans le parc que je devais traverser pour me rendre au Lycée.

Je préférais regarder la nature se réveiller, les oiseaux s'envoler.

Je traînais des pieds. Ils vont recommencer et je vais devoir rire avec eux, sourire comme l'imbécile que je suis. Pourquoi? Pourquoi fallait-il que la vie soit si injuste avec moi? La vie si je pouvais je la baiserai bien cette pute, mais même ça je ne peut pas, vu qu'en plus de m'avoir fait gros, elle m'a fait gay.

J'ai déjà envisagé de ne plus continuer ma vie, et de soulager les gens de ma présence mais ma mère n'avait pas demander cela et si Van apprend aussi, elle me pardonnera jamais.

Van était l'exception de ma vie. On a commencer a se parler par commentaire sur une fan fiction que j'avais adoré. Puis on s'est échangé les numéros. Et j'avais osé la rencontrée dans un café.

Elle m'avait fait rougir toute la journée à me complimenté sur ma beauté alors qu'elle ne savait même pas comment je me sentais au fond de moi. Elle m'avait réchauffée le cœur et j'avais appréciée son honnêteté lorsqu'elle m'avait dit que ma bouche donner des envies pas sainte. J'avais d'abord été choqué puis on avait éclater de rire.

Je m'étais attaché à elle et on se voyait une  à deux fois par semaine. Elle était rapidement devenu l'une des personne qui me maintient encore en vie. J'avais fini par lui avouer mes ressentis et elle avait pas l'air d'apprécier ce que je pensais de moi. C'est la première fois ou elle m'a insultée d'ailleurs.

" Espèce d'attardé, de con, de débile croisé avec une tête de mule qui à ses yeux qui lui rentrent dans le cul et qui ressortent par ses oreilles, je veux plus t'entendre te dénigrer de la sorte ou je coupe ce qui fait de toi un homme. J'aurais eu ton visage et ton corps mais putin que j'aurais fait ma catin."

Avec elle j'arrivais à me sentir normal, je me sentais bien. Elle me remettait dans le droit chemin dès que je déviais dans mes sombres travers.

Son amitié m'était précieuse. Et j'en étais plus qu'heureux.
Je sais que l'amitié est un lien qui nous tire vers le haut lorsque nous sommes dans les bas fond sentimentale ou morale. Et je remercie la vie de m'avoir au moins fourni de tels amitiés. Enfin, une tel amitié. J'arrivais au Lycée et je soupirais avant d'inspirais profondément me préparant mentalement à-

" Hey FattyMinnie, on est ici"

...ça.

Fat Friend [Nammin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant