Il ne me restait qu'une dizaine de kilomètres à faire, problème ? On me suivait depuis trois jours ! J'avais décidé de faire comme si de rien n'était, à la différence près que je ne dormais que sous le toit d'une auberge. Je savais très bien comment m'occuper de la personne qui se croyait discrète. Pour commencer ses pas m'indiquaient que c'était un homme, plutôt grand et pas très baraqué, selon la profondeur dans laquelle il s'enfonçait, de deux il n'était pas le premier à avoir essayé de me suivre. Je pouvais savoir tout ça grâce à ma magie flottant derrière moi jusqu'à mon suiveur pour le surveiller. Enfin nous avions un code qu'on nommait « Arroseur, arrosé ». Je marchais rapidement, pressée de rentrer dans mon territoire. Ma fumé étant libérée je pouvais me propulser à 15 km/h facilement et sans effort mais mon poursuiveur suivait. Il devait être un garou, peut-être un loup ou un renard. Je soupirai et regardai devant moi, des champs de blés et de sojas parcouraient les bords du chemin qui allait jusqu'à la BAN, j'entrevis une rivière. Bingo ! J'avais presque atteint l'entrée de mon terrain, je traversais le pont de pierres et le champ de protection apparu une fraction de seconde. Je ralentis le pas il ne restait pas un kilomètre pour arriver à l'orphelinat, pas la peine d'arriver en furie. A la place continuons le jeu et faisons croire au suiveur que je n'avais rien remarqué. Je retirai la capuche de mon manteau, sur lequel j'avais brodé mon emblème sur le haut de la poitrine gauche. Blanc sur noir on ne le loupait pas, à condition qu'on fasse partis de mes voleurs. Je m'approchai de la porte de l'orphelinat, deux des miens se trouvaient devant surveillant l'accès, l'un d'eux me regarda et ouvris la porte. C'était l'un des doyens de mes voleurs, il avait un rôle de professeur désormais. Il m'avait vu suffisamment pour me reconnaître d'un coup d'œil. Cependant son collègue lui était jeune et ne m'avait vu qu'une fois ou deux, chaque fois encapuchonnée.
« Qu'est-ce que tu fais Gérard !! Elle ne s'est pas présentée !!
cria le jeune fougueux.
-La ferme insolent ! Ce serait un outrage de LUI demander son nom à ELLE !!! Montre au moins un minimum de respect autant à moi qu'à elle !!
gronda Gérard le vieux lion-garou. Il reprit:
-Désolé Madame mais vous vous présenter trop souvent avec vôtre capuche auprès des gosses... Excusez son attitude Invisible.
Continua-t-il à mon adresse en inclinant la tête pour me laisser passer.
-Je...heu...quoi ? Veuillez m'excuser Madame !!
bégaya l'autre qui dans mes souvenirs s'appelait Étienne.
-Hmm... Étienne c'est ça ?
Demandais-je en souriant un peu plus,
Tu es excusé, c'est vrai que je suis plus souvent avec quelque chose sur la tête, mais pas aujourd'hui. En faite... On a un cas « Arroseur, arrosé », faite semblant de ne pas l'entendre s'il veut escalader le mur par ici, mais envoyer le bouler s'il essai de vous attaquer. Je m'occupe de prévenir les autres. Bonne soirée à vous messieurs.
Murmurais-je en passant le portail de fer forgé.
-Bonne soirée à vous Invisible. »
me répondirent les deux hommes.
Je me dirigeai vers l'intérieur du bâtiment de quatre étages et de 40 sous-sols. Oui je sais, c'est beaucoup mais quand on a plusieurs centaines de voleurs, de passages ou non, accompagné du même nombre de gosses assignés à domicile... C'était la moindre des choses. Le bâtiment faisait sur un étage 500 mètres carré, soit une superficie de 22 500 mètres carrés. Composé de 7 étages à dortoir pouvant accueillir si besoin tous mes voleurs, 3 réserves de nourritures, 2 étages d'entraînements, 2 étages d'infirmeries, 3 salles à manger dont une avec cuisine, 3 étages de salles de bains, une bibliothèque, 4 classes dont deux spécialisés pour les apprentis voleurs, 2 salles de détentes, une salle de réunion, 2 salles de conférences, un parking/garage, un hall d'accueil, une salle de science et d'expérimentations, une salle d'informatique, une salle de stockage d'armes, 6 étages transformés en prison accessoirement mieux protégés que les prisons soit disant impossible à quitter (j'avais déjà essayé) et pour finir 2 étages personnels que je partageais avec Taro et Ayano, j'accueillais des invités si besoin dans deux autres étages. En entrant dans le hall d'accueil, la secrétaire et quelques personnes traînant dans le coin me saluèrent avec de grands sourires. Je descendis pour dire bonjour à mes voleurs et aux orphelins que j'éduquais et protégeais. Je fis un tour dans le dortoir du 1er sous-sol et dis bonjour à une poignée de jeunes qui m'accompagnèrent avec des rires et des sourires dans la salle à manger qui leur était destinées. Je passais une dizaine de minutes à parcourir les allées de tables remplis de bambins de tous âges ainsi que les nourrices, les tuteurs, les tutrices et les professeurs. Je finis par sortir pour passer dans la salle d'informatique pour les prévenir du code « Arroseur, arrosé ». Je dis bonjour aux scientifiques du sous-sol suivant et entrait dans l'une des salles à manger. Ayano et Taro étaient installés au fond dans la table réservée pour les personnes les plus importantes. Tout le monde se tût en sentant les effluves de ma magie, tout le monde se leva mais je leur fis signe de se rasseoir et de reprendre leurs discussions. Je saluais les personnes sur mon passage dans le brouhaha de la foule et rejoignis Taro et Ayano.
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Lune, la fumigène
Novela JuvenilCette histoire est de pure imagination. Elle contient des couples LGBT+, des passages sur l'automutilation, ainsi que dès passage pouvant être violant ou vulgaire. N'hésitez pas a ne pas lire cette histoire si vous n'aimez pas. Jeune femme de presqu...