Chapitre 4 Axton

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Bogotá, capitale de la Colombie, maison d'Axton, 18 novembre 2022.

Elle n'est pas morte... je n'en reviens pas. J'aurai dû m'en douter mais la voir pour de vrai en face de moi me fait bizarre.

Elle est toujours la même, une vraie tornade, même si je dois le reconnaître elle a changé en 7 ans. Elle qui était déjà une jeune fille incroyablement belle est aujourd'hui encore plus sexy. Son corps a bien changé depuis le temps.

Évidemment je le sais elle me déteste, c'est assez logique vu ce que je lui ai fais, est ce que je le regrette ? Oui et non. Je ne m'en cache pas. Cela m'a rendu plus fort, plus exigeant, sa présence était une distraction dont je n'ai plus besoin.

Elle était à l'époque ma kryptonite, celle dont je ne pouvais me passer, elle était constamment dans ma tête, la hantant sans cesse.

Mais tout est différent aujourd'hui j'ai beaucoup changé et rien ni personne ne me fera redevenir l'être faible que j'étais.

Même si sa présence m'a étonné je ne dois pas en tenir compte, je dois me concentrer sur mon business.

Alors je la regarde simplement partir comme elle est arrivée, retenant mes hommes, leur intimant de ne pas réagir.

Et même lorsqu'un coup de feu se fait entendre je ne réagit pas, la laissant finir son numéro.

Car je le sais bien, elle ne me fera jamais rien. Elle est juste un peu en colère de voir que je vie ma vie tranquillement sans elle, sans m'être soucié de son sort.

Mais il faut que je sois vigilant car son retour en ville ne signifie qu'une chose, c'est à présent elle la nouvelle cheffe de gang de la famille Valentino. Cette place qui lui a été arrachée quelques années lui revient maintenant de droit. Et je le sais bien elle ne va pas s'en priver.

La porte claque, aucun son ne sort de la bouche des invités.

Ma mère se place à côté de moi, elle seule sait ce par quoi je suis passé pour l'oublier.

-Ni pense plus, elle ne compte plus, me dit-elle d'un ton calme et posé. Comme si j'allais imploser à tout moment.

Ses paroles résonnent dans ma tête comme un vieux disque rayé, je sais qu'au fond de moi il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas penser à elle depuis le moment où je l'ai laissé.

Sans lui répondre je me retourne, et me dirige vers mon bureau à l'étage de la maison, mon bras droit derrière moi.

Une fois la porte refermée derrière moi, je me laisse choir dans mon fauteuil la tête entre les mains.

-Je croyais qu'elle était morte Jasper, et ce que je viens de voir m'indique très clairement qu'elle ne l'est pas. TU NE TE FOUTRAIS PAS UN PEU DE MA GUEULE PAR HASARD ?

-Désolé patron, je le croyais, je te jure.

-Tu avais une seule putain de chose à faire, même ça tu n'es pas capable de le faire.

Tout cela me donne mal à la tête d'un mouvement de la main je le congédie. Ce qu'il fait sans attendre. Il ne faut pas que je me laisse distraire, j'ai des choses plus importante à gérer que ces vieux caprice

Sans plus penser à elle, je me remets au travail. La plus grosse livraison que je n'ai jamais eu s'opère ce soir, et il faut que tout soit parfait.

Soudain mon téléphone vibre dans ma poche, sans plus attendre je le sors pour voir le destinataire.

Inconnu : Axton, ça serait dommage que tu ne me prenne pas au sérieux. Ne l'oublie pas je te connais par coeur, ce serait un jeu d'enfant pour moi de t'enterrer six pieds sous terre.

Le jour où je te tueraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant