Chapitre 8

222 17 8
                                    

Je tiens à préciser que ce chapitre n'est pas corrigé ! Je suis désolée mais ma Bêta ne pouvait pas me le corriger. J'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes.

.

Bonne lecture :)

.

.

Chapitre 8 ( TW : Vocabulaire vulgaire à la fin du chapitre )

.

Lorsqu'Harry tomba dans l'inconscience, Draco raffermit sa prise sur sa hanche fine. Même si la révélation que le brun venait de leur faire l'avait un peu pétrifié il se reprit relativement vite pour éviter que l'autre ne s'écroule dans le couloir. Quand il fut sûr qu'il ne lâcherait pas Harry, Draco releva la tête vers Severus qui n'avait toujours pas bougé. Ces jointures étaient blanchies tellement il serrait le battant de la porte en les regardant avec des yeux exorbités.

- Par Salazar, Sev pousse toi, pesta Draco devant le manque d'action de son amant.

Ce n'était pas qu'Harry était très lourd vu ce qu'il mangeait mais il faisait froid dans les cachots et ils étaient en plein milieu de la nuit. Le professeur sembla recevoir un électrochoc car il s'ébroua et sembla les voir réellement. Il les rejoignit instantanément et aida son amant à supporter son léger fardeau.

- Amenons-le dans la chambre d'ami.

Ensemble, ils traversèrent les appartements du Maître des potions et allèrent déposer le Survivant sur le lit qui ne servait jamais. Délicatement, Draco le recouvrit des draps le corps maigre. Sa main caressa la peau nue de la joue alors qu'il allait s'écarter et une décharge passa dans ses doigts. Un peu perturbé, il laissa sa place à Severus qui revenait avec différentes potions. Après avoir fait boire les petites fioles à Harry, ils le laissèrent et rejoignirent le salon.

La pièce relativement grande était coupée en deux par deux marches qui séparaient le salon et la salle à manger. D'un côté une table ornée de motifs gravés attendait sagement. A chaque fois que Draco venait dans les appartements de Severus il se demandait à quoi elle servait, sachant que son amant mangeait tous les repas dans la Grande Salle. Enfin peut apportait, la table était belle et bien là. De l'autre côté, le salon reposait en face de l'âtre de pierre où un feu brulait en permanence. Un canapé était disposé parallèlement aux flammes et un fauteuil que Draco savait être celui de Sev était disposé à côté. Le tout, bien entendu, aux couleurs de Serpentard. Une table basse complétait le tout. Il n'y avait pas de fenêtre mais des portes qui donnaient réciproquement à la chambre de Sev, à la salle de bain, au laboratoire privé du professeur de potions et à son bureau.

Sur un commun accord, Severus s'installa sur son fauteuil alors que Draco s'asseyait sur le canapé. Le silence les entoura pendant un moment. Tous les deux plongés dans des pensées presque similaires.

Le Maître des Potions se demandait si c'était réellement vrai, si l'enfer allait recommencer encore une fois. Après tout la communauté sorcière n'avait eu que les grandes vacances et quelque mois pour profiter de la paix que l'emprisonnement de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom apportait. Ils n'avaient pas eu assez de temps.

Draco lui, repensait au nœud d'angoisse qui avait glissé dans ses entrailles lorsque les cris d'Harry avaient résonné dans la chambre, à la peur qu'il avait ressentit en voyant le brun continuer à trembler puis à l'étrange phénomène dans la chambre d'ami. Mais après tout ce n'était qu'une simple décharge, n'est-ce pas ? Ca ne changeait rien. Finalement, les mots prononcés des minutes plus tôt revinrent dans sa tête. Le Seigneur des Ténèbres s'était échappé. Ils n'avaient pas eu assez de temps.

Dans vos yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant