Nouvelle - La maladie d'amour

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Bonjour bonjour !

Je suis très contente d'enfin pouvoir vous présenter ma nouvelle !!

Originellement, c'était un "simple" devoir, et j'ai rapidement eu mon idée (petite chance tout de même d'aimer écrire !)

J'avais posté un message, mais pour ceux qui ne l'ont pas vu, je me suis inspirée d'un de mes oc dans l'univers de Zelda !
Petit défi pour ceux qui s'y connaissent dans cet univers : saurez-vous retrouver les trois personnages de l'univers ?

Je suis ouverte à tous vos avis (sans que ce soit de la critique sans intérêt, comme par exemple "c'est nul" --> ça m'apporte très peu :))

Encore merci à tous ceux qui joueront le jeu ! Et bonne lecture à vous tous !!

PS: La couverture que j'ai dessinée fait très BDSM tout de même... (J'espère que vous arriverez à la voir, ça a longtemps bloqué :'))

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Il fait sombre ici. L'odeur de moisi que je sens depuis le premier jour où je suis tombée dans ce trou à rat est toujours présente, bien que moins importante. En parlant de rats, je ne les vois pas, mais les entends. Leurs petits couinements incessants rappellent leur présence dans cet endroit reculé. Je ne sais pas quel jour nous sommes, ni depuis combien de temps je suis là. La tête dodelinante, je sombre peu à peu dans le sommeil, bercée par les gouttes d'eau qui tombent en rythme dans la flaque qu'elles ont fini par former.

Alors que Morphée m'accepte enfin dans ses bras, je me réveille en sursaut par le bruit d'un récipient qui tombe au sol. J'ouvre les yeux et regarde l'écuelle qui est à mes pieds. Face à moi se trouve ce jeune homme, avec qui je vis depuis maintenant quelque temps. C'est un jeune albinos, comme semblent le témoigner ses cheveux blancs, que je distingue dans la pénombre. Il ne parle pas beaucoup et reste dans son coin. Sa timidité le rend presque mignon. Je le regarde et esquisse un petit sourire qu'il ne me rend pas alors qu'il me tourne le dos. Je lui propose de partager la nourriture qu'il a amenée, mais il se contente de s'asseoir dans un coin. Je pioche donc dans la gamelle et mâche lentement la nourriture.

C'est une chance tout de même. On est tous les deux perdus, dans un endroit isolé de tout, bien que la circulation se fasse entendre au-dessus de nous, et nous avons la possibilité de nous nourrir. Plusieurs fois, j'ai tenté d'instaurer un dialogue avec lui, mais seuls des soupirs et des grognements de sa part m'ont été offerts en guise de réponse. Recroquevillée sur moi-même, mon regard dérive sur mes jambes et la petite jupe que je porte depuis bien trop longtemps. Des tâches ont fait leur apparition à cause de l'eau qui coule chaque jour. Mes cheveux, passés au-dessus de mes épaules, sont, eux aussi, sales et leur couleur autrefois flamboyante est désormais terne. Ils me font d'ailleurs penser à ma sœur, que j'ai retrouvé il y a peu. Je me demande si elle s'inquiète de savoir où je suis. Moi, elle me manque un peu. Mais j'ai espoir de sortir d'ici peu et de la retrouver !

Rapidement, je me rends compte que la gamelle à mes pieds est vide. Je sais ce qui m'attend à présent. Une fois que j'ai mangé, plusieurs heures passent, le jeune albinos va se lever, aller se balader, revenir après un long moment, ramener à manger et je vais encore m'assoupir. J'ai d'ailleurs choisi de dormir le reste du temps. Après tout, j'ignore l'heure qu'il est. Peut-être que c'est le début de l'après-midi ou tout bonnement le milieu de la nuit. Dormir semble être la meilleure des solutions puisqu'il n'y a rien que je puisse faire. Il fait noir, tout est humide, je ne sais pas où je suis et je suis incapable de me guider sans l'aide du jeune homme présent avec moi. Je pose ma tête contre mes genoux et ferme les yeux.

Ne puis-je vraiment rien faire dans cette sentine ? Je sens les larmes monter et rouler sur mes joues. Je crois que j'ai besoin d'air frais, mais par où sortir ?! La colère grimpe face à mon incapacité à me sortir de ce bourbier avant de redescendre, laissant ma crise de larmes prendre le dessus. Ça y est, je craque, je vais devenir folle ! Mes doigts viennent s'enfoncer dans mon crâne et tirer mes cheveux, tandis que ma respiration accélère. Je laisse mon corps se balancer d'avant en arrière pour essayer de me bercer et de me calmer. Mes larmes commencent à diminuer lorsque j'entends un petit fredonnement en face de moi. Je lève la tête et regarde l'homme en face de moi. Ses yeux sont fermés et ses sourcils froncés. Est-il contrarié par le bruit que je fais ou essaie-t-il de rendre ses fredonnements le plus juste possible ? Quoi qu'il en soit, je lui en suis reconnaissant.

Recueil d'OS et de Lemon [Commandes Fermées] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant