Sa Destiné~ [dropped]

-IV-

Elle pleurait car elle ne voulait pas se marier.
Elle pleurait car elle ne voulait pas s'éloigner de ses parents....

Car elle ne voulait pas partir...

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Ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding, ding...

Luka compta chaque coup suivant minuit. C'était l'heure.
Avant tout, elle vérifia ses affaires. Elle s'était vêtue d'un pantalon de jeune homme et d'une chemise refermée jusqu'au dernier bouton. Ses cheveux avaient été attachés en chignon bas grotesque, mis des chaussures sales aux pieds et une longue cape noire dont la capuche avait été rabattue sur sa tête.

Après avoir vérifié que la cour et le jardin étaient déserts, elle lança ses deux sacs de voyage, priant pour que l'impact ne réveille personne, et elle lança corde faite de draps, avec plusieurs nœuds pour qu'elle puisse y prendre appui. Posant un pied sur la fenêtre, elle jeta un dernier coup d'œil à sa chambre. Elle se surprit en train de penser que cette vie et cette demeure allaient lui manquer. Elle refoula le songe et sauta par la fenêtre, avant de changer d'avis. Sa mère, son père, Nounou, Ticia et son air humble et distant, ainsi que tous les servants et cuisiniers qu'elle avait connu, toutes ces personnes merveilleuses allaient lui manquer...

Luka mit ses bagages sur ses épaules et couru jusqu'à la forêt. Ses pas la guidèrent vers sa cabane. Elle activa le mécanisme qui fit descendre l'échelle de corde, monta, ramena la corde vers elle et s'allongea sur le matelas qui l'avait accompagnée et bercée ces dernières années. Elle comptait passer la nuit dans la petite maisonnette et, à l'aube, partir en prenant son arc et ses flèches, que lui avaient offert son père. Avant de s'assoupir, elle fit l'inventaire de ses sacs.
L'un avait des vêtements sobres, de quoi tenir quelques jours sans avoir à en acheter, si elle les lavais correctement.
L'autre avait un petit sabre, un couteau assez aiguisé, des bandages, des médicaments et un peu de nourriture et d'or.
Elle se sentait prête à tout. Bien équipée, elle pourrait tenir jusqu'à arriver au moins au pays voisin sans encombres. Et, si les choses se compliquaient, elle pourrait tuer. Ce qui la fit hésiter fut si elle tuerait avec ou sans remords. La princesse ne s'avait pas, elle ne l'avait jamais fait...
Peu à peu, ses paupières devinrent lourdes. Alors elle rangea ses affaires, prit une ou deux petites choses qui ont un peu de valeur et son arc et les fourra dans les sacs de façon quelconque, rendant l'intérieur "bordélique", comme on dit. Prête, elle s'enroula dans sa cape, s'allongea sur le matelas et sombra dans l'inconscience, libre...

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- Vous avez trouvé des traces?

- Non...

- Fichtre! Le roi va nous faire trancher la gorge si on ramène pas la princesse!

Luka balaya les dernières traces de sommeil en entendant ces paroles. Plus que leur signification, ce fut la proximité qui la faisait paniquer. La fugitive inspira un grand coup et regarda par la "fenêtre" de la cabane. Les tons oranges roses et bleus la rassurent un peu. L'aube pointait son nez sur un nouveau jour. Luka remit ses mèches rebelles dans son chignon bas fait à la vas-vite et lissa les plis de sa tenue à l'aide de ses mains. Prête, elle vérifia que les servantes étaient plus loin, mis ses sacs sur les épaules, lança l'échelle de cordes et se glissa jusqu'au sol.

- Il y a quelqu'un la-bas! surgit une voix derrière elle.

Elle se retourna et vit Luana, une des servantes, courir vers elle. La princesse mit la capuche de la cape sur sa tête et commença à courir.

- Attendez! repris la voix de Luana

Mais elle ne ralenti pas sa course. Elle arriva aux confins de la forêt, mais elle garda son rythme, comme quand la pendant devint escarpée car le château et les bois étaient sur une colline.
Luka entendait toujours la voix de la servante derrière elle quand elle débutât sa descente vers la ville. Les 20 premiers mètres furent à son avantage, la faisant aller plus vite. Mais au bout de ses 20 mètres, elle trébucha et roula jusqu'en bas du mont. Elle ne prit pas le temps d'examiner son état. Elle ramassa ses sacs et repris sa course effrénée.

Arrivée en ville, elle sema rapidement ses poursuivantes dans la foule. Mais les citoyens la regardaient avec méfiance. Il est vrai qu'un homme(à cause de sa tenue. Les femmes portaient des robes) avec une cape noire et qui court, on peut penser qu'il a commis un vol. Mais elle continua de courir. Elle traversa la ville au pas de course et rejoignit la forêt qui l'entourait. Quand elle fut sûre d'être bien cachée dans les sous-bois, elle se permit une pose. Elle s'assied au pied d'un arbre et étendit ses jambes. Elle but quelques gorgées d'eau et mangez quelques fruits. Puis, prise par le sommeil, elle s'endormi à nouveau.

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Et c'est fini pour ce chapitre! J'espère que vous avez aimé! Et n'hésitez pas à poster un petit commentaire sur vos avis!

Sur ce,
À dimanche prochain!