Un battement de coeur dans le vent

Chapitre 1

Buck allait faire quatre courses quand il vit Eddie. Il s'approcha de lui pour le surprendre quand il entendit sa conversation téléphonique.

- Sérieux Chimney, je n'en peux plus. Calme Maddie, qu'elle laisse Buck tranquille comme ça j'aurais la paix.... Ouai. Je sais qu'on en avait l'impression, mais la vérité, c'est que j'étouffais d'être toujours avec lui. Je ne disais rien car Christopher était heureux, mais moi je n'en pouvais plus. Je languissais qu'il parte. Regarde, quand j'ai quitté Ana, je ne me suis pas rapproché de lui... Je ne dis pas que je le déteste Chimney, mais.. Chimney... Chim... Merde.

Il l'entendit soupirer alors que son cœur se briser.

Il fit demi-tour, entra dans sa voiture et laissa ses larmes glisser le long de ses joues.

Il se sentit compresser à la poitrine. Il ne tremblait pas, alors il partit à l'hôpital.

*****

Bobby buvait un café quand son téléphone sonna. Il fut surpris en voyant le numéro du cardiologue de Buck.

- Allô ?

- Capitaine Nash. Je vous appelle par rapport à Evan Buckley. Il est venu par rapport à des douleurs thoraciques. Cela vient d'une crise d'angoisse. Il n'a pas tenu à me dire la raison, mais dès qu'il y pensait, son cœur s'emballait. Je sais que vous tenez beaucoup à lui et vous êtes avec sa sœur les personnes à contacter en cas de soucis. Mademoiselle Buckley pourrait lui donner encore plus de stress, j'ai préféré vous appeler. Vous devez le faire parler.

- Vous avez bien fait. Je vous remercie. Il est reparti ?

- Non. Il est encore sous surveillance. Il est venu en conduisant, mais je préfère éviter qu'il conduise tant que la source de son stress est encore en lui.

- D'accord. Je vous remercie. J'arrive.

Il raccrocha.

- Tu vas où ? Demanda sa femme.

Il lui expliqua.

- Je t'y conduis.

- Merci.

Il embrassa sa femme avant qu'ils ne quittent leur maison.

¤¤¤

Ils étaient à l'accueil des urgences. Ils furent amenés dans le box de Buck.

- Buck.

- Bobby. Athena.

Il le prit dans ses bras.

- Comment vous avez su que j'étais là ?

- Ton médecin m'a appelé. Quelle idée tu as eu de conduire en étant mal ?

- Désolé. Je n'avais qu'une petite douleur et j'étais proche de l'hôpital. Désolé.

Il soupira.

- Comment tu te sens ?

- Bien. Je n'ai plus de douleurs.

- Et s'il ne pense pas à la source de son stress, il n'en a plus. Dit le médecin en arrivant. Bonjour.

- Bonjour docteur. Dit-il en même temps que sa femme.

- Vous pouvez sortir Monsieur Buckley. Pensez à faire l'exercice que je vous ai donné en cas de crise et si ça ne passe pas, prenez le médicament que je vous ai prescris.

- Oui, docteur.

- Une infirmière va venir vous débrancher et vous pourrez partir.

- Merci.

- Je vais aller te chercher ton médicament Buck.

- Merci Athena.

Il était seul avec le châtain. Il voyait que quelque chose n'allait pas.

- Buck ?

- Vous êtes en colère Athena et toi ?

- Non. Nous étions inquiets.

- Vraiment ?

- Bien sûr que oui. Buck...

Une infirmière arriva.

¤¤¤

Ils étaient chez Buck. Après avoir bien vérifié que le châtain était bien installé dans son canapé, et l'avoir embrassé fortement sur le front et lui, sur les lèvres, Athena s'en alla prendre son service.

- Maintenant, dis-moi ce qui ne va pas Buck.

- En fait, il y a plusieurs choses. Déjà, mes parents. Tu disais qu'ils étaient inquiets ici, comme dans mon coma, mais après avoir changé ce qui ne leur plaisaient pas ici, ils sont partis et depuis, ils ne m'ont pas appelé. Maddie m'a dit qu'ils lui demandent des nouvelles, mais j'ai bien vu sur son visage que c'est moins que ce qu'elle espérait. J'avais espéré qu'ils changent, mais ils ont réagi ainsi car ils étaient présent quand j'ai eu mon accident, sinon ils ne seraient même pas venu, comme les autres fois.

- Ton rêve était mieux.

- Oui. Mais je préfère la réalité car ma sœur est avec Chimney, que j'ai une nièce adorable et tu es là.

Il fronça les sourcils.

- Comment ça ?

Il le vit se tordre les doigts tout en quittant son regard.

- Tu étais mort. Ce jour-là, où on est venu chez toi avec Hen, ce jour-là, dans mon coma, tu es mort. Le Bobby que j'ai vu, c'était comme ton fantôme. C'est pour ça que je préfère la réalité puis, tu as plus été un père pour moi durant ces six années que mon propre père en trente ans.

Il l'enlaça. Voilà ce qui le brisait quand Buck a pu quitter l'hôpital. Il n'avait pas pu être là comme il le désirait car il n'était pas son père alors qu'il l'aimait ainsi et que les autres le voyait ainsi.

- C'est pour ça que tu m'as demandé si on été réellement inquiet ?

- Oui. Je ne veux pas perdre être encore déçu.

- Nous étions terriblement inquiet, fiston.

Il sentit Buck lui rendre fortement son étreinte.

- Mais ce n'est pas ça qui t'a créé ta crise.

- Non.

Ils mirent fin à l'étreinte, mais il prit ses mains dans les siennes.

- Dis-moi.

- J'allais faire quatre courses quand j'ai vu Eddie. J'ai voulu le surprendre, mais c'est moi qui l'aie été. Il était au téléphone et...

Il commençait à avoir du mal à respirer. Il prit de longues inspirations.

- Buck, ne force pas.

- J'ai besoin de le dire pour reprendre le travail, enfin, si je reste à la 118.

- Pourquoi tu partirais ? Il est hors de question que mon fils quitte ma caserne.

Il le vit sourire, mais son regard fatigué, triste aussi alors que sa prise sur ses mains fut plus forte.

- Eddie ne me supporte plus. Je ne suis rien pour lui, même pas un ami.