DESTROYED BUT ALIVE

19| Hope

NYC
Vendredi
Veille des vacances de Noël

- J'ai mis des affaires pour une semaine. Je reviens te récupérer la seconde d'accord ?

C'est bien évidemment Nathalie qui me parle alors que je suis tout juste en train d'émerger de mon sommeil.

- Hein ?

- J'ai préparer ta valise, je reviens te chercher la seconde semaine d'accord ?

Un sourire suffit pour lui montrer ma gratitude.

Je n'ai pas oublié tout ce qu'elle a fait pour moi. Elle m'a sauvé à plusieurs reprises de situations embarrassantes avec Caleb.

La mission avance bien, j'ai déjà quelques enregistrements dans lesquels il raconte des choses très, très inappropriées. Mais ce n'est pas assez pour le mettre lui, mon père et toute leur organisation derrière les barreaux.

Alors je patiente. Heureusement, et je n'aurai jamais pensé dire ça un jour mais je peux compter sur certaines âmes qui semble être tombées du ciel.

Oniria me permet de ne pas penser à ça pendant les cours.
Easton me soutient comme sa propre fille.
Nathalie ? Sans elle, je crois que j'aurai fait une bêtise depuis bien longtemps.
Jessie, je ne tiens plus j'ai tellement hâte de la revoir. 1 semaine. Plus qu'une semaine à tenir.

Et lui...

Je ne comprend plus rien à ce qu'il se passe entre nous. Encore une fois. Ça devient une habitude à force.

Il organise tout pleins de sorties pour Caleb et moi, mais dès que j'en parle, il est étrange. Alors j'en profite, j'en profite pour lui transmettre la haine que j'ai envers lui.

Je me douche, m'habille et descend rapidement déjeuner.
Caleb m'a envoyé un message, c'est lui qui doit m'emmener à l'aéroport.

Je dis au revoir à Lucy et Philipp, et demande à ce qu'on embrasse de ma part Warren avant de me diriger vers la porte où Nathalie se trouve déjà.

On se prend dans les bras et ce qu'elle me dit me fige. J'essaye de rapidement prendre contenance mais elle a vu que ça m'avait affecté.

C'est la sonnerie de mon téléphone que j'ai oublié au salon qui me permet de revenir à moi même. Mais alors que j'envisage de partir le récupérer, je vois Ekaitz ressortir avec.
Il a décroché.

- C'est moi qui l'emmène, dit-il avant de raccrocher.

Pardon ?
Ça fait plusieurs jours qu'on s'évite comme la peste mais il décide de m'emmener chez mon père. C'est vraiment la goute d'eau qui fait déborder le vase.

Je m'approche de lui rapidement et me prend les pieds dans le tapis.

Ses réflexes sont toujours aussi bon, il me rattrape par la taille et j'en profite pour récupérer ce dont j'ai besoin pendant que je fais de grands gestes censées montrer mon déséquilibre.

Mon déséquilibre feint.

J'arrache mon téléphone de ses mains et sort en courant avec ma petite valise. Il ne sait pas que j'ai voler ses clés de voiture que j'ai vu dépasser de sa poche. C'est pour cela qu'il ne me suit pas.