𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟱

4.6K 233 6
                                    


ANYA

Maman est de garde ce soir, donc nous avons toute la journée pour être ensemble. Elle est rentrée hier soir, mais je dormais déjà. Assise dehors dans jardin, on fait un petit bain de soleil.

- Ma chérie ? M'appelle maman.
- Oui?
Elle sourit, le genre de sourire qui dit « dis moi tout ». Je souris aussi faisant mine de ne rien comprendre.

- Ne fais pas comme ci tu ne comprends pas !

Je fais les yeux ronds.

- Quoi? Il n'y a rien à savoir.

Elle me regarde sourire espiègle sur le visage.

- Aller, raconte. Pour une fois qu'on peut vraiment parler toute les deux. Fit-elle une moue sur le visage.
- Bon, d'accord. Je dis en soufflant et elle sourit.

Je lui ai tout dit. Et lui dire le passage de notre acte m'a un peu gênée. Elle n'arrêtait pas de sourire comme une enfant,heureuse que sa fille passe à autre chose...

- Attend, c'est pas ta première fois c'est ça ? Me demande t-elle incrédule.
- Heu... Oui. Tu n'étais pas là...
- J'arrive pas à y croire. Dit-elle émue.

Ses yeux s'embue comme ci elle allait pleurer. Sa me fait plaisir que maman ne l'ai pas mal pris. Je n'aurai jamais dû le lui cacher, parce que j'ai une maman génial.

- Tu l'aime ma chérie ? Ajoute t-elle, d'une voix qui craint quelque chose.

Est-ce que je l'aime ?

Je ne savais pas au début du c'était de l'amour où de l'attirance. Mais après tout ce qui c'est passé, après la nuit magique que nous avons passé, tout ces sentiments...

- Oui maman, je l'aime.

Mais la question c'est, est ce qu'il m'aime lui autant que je l'aime?

- Je suis contente pour toi ma chérie. Et tu sais, moi, sa ne me dérange pas.

Ça ne l'a dérange pas ?

- Qu'est ce qui ne te dérange pas m'man ?
- Que tu ailles vivre chez lui.

Ça... J'ai dit que j'y allais réfléchir mais je ne sais pas. Et si là-bas je me laisse aller ? Je lui dis tout ce que je ressens et puis, il me dit le contraire ? Non, je ne peux pas...

- Écoute ajoute ma mère d'une voix rassurante je sais que tu as peur et que c'est dur pour toi mais tu sais, dans la vie si tu n'oses pas tu ne connaîtra jamais le résultat. Écoute ton cœur et fait ce qui te semble juste.
- Ok m'man. Tu es géniale !
- Je sais ! Fait-elle fier d'elle.

Et nous partons dans un fou rire.

Plus tard, dans la soirée, maman est partie au boulot, mais j'ai emballée son dîner pour elle.
Dans la salle de bain, je repensais à tout ce que maman m'a dit et elle a raison. Je vais suivre mon cœur et il me dit de le laisser aller et de le faire confiance, d'accepter que je l'aime et que peu importe s'il m'aime ou pas, j'essaierai de tourner la page...

J'ai dis j'essaierai...

En fermant le jet d'eau, j'entends des bruits dans ma chambre. J'enfile ma serviette avance doucement vers la porte des toilettes et guette pour voir si quelqu'un ne sais pas faufiler à travers ma fenêtre que j'oublie toujours de fermer.
Les bruits se font de plus en plus entendre et je décide de sortir entièrement de la salle de bain prête à affronter peu importe qui c'est.

A peine j'entre dans ma chambre qu'un bras ferme me tire par la taille et me plaque au mur. Il coince sa tête entre mon cou et aspire la fine couche celle-ci. C'est pas vrai... C'est un cambrioleur ? Il va me violer? Mon dieu...

Quand je pense que c'est la fin, une douce voix suave me fait sortir de ma panique.

- Tu m'as manquée...

J'ouvre les yeux doucement et aspire cet odeur musquée que je connais si bien. Mon cœur s'emballe et je suis éprise d'une myriade de frissons. À ses moindres caresses mes poils s'hérisses.
Il embrasse mon cou et je lâche un gémissement.
Il glisse sa main sur la cuisse gauche et je l'intercepte.

Il ignore mon refus et continue de parcourir mon corps de sa main.

— Tu sais, quand j'ai eu cette accident de voiture, je me suis dit que c'était la fin...

Il ne comprends pas sûrement pourquoi je lui dit tout ça mais néanmoins je veux continuer pour qu'il sache à quel point il compte pour moi.

— J'ai perdu des amis dans cette accident, et ensuite mon père. Je demandais toujours pourquoi moi je suis envie et l'as les autres ?

Je lui prends les deux mains et lui regarde dans les yeux. Des larmes silencieuses coulent sur mon visage mais je n'y fais pas attention.

— Tu... tu m'a redonnée goût à la vie Dada. Merci... pour tout.

Il essuie mes larmes et me prend dans ses bras.

— Je n'arrive toujours pas à croire que je sors avec un vampire... genre c'est normal quoi.

— Tu as une sale manie de passer d'une phrase à une autre sourit-il. Mais tu sais c'est parce qu'on est destinés à se rencontrer que tu m'acceptes tel que je suis sans se poser de question, tu es ma moitié bébé.

Je ris un peu avant de me séparer de lui. Il m'embrasse puis on finit sur le lit où il m'avoue quelque chose que je n'avais pensée de lui.

— Je veux qu'on s'en aille d'ici, de cette ville, cette maison.

Je relève ma tête posée sur son torse et le regarde surprise.

— Tu... tu es sûr ? Je lui demande incertaine de son choix. Tu sais, c'est ta maison, ton manoir, tu as grandi ici...

— Tu as raison mais elle appartient en réalité à mon frère, c'est lui l'aînée. Ne t'en fais pas, personne ne viendra ici puisqu'il... bref tu es d'accord ?

Je hoche la tête, n'arrivant pas à y croire. Nous allons commencer une nouvelle vie tous les deux loin de cette ville, loin de toute cette énergie noir qui entoure cette ville, de ses souvenirs négatifs que j'ai...

Un nouveau départ.

Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant