𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟵

6K 342 2
                                    

J'ai passé une très belle soirée hier avec maman. Nous avons mangés des popcorn et regarder un film qu'elle n'a pas pû tenir toute la soirée. On s'est endormi blottis l'un de l'autre...

Sa fait pile 5 mois maintenant que j'ai commencée le lycée et toujours pas d'amis, pas de rencontre, rien. Mais, je dois avouer que c'est pas mal. Être comme un fantôme en classe et une ombre dehors. Personne ne cherche et toi tu cherches personnes.

Depuis quelques temps, je ne sais pas ce qui m'arrive. Mais une chose est sûre, ces choses que je prends la peine d'avaler ne plus effet. J'hallucine.

Il est 17h30. Maman n'est toujours pas rentrée et moi je m'ennuie. Le problème avec moi c'est que je me lasse trop facilement. La télé, l'ordinateur et le téléphone et j'ai même la flemme de manger.

Je me retourne en direction de la fenêtre et aperçois un oiseau qui piaille sur une branche de l'arbre.

- Tu es venu me rendre visite, petite chose ? Je chuchote.

Je me lève brusquement. Qu'es ce que j'ai dis ?

Visite... Petite chose...

C'est pas vrai, comment ai-je pû oublié ce passage hier? Lui... Je... pourquoi je pense à lui et ce surnom à la con. Petit chose ? Moi ? Je suis peut-être fragile mentalement mais je sais me battre, j'en connais quelque base, pour me protéger.

Mais il n'a pas besoin de le savoir.

La nuit est déjà tombée alors qu'il n'est que dix-huit heures. Je sors de la maison  pour aller à la supérette , c'est même devenue une routine hein. Mais vas-y j'adore cuisiner - et sortir aussi - donc les voici entrain d'emprunter ce chemin glauque qui me donne toujours des frissons.

Je marche et comme à chaque fois , je ressens une présence. Pensant cette fois-ci que c'est l'autre idiot, je me retourne prête à l'envoyer chier mais me fige quand je constate que c'est pas lui.

Bordel de mère.

Je recule d'un pas en arrière , l'être qui est devant moi n'est pas humain. D'ailleurs j'arrive même pas à y voir claire, il se confond parfaitement avec l'a pénombre, comme son vêtement. Je ne vois que ses yeux, d'un rouge inhumain. Prise de peur, je veux courir mais il m'en empêche en me bloquant le passage.

— Du sang frais et pas encore marquée, me hume t-il. Quelle chance !

Il serre le poignet, tellement fort que il peut me briser. Je sers les dents, essaye de me débattre mais il est plus fort que moi. Brusquement, il me faut lu regarder dans les yeux, et à l'instant, je perds toute résistance.

« Laisse toi faire »

Et je fais ce qu'il dit. Je me laisse allée, tel une poupée qu'il peut manœuvrer à sa guise. Comme si j'abandonnais mon corps, me déconnectant de la réalité pour le laisser champ libre.

Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant