𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟲

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ANYA

Encore il a décidé de ne pas ce montrer.

Je n'ai pas encore digérer ce que j'ai appris à son sujet. Et le fait que tout était si claire depuis le début mais que je n'est su rien voir.

Je ne me pardonnerais jamais, car mes larmes ne couleront plus pour lui.

Quelle...sotte.

— Anita !

Une fille de petite taille me fait signe de la main et je la regarde en plissant les yeux. Elle décide de courir vers moi et à mon niveau je vois que je la connais.

C'est Sonia.

— C'est toi... je m'appelle Anya et non Anita...

— Okay... tu m'a l'air bizarre, et mettre un col roulé alors qu'on est proche de l'été...

Je ris nerveusement en me grattant la nuque. Ma mère m'a posé la même question ce matin et j'ai répondu la même chose.

— J'ai un peu froid.

C'est à moitié vrai. J'ai l'a impression d'être toute nu en pleine nuit, comme si j'avais pas de vêtements, où que quelque chose me manque. Je sais pas...

Deuxièmement à cause de cette merde que j'ai au coup.

Une rose noir avec pleins de ronces. Je sais pas ce que ça veut dire mais j'ai une petite idée sur la personne qui pourrait m'expliquer tout ce bordel.

— Eh tu m'écoutes depuis que je baratine ?

— Hum ? Tu disais ?

Elle souffle en levant les yeux aux ciel sourire aux lèvres. Nous continuons de marcher jusqu'à notre salle où on s'installe ensemble.

— He ! C'est la première fois que je m'assoie avec toi, d'habitude je suis devant, à l'entrée.

— Ah bon ?

— Normale que tu m'es jamais remarquée, quand tu entres c'est droit devant toi que tu marches. Rit-elle.

Oui elle a raison, j'évite de croiser les yeux des gens et fonce au fond m'assoir.

— Bref, je disais que, continue t-elle en attirant mon attention. Il y'a une fête ce soir, vue que c'est vendredi on doit souffler un peu tu crois pas ?

Je ne vois pas où elle veut en venir. Ce genre de soirée ne m'intéresse pas. Je lui regarde la tête sur le côté attendant où elle veut en venir.

— Je veux que tu viennes avec moi, j'ai pas... tu sais tu es ma... fin je veux pas y aller seule. Stp.

Je lui regarde longuement tortiller ses doigts, elle me parait si timide maintenant, différente de la fille solaire et joviale qui m'a abordée dans le parc.

On dirait une enfant.

— Ce soir hein? Viens chez moi alors et prête moi une robe parce que je n'en ai pas.

Elle rit et saute sur moi pour m'embrasser. Je ne réponds pas à son câlin et grogne, je ne supporte pas qu'on me touche, je suis tendu et elle le sens puisqu'elle fini par me relâcher.

— Désolée suis trop contente ! S'excuse t'elle.

— Non, ça va...

Nous avons commencé les cours et la journée fut vite terminée. Nous sommes allés chez elle pour qu'elle puisse prendre les vêtements — et sûrement mentir à ses parents qu'elle va dormi chez une amie — et moi par la même occase j'ai vue où elle taule puis nous sommes retournés chez moi.

— Tu es toute seule ? Me demande t-elle une fois dans la chambre.

— Non, ma mère est de garde ce soir.

Elle hoche la tête et comme à regarder les robes en gesticulant d'impatience.

— La chance.

— Si tu le dis. Et toi, qu'est-ce que tu as dit à tes parents pour qu'il te laisse sortir ?

— Rien, j'ai juste dit que je vais passer la nuit chez une amie.

Qu'est-ce que je disais.

— Passons à l'essayage.

Nous avons passée le reste de la soirée à coltiner sur le choix de la robe pour moi et mon refus d'être maquillée.

Mais j'ai perdu car elle a réussi à me convaincre et puis c'est ma première soirée, autant m'amuser...

Laisse toi aller pour une fois.

J'ai finalement choisi une robe noir moulante m'arrivant à mi-cuisse à fine bretelle et des sandales haut noir. J'ai mis un collier que mon père m'a offert quand j'étais petite, en forme de rose en argent au bout.

— Tu es prête ? Me crie t-elle depuis la chambre.

Je me suis habillée au toilette prétextant que j'étais pas habituée qu'on me voit toute nue. J'ai mis une petite veste au dessus pour cacher mes marques avant de sortir.

— Regarde moi cette beauté !

Je secoue la tête, amusée bien que je sais que je rougis. Dehors un petit vent nous frappe et je lui regarde elle avec sa robe en satin doré l'arrivant aussi à mi cuisse et fine bretelle et ses talons haut. C'est comme si le vent sur elle lui fesait rien alors que moi même avec mon blouson je caille.

Nous hélons un taxi puis nous nous dirigeons vers le lieu de la fête.

Nous avons pris pleins de photos dans le taxi avant d'arriver vers le lieu de la fête.
En sortant on entend la musique battre son plein, on avance jusqu'à la bâtisse déjà bondée de monde.

Déjà à l'intérieur, nous avons pris un red cup que nous avons but d'une traite.
Je sens que cette soirée va être inoubliable.

Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant