VI ︱ACHLYS

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Achlys
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Je m'asphyxiai au cœur d'un océan d'affre où j'avais plongée dès l'instant où je mis les pieds dans cette demeure, il y avait de cela quelques années.

Emprisonnée au fin fond des abysses, dont nul connaissait l'existence, je resterai à jamais à l'intérieur assistés par mes tourments qui ne cessaient de me hanter.

Pourrais-je un jour remonter à la surface ?

Serait-ce ça mon avenir ? Rester constamment sous l'emprise de ces plaies scellant un maléfice dont je ne peux nul me défaire ? Je me mêlais assidûment aux fibres composant mes émotions spirituel. Je ne savais guère les rendre sincères. Elles étaient d'une hypocrisie aberrante.

Rire, rire, rire.

Me forçant à rire même quand ce n'était pas amusant.

Sourire, sourire, sourire.

Montrer aux personnes que j'allais bien même si c'était tout à fait le contraire.

Obéir, Obéir, Obéir.

Voilà ce qui me permettais de rester en vie.

Ignorer, ignorer, ignorer.

Ce que je vivais constamment.

Voilà ce qui résumait ma misérable vie.

Les gens m'approchaient dans l'unique but de m'utiliser telle une marionnette que l'on pouvait jeter à tout-va. Sans une once de remord. De la même façon qu'un enfant qui se laça de son jouet.

Je voulais seulement vivre ma vie comme je l'entendais. Sans aucun parasite pour me dicter ma conduite. Je voulais seulement que ce monde me laisse en paix, en dehors des atrocités des hommes.

C'était trop demandé ?

J'en avais marre. Marre qu'on me retiré ma liberté. Marre qu'on m'utilise. J'en avais marre de ce monde injuste qui m'enlevé le peu que je possèdais.

Qu'avais-je fait pour mériter cela ?

Cessera-t-il un jour ?

Quand ce jour arrivera, pourrais-je être heureuse sans qu'aucun enlacement pour m'en paralyser ?

J'avais peur. Peur de me retrouver seul. Peur de retourner là-bas. J'avais peur de perdre la vie.

J'étais faible. J'en avais bien conscience, mais pourtant cela ne m'empêchais pas d'espérer. Je pressentais qu'espéré me ramènenai le désespoir.

Je songeais d'une béatitude éternel. D'un univers où le bonheur serait le cœur de mon âme.

Je songeais que cette imagination fleurisse au sein de ce monde emplis d'amertumes fanant tout espoir qui avait le prestige d'éclore.

L'imagination serait-elle la cause de nos fléaux ?

Ou bien...

Le fléau serait-il la cause de notre l'imagination ?

L'imagination était une drogue adictif dont je ne pouvais nul me délier. C'était un mirage séduisant dont le confort m'aveuglait.

Lorsque j'étais encore une enfant, je glorifiée et idéalisée cette fantaisie. J'était si insouciante de ce qui était le monde réel. J'était loin de la véracité qu'il dégageait.

Elle do...comme...béb...

Des bribes de voix me parveninrent à mes oreilles restant passablement audible. Les voix résonnaient dans mon esprit. Une douleur partiellement supportable s'empara de mon crâne.

STAYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant