VIII︱ACHLYS

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Achlys
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Je tapotai la table à l'aide des mouchoirs que m'avait tendu Sienna. Les sopalins absorbait le liquide d'un marron mi-transparant que j'avais accidentellement versé. Voulant me servir un nouveau accompagnement, j'avais heurtée la tasse ce qui avait entraîné cette petite catastrophe.

La maladroite en moi me prévenait sans cesse qu'un moment où un autre j'allais faire une bêtise.

Et me voilà.

Sienna c'était absenté me laissant seule enfermée au-dedans de cette pièce.

Je pressai les mouchoirs au-dessus de ma tasse vide, essayant de les assècher au maximum. Je répétais la même action jusqu'à qu'il ne reste plus de thé sur la table basse. Je mis les mouchoirs en boule avant de les poser dans un des coins du plateau.

Ma main avec la qu'elle j'avait nettoyer devint collante due fait de la forte concentration de sucre que j'avais intentionnellement mis dans mon infusion.

Après mûre réflexion, je saisis la bouteille d'eau de ma main propre mettant l'autre au dessus de la tasse. Renversant l'eau lentement mais surment, je frictionnai ma main sur elle-même tout en déversant le liquide transparent. Je l'assèchai par la suite sur mon jean, l'humidifiant au passage.

Je m'affalai sur le canapé. L'harassement s'empara de mon être. Je violentai mon sommeil qui voulait m'emporter.

Pas maintenant.

Je levai ma main faisant mine de capturer la lumière qui émanait de l'ampoule.

Pourquoi je n'avais pas le droit à cette liberté ? Avait-elle un prix ? Je voulais seulement vivre une vie paisible.

Où qu'il soit, je trouverai le bonheur.

Mes yeux se fermèrent, laissant place à ma conscience.

J'étais perdu dans me mon esprit où des pensées s'entremêlèrent à une célérité incontournable.

Cela survenait fréquemment. Je ne faisait que de songer, remettre ma vie en question où encore me poser des questions du style : Si je mourrais, aurais-je la chance de trouver le bonheur éternel ?

Je voudrais tellement me confier sur mes angoisses, mes fléau. Toutefois, le jugement des autres m'alarmés, m'empêchant alors d'accorder ma confiance à qui que ce soit. Je me retrouvais donc avec un cœur âpre étouffant toutes aise qui avait la bonté d'éclore.

Un côté le bonheur m'effrayait considérablement. L'affre que tout s'effondre le moment où je me y attends le moins. C'était pour cela que je rêvais d'un bonheur éternel.

Seulement, cela me semblais tout simplement impossible.

Seul l'éphémère dure.

J'expirai longuement, évacuant toute frustration qui m'habitait. Je me torturais vertigineusement l'esprit, ce qui était une des causes de mon sommeil léger.

La vie était si difficultueuse. Je voudrais retourner à l'époque où je n'était encore qu'une petite fille insouciante. Cette époque prospère où ma mère était encore en vie.

Réveilles-toi, Achlys, il faut que tu restes optimiste ! Ne te morfond pas sur ton sort. Avance de l'avant !

Plus facile à dire qu'à faire.

J'essayai désespérément de m'exhortai. Cepandant, les sequelles abyssales du passé scellaient toute motivation.

Je me pinçai, m'extirpant de mes pensées néfastes qui me tourmentées.

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