STAY

XX │ACHLYS

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Achlys
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𝙵𝚒𝚗 𝚍'𝚊𝚙𝚛𝚎̀𝚜-𝚖𝚒𝚍𝚒|
4:00 𝚙.𝚖.

Je retournai seule au bateau croisière. Ma peau sous les rayons impitoyables du soleil s'était transformée en une toile brûlante. C'était pour cela que je voulais rentrer. En plus de cela j'étais fatiguée.

Les filles étaient restées, profitant du peu de temps de repos qui leur était accordé après une matinée chargée.

Je tenais entre mes main mon nouveau échiquier en résine rose et blanc au style baroque et subtilement côtier. Les pièces d'échecs, finement sculptées, représentaient des éléments marins comme des coquillages, des hippocampes ou encore des coraux, toutes en résine assortie aux teintes de l'échiquier. L'ensemble des pièces était doublé dans leur format originales.

C'était sublime.

Doverly me l'avais achetée dans une petite boutique. Au début, je m'apprêtais à me le prendre toute seule. Toutefois, lorsque j'avais vue le prix, j'avais radicalement changé d'avis.

Elle l'avais remarquée.

En me le payant, elle avait instauré une clause. Je devais y jouer au moins une fois par semaine avec Kyree. Elle essayait de me rapprocher de lui dans le but de nous approcher pour être un minimums convainquant lorsque nous jouerons les petits amoureux. Même si elle doutait fortement que je parviendrai à atteindre ses attentes.

J'allais refusé. Cependant elle m'avait ajouté une prime. Il me fallait un maximum d'argent pour le jour où j'allais m'enfuir.

Je voulais vivre une futur vie paisible avec une renouvelle identité. Rien de mieux que de posséder beaucoup d'argent pour y parvenir.

Je tournoyait la bague qui me liée à Kyree autour de mon annulaire.

Elle va me rapporter énormément lorsque je la vendrai.

J'était fiancée.

Probablement doublement fiancée.

Doverly m'avait également promis une belle sommes si je parvenaient à me lié d'amitié avec son frère. C'était littéralement impossible. Même elle ni croyais pas.

Qui tente rien n'a rien.

Ahhh ! Fichue rayon de soleil ! Vous me cramé la peau !

Arrivée au sein du bateau, je me diriger vers ma suite. La plus part des personnes que je croisée étaient le personnel.

À l'intersection perpendiculaire menant à l'allée des chambres, j'entendis soudainement une porte s'ouvrir, ce qui me fit sursauter. Je me cachai instinctivement derrière le mur à l'angle. Cela venait indéniablement d'une des suites qu'ils avaient réservés. Je laissai dépasser ma tête, curieuse de savoir qui je devais confronter. Je vis une personne sortir de la chambre de Felix et Zen. Un frisson glacé parcourut ma colonne vertébrale lorsque je vis Eliezer. Je réalisai alors qu'il complotait contre moi pour obtenir des informations pour les leurs données.

Mes sourcils se froncèrent suite à cette découverte.

Je me sentai stupide.